Joël Dicker
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Joël Dicker
Joël Dicker est un écrivain suisse de langue française.
Né à Genève le 16 juin 1985, c’est dans cette même ville qu'il effectuera toute sa scolarité. A l’âge de 19 ans, assez peu stimulé par l’école, il s’offre une parenthèse au Cours Florent à Paris, avant d’étudier finalement le droit à l’Université de Genève, d’où il sortira diplômé en 2010.
Depuis son plus jeune âge, Joël se passionne pour la musique et l’écriture. A l’âge de sept ans, il fait ses premières armes de musicien à la batterie. A l’âge de dix ans, il fonde La Gazette des Animaux, une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années et qui lui vaudra de recevoir le Prix Cunéo pour la protection de la nature et d’être désigné "plus jeune rédacteur en chef de Suisse" par La Tribune de Genève.
Il fait ensuite ses premiers pas d’écrivain. Une première nouvelle, "Le Tigre", est primée en 2005 dans le cadre du Prix International des jeunes auteurs et publiée dans le recueil des lauréats, aux éditions de l’Hèbe (Suisse). En 2010, il reçoit le Prix des écrivains genevois pour son premier roman Les derniers jours de nos pères et en septembre 2012, il sort son deuxième roman, "La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert" qui fait partie de la première sélection pour le Prix Goncourt et le prix Fémina.
[source Babelio]
Bibliographie
2005 : Le Tigre, nouvelle
2010 : Les Derniers Jours de nos pères
2012 : La Vérité sur l'affaire Harry Quebert
– Grand prix du roman de l'Académie française– Prix Goncourt des lycéens– Prix Tulipe (2013 ; premier lauréat de ce prix de littérature française aux Pays-Bas)
2015 : Le Livre des Baltimore
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Joël Dicker
La vérité sur l'Affaire Harry Quebert
À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente: il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.
Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
Grand prix du roman de l'académie française , ça me laisse perplexe , non pas parce que le livre est mauvais , mal écrit ou reste l'ouvrage d'un écrivaillon , loin de là , Dicker a du talent , mais un peu naïve je m''attends toujours à l'excellence , puis on se rend compte que Nothomb aussi l'a reçu ce qui fait qu'ils appartiennent à la famille des grands écrivains à l'image de Patrick Rambaud(...) là j'ai envie de pleurer et de m'offusquer , l'air faussement scandalisée (...) mais ce n'est pas de Rambaud dont il est question , je cesse donc mes dérives cyniques et reviens sur " La vérité sur l'affaire Harry Quebert".
Pardon , avant même de commencer à en parler j'ai déjà à moitié écorné ce livre , un petit châtiment gratuit et grinçant je l'avoue , tel un caprice de chérubin mais qui méritait d'être dit. Pourtant je l'ai dévoré ce livre , ce pavé prometteur qui ne m'a pas déçue , me tenant en haleine du début à la fin.
Il écrit bien ce Dicker , ses personnages sont attachants et non dépourvus de personnalité , la trame est indiscutablement bien ficelée et l'histoire ne manque pas d'envergure.Sous fond d'investigation se dressent les angoisses de tout un chacun , l'étude sociétaire d'une Amérique à la veille d'élire Obama , une histoire d'amour , théâtre d'un drame entre un homme et une adolescente. Si l'auteur tâtonne sur divers sujets alors que le polar se profile de plus en plus , ça ne fait qu'ajouter une brise romanesque des plus agréables , loin de certains codes du thriller qui en sont dépourvus la plupart du temps.
Vous l'aurez compris , La vérité sur l'affaire Harry Quebert est un bon livre divertissant , j'irais même jusqu'à dire que les bouquins de Dicker méritent d’être approfondis et je suis donc tentée de le faire.
Mais alors pourquoi cette vilaine ouverture de post ?
Parce que !
L'Académie française c'est l'Académie française , faut pas tout mélanger...
Le perfectionnement et la valorisation de la langue française !
D'ailleurs , en parlant de valorisation de la langue , le « ç » est toujours d'actualité ?..
(rictus d'emmerdeuse)
À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente: il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.
Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
Grand prix du roman de l'académie française , ça me laisse perplexe , non pas parce que le livre est mauvais , mal écrit ou reste l'ouvrage d'un écrivaillon , loin de là , Dicker a du talent , mais un peu naïve je m''attends toujours à l'excellence , puis on se rend compte que Nothomb aussi l'a reçu ce qui fait qu'ils appartiennent à la famille des grands écrivains à l'image de Patrick Rambaud(...) là j'ai envie de pleurer et de m'offusquer , l'air faussement scandalisée (...) mais ce n'est pas de Rambaud dont il est question , je cesse donc mes dérives cyniques et reviens sur " La vérité sur l'affaire Harry Quebert".
Pardon , avant même de commencer à en parler j'ai déjà à moitié écorné ce livre , un petit châtiment gratuit et grinçant je l'avoue , tel un caprice de chérubin mais qui méritait d'être dit. Pourtant je l'ai dévoré ce livre , ce pavé prometteur qui ne m'a pas déçue , me tenant en haleine du début à la fin.
Il écrit bien ce Dicker , ses personnages sont attachants et non dépourvus de personnalité , la trame est indiscutablement bien ficelée et l'histoire ne manque pas d'envergure.Sous fond d'investigation se dressent les angoisses de tout un chacun , l'étude sociétaire d'une Amérique à la veille d'élire Obama , une histoire d'amour , théâtre d'un drame entre un homme et une adolescente. Si l'auteur tâtonne sur divers sujets alors que le polar se profile de plus en plus , ça ne fait qu'ajouter une brise romanesque des plus agréables , loin de certains codes du thriller qui en sont dépourvus la plupart du temps.
Vous l'aurez compris , La vérité sur l'affaire Harry Quebert est un bon livre divertissant , j'irais même jusqu'à dire que les bouquins de Dicker méritent d’être approfondis et je suis donc tentée de le faire.
Mais alors pourquoi cette vilaine ouverture de post ?
Parce que !
L'Académie française c'est l'Académie française , faut pas tout mélanger...
Le perfectionnement et la valorisation de la langue française !
D'ailleurs , en parlant de valorisation de la langue , le « ç » est toujours d'actualité ?..
(rictus d'emmerdeuse)
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Joël Dicker
Tu mettrais 2 "s" à la place ??Oulipo a écrit:le « ç » est toujours d'actualité ?
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
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Localisation : Guyane
Re: Joël Dicker
La cédille n'est plus d'actualité parait-il.
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Joël Dicker
J'ai consulté le vadémécum de l'orthographe recommandée (RENOUVO), qui ne parle pas de la cédille (en francais ???)
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Tristram- Messages : 15559
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Localisation : Guyane
Re: Joël Dicker
(C'est la volonté de Belckacem , même si ce n'est pas encore le cas)
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Joël Dicker
(J'ai tellement aimé Le livre des Baltimore)
Et j'aime la cédille.
Surtout celle majuscule.
Ça a de la gueule. Je trouve.
Mordicus- Messages : 858
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Myocarde
Re: Joël Dicker
Pourtant cette réforme, dans les tiroirs depuis 25 ans, ne prévoyait pas la suppression de la cédille, qui a sa raison d'être dans notre langue...
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Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Joël Dicker
(J'ai tellement aimé Le livre des Baltimore)
Pas encore lu , mais j'y viendrai !
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Joël Dicker
La vérité sur l'affaire Harry Quebert
J'ai passé les 700 pages de ce livre à errer entre les : « Ah ! Là, il est vraiment bon ! » Et « Ah ! Là, il en fait vraiment trop ». L'ambivalence est vraiment le sentiment principal qui clôt ma lecture.
Oui, ce qui m’a gênée dans ce livre ce n'est pas tellement le style qui est souvent plat certes, mais pas toujours. Ce qui m'a gênée, ce sont les excès fondamentaux.
Excès dans la description de la plupart des personnages , des caricatures d’ écrivain-professeur charismatique, jeune fille innocente faisant tourner les têtes, policier bougon, mère juive digne de Michel Boujenah, avocat véreux, éditeur outrageusement mercantile… Je pourrais continuer la liste assez longuement. C'est souvent touchant cependant, parfois drôle, mais souvent lourdingue. Comme pour se dédouaner, Joël Dicker donne à chacun une double personnalité qu'on découvre peu à peu, seulement ceci est si systématique et la deuxième personnalité est tellement aussi caricaturale que la première, que cela n'arrange rien.
Et finalement je me demande si Joël Dicker n’insiste pas sur ces personnalités-clichés pour dire: c'est l’image que nous avons des gens, c'est à cause de tous ces schémas que nous avons dans le tête que nous nous fourvoyons dans nos amours, nos amitiés (et nos enquêtes). Ceci si je veux être indulgente avec l'auteur, il n'en demeure pas moins que c'est souvent exaspérant.
Excès de pathétique souvent, je ne dois pas être assez romantique pour supporter ces amours passionnées et entrecroisées,qui s'expriment de façon récurrente par des : Tu es le seul que j'aime, tu es un écrivain merveilleux, il n'y a pas d'autre amour que toi… Je m'arrête là (mais pas Joël Dicker). J'ai par contre été beaucoup plus touchée par sa façon de décrire l'amitié entre 2 hommes : entre 2 écrivains qui reproduisent les mêmes erreurs à 10 ans d'écart (malgré, par moments, un petit côté prêchi-prêcha), et celles entre le flic et l'écrivain, (à partir du moment où on a accepté l'idée impossible qu'un flic partage son enquête au vu de tout le monde avec un jeune écrivain ambitieux)
Excès dans les rebondissements, imbroglios, rebondissements, qui viennent perpétuellement modifier la situation, relancer l'enquête et qui m'ont d’abord vraiment accrochée, pour finir par me saturer. Mais il faut aussi noter qu'il est assez remarquable que Joël Dicker soit arrivé à raconter cette espèce de méli-mélo gigantesque, cette manipulation fabuleuse sans qu’on nous y perde en route, et que malgré des allers et retours dans le temps perpétuels, des renversements de situations contradictoires, cela reste d'une grande clarté d'un bout à l'autre.
J'ai été gênée aussi par le choix de Joël Dicker d'éviter toute allusion sexuelle entre Nola et Harry. Non que j'aime le croustillant (pas plus que le romantisme), mais, vue la précision des détails de tout son récit, il aurait dû, je pense, faire un choix entre relation platonique et relation torride, c'est un certain manque de courage dans son récit.
Quoi qu'il en soit malgré toutes ces réserves, et elles sont nombreuses j'en ai conscience, j'ai quand même pris un plaisir certain à cette lecture, agréable et stimulante. Je n'encouragerai pas à le lire, mais je ne découragerai pas non plus. C'est ce qui est le plus surprenant. Cela doit sans doute vouloir dire que Joël Dicker a un vrai talent, qui ne demande qu'à mûrir et comme il semble vouloir travailler, son troisième livre sera peut-être excellent.
Seulement il faut démarrer en sachant que c'est loin être parfait, l'accepter, et le plaisir n'en sera que meilleur.
(commentaire récupéré)
J'ai passé les 700 pages de ce livre à errer entre les : « Ah ! Là, il est vraiment bon ! » Et « Ah ! Là, il en fait vraiment trop ». L'ambivalence est vraiment le sentiment principal qui clôt ma lecture.
Oui, ce qui m’a gênée dans ce livre ce n'est pas tellement le style qui est souvent plat certes, mais pas toujours. Ce qui m'a gênée, ce sont les excès fondamentaux.
Excès dans la description de la plupart des personnages , des caricatures d’ écrivain-professeur charismatique, jeune fille innocente faisant tourner les têtes, policier bougon, mère juive digne de Michel Boujenah, avocat véreux, éditeur outrageusement mercantile… Je pourrais continuer la liste assez longuement. C'est souvent touchant cependant, parfois drôle, mais souvent lourdingue. Comme pour se dédouaner, Joël Dicker donne à chacun une double personnalité qu'on découvre peu à peu, seulement ceci est si systématique et la deuxième personnalité est tellement aussi caricaturale que la première, que cela n'arrange rien.
Et finalement je me demande si Joël Dicker n’insiste pas sur ces personnalités-clichés pour dire: c'est l’image que nous avons des gens, c'est à cause de tous ces schémas que nous avons dans le tête que nous nous fourvoyons dans nos amours, nos amitiés (et nos enquêtes). Ceci si je veux être indulgente avec l'auteur, il n'en demeure pas moins que c'est souvent exaspérant.
Excès de pathétique souvent, je ne dois pas être assez romantique pour supporter ces amours passionnées et entrecroisées,qui s'expriment de façon récurrente par des : Tu es le seul que j'aime, tu es un écrivain merveilleux, il n'y a pas d'autre amour que toi… Je m'arrête là (mais pas Joël Dicker). J'ai par contre été beaucoup plus touchée par sa façon de décrire l'amitié entre 2 hommes : entre 2 écrivains qui reproduisent les mêmes erreurs à 10 ans d'écart (malgré, par moments, un petit côté prêchi-prêcha), et celles entre le flic et l'écrivain, (à partir du moment où on a accepté l'idée impossible qu'un flic partage son enquête au vu de tout le monde avec un jeune écrivain ambitieux)
Excès dans les rebondissements, imbroglios, rebondissements, qui viennent perpétuellement modifier la situation, relancer l'enquête et qui m'ont d’abord vraiment accrochée, pour finir par me saturer. Mais il faut aussi noter qu'il est assez remarquable que Joël Dicker soit arrivé à raconter cette espèce de méli-mélo gigantesque, cette manipulation fabuleuse sans qu’on nous y perde en route, et que malgré des allers et retours dans le temps perpétuels, des renversements de situations contradictoires, cela reste d'une grande clarté d'un bout à l'autre.
J'ai été gênée aussi par le choix de Joël Dicker d'éviter toute allusion sexuelle entre Nola et Harry. Non que j'aime le croustillant (pas plus que le romantisme), mais, vue la précision des détails de tout son récit, il aurait dû, je pense, faire un choix entre relation platonique et relation torride, c'est un certain manque de courage dans son récit.
Quoi qu'il en soit malgré toutes ces réserves, et elles sont nombreuses j'en ai conscience, j'ai quand même pris un plaisir certain à cette lecture, agréable et stimulante. Je n'encouragerai pas à le lire, mais je ne découragerai pas non plus. C'est ce qui est le plus surprenant. Cela doit sans doute vouloir dire que Joël Dicker a un vrai talent, qui ne demande qu'à mûrir et comme il semble vouloir travailler, son troisième livre sera peut-être excellent.
Seulement il faut démarrer en sachant que c'est loin être parfait, l'accepter, et le plaisir n'en sera que meilleur.
(commentaire récupéré)
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Joël Dicker
eh bien je n'ai pas lu ce livre mais si l'auteur est aussi bon que vos commentaires, Ouli et topocl, ça pourrait se faire !
(Baltimore et l'affaire Québert sont dans ma PAL)
ps je tiens aussi à la cédille !
(Baltimore et l'affaire Québert sont dans ma PAL)
ps je tiens aussi à la cédille !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Joël Dicker
Une de mes digressions littéraires, lorsqu'on m'a offert L'affaire Harry Québert, que je me suis sentie obligée de lire, mais ce qui ne m'empêche pas de dire franchement ce que je pense du livre à la personne qui m'a offert le livre, elle prend des risques, et moi je donne de mon temps !
Pour en revenir au livre, celui-ci a été une vraie bonne surprise, j'ai été happée par l'histoire, l'écriture est très fluide, le suspens est prenant, les personnages sont crédibles, et il y a une vraie touche de mystère teinté de romantisme qui a tenu mon cœur de midinette.
Par contre, j'ai été plutôt déçue par Le livre des Baltimore, la sauce a moins pris, le côté nombrilisme très français est revenue en force, Dicker a eu l'air d'avoir lâché tout son potentiel dans son précédent livre, et il n'aurait probablement jamais du essayer d'en faire une "suite".
Je réfléchirais à deux fois avant d'ouvrir une page de son prochain.
@Mordicus : je suis pour la beauté de la cédille en majuscule Ça a d'la gueule !
Pour en revenir au livre, celui-ci a été une vraie bonne surprise, j'ai été happée par l'histoire, l'écriture est très fluide, le suspens est prenant, les personnages sont crédibles, et il y a une vraie touche de mystère teinté de romantisme qui a tenu mon cœur de midinette.
Par contre, j'ai été plutôt déçue par Le livre des Baltimore, la sauce a moins pris, le côté nombrilisme très français est revenue en force, Dicker a eu l'air d'avoir lâché tout son potentiel dans son précédent livre, et il n'aurait probablement jamais du essayer d'en faire une "suite".
Je réfléchirais à deux fois avant d'ouvrir une page de son prochain.
@Mordicus : je suis pour la beauté de la cédille en majuscule Ça a d'la gueule !
Billiethefall- Messages : 29
Date d'inscription : 18/04/2017
Re: Joël Dicker
Après de minutieuses mais discrètes investigations, qui restent cependant assez limitées, je n'ai pas constaté que l'organisme hexagonal soit le seul à être pourvu d'un ombilic. Affaire à suivre ? Que pensent les Chosiens de cette spécificité nationale : supposée ou non ? Ça se discute ?!Billiethefall a écrit:le côté nombrilisme très français
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Joël Dicker
Mais il est suisse non ?
(faudrait préciser ce qu'on entend par nombril dans le papier mais ptet ben que oui, au moins un sentiment qu'on redoute quand on ouvre un livre "du moment" ?)
(faudrait préciser ce qu'on entend par nombril dans le papier mais ptet ben que oui, au moins un sentiment qu'on redoute quand on ouvre un livre "du moment" ?)
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Keep on keeping on...
Re: Joël Dicker
Repli sur soi franco-français ?
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Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Joël Dicker
Oui il est Suisse, peut-être qu'il est trop proche de la France ? Ou peut-être que les Suisses c'est comme les français ? Il est fort probable que je dise n'importe quoi ! Mais dans le Livre des Baltimore c'était vraiment très réflexion centré sur soi et ses petits sentiments, sans grande envolée, et surtout, ça manquait d'action, d'avancées, et c'était au final très cliché. Alors que dans le précédent, il avait réussi à tenir l'équilibre.
Billiethefall- Messages : 29
Date d'inscription : 18/04/2017
Re: Joël Dicker
Sait-on vraiment ce qui se passe ailleurs? Sauf à être bilingue, ce qu'on lit des littératures étrangères est passé au filtre du bon vouloir des éditeurs.
Je ne suis pas sûre que les Suisses apprécieraient !
Billiethefall a écrit: Ou peut-être que les Suisses c'est comme les français ?
Je ne suis pas sûre que les Suisses apprécieraient !
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Joël Dicker
Je ne connais pas des masses leur littérature mais j'en lis et pour le peu que j'en connais, et du pays... ça se ressemble beaucoup c'est vrai (illusion de la langue pour les francophones ?) mais c'est très différent. (Et quand ils ont décidé de démanger généralement c'est réussi !)
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Keep on keeping on...
Re: Joël Dicker
topocl a écrit:Sait-on vraiment ce qui se passe ailleurs? Sauf à être bilingue, ce qu'on lit des littératures étrangères est passé au filtre du bon vouloir des éditeurs.Billiethefall a écrit: Ou peut-être que les Suisses c'est comme les français ?
Je ne suis pas sûre que les Suisses apprécieraient !
J'avais prévenu que j'étais en train de dire n'importe quoi.
Billiethefall- Messages : 29
Date d'inscription : 18/04/2017
Re: Joël Dicker
Et "Les derniers jours de nos peres", quelqu'un a lu ? (trouvé et pris dans ma boite à livre)
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
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