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Visiteur occasionnel, épisodique ou régulier pourquoi ne pas pousser la porte et nous rejoindre ou seulement nous laisser un mot ?

Après tout une communauté en ligne est faite de vraies personnes, avec peut-être un peu plus de liberté dans les manières. Et plus on est de fous...


Je te prie de trouver entre mes mots le meilleur de mon âme.

Georges Brassens, Lettre à Toussenot

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Philippe Lançon

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Message par Bédoulène Dim 2 Avr - 11:18

Philippe Lançon
(Né en 1963)

psychologique - Philippe Lançon Philip10

Philippe Lançon est un journaliste et écrivain français né en 1963 à Vanves.

Est diplômé du CFJ (promotion 1986), est journaliste au quotidien Libération, chroniqueur et critique littéraire, avec une passion particulière pour la littérature latino-américaine. Il a longtemps tenu la chronique Après coup consacrée à la télévision, et a participé au lancement des pages Portrait.

Il est également chroniqueur pour l'hebdomadaire Charlie Hebdo et à partir de fin 2014 devient un membre de la tribune « théâtre » du Masque et la Plume sur France Inter.

Le 7 janvier 2015, il est gravement blessé au cours d'un attentat contre Charlie Hebdo, ce qui l'amène à subir une intervention chirurgicale lourde de quatre heures au niveau du visage. Il subira jusqu'à 13 opérations de la mâchoire.

Publications

Monographie sur l'artiste Jean Daviot
Philippe Lançon (sous le pseudonyme de Gabriel Lindero), Je ne sais pas écrire et je suis un innocent
Philippe Lançon, Les îles
L’Élan

_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène
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Message par Bédoulène Dim 2 Avr - 11:21

psychologique - Philippe Lançon 41axar10

Les Îles


"J'avais passé une partie exagérée de ma vie à juger les autres. C'était une manière efficace de ne pas les comprendre, de ne pas m'oublier en m' échauffant  ; il était temps de nous laisser, eux et moi, à la liberté et au silence du récit."

Mais ce récit s'il est forcément, puisque décidé, en liberté, celle de l' écrivain et celle de l'homme, son silence raisonne de nombreuses voix, la sienne et celles des personnages qu'il côtoie au gré de sa vie et des nombreuses digressions qui la jalonnent. Car sa vie ne semble faite que de digressions  (au temps, aux lieux, aux sentiments, aux amours,  à la mémoire) : apport ou prélèvement ? les deux certainement.

Il a donc besoin de consolation et ce rôle sera celui de Cuba, l'île que le lecteur découvre au travers des personnages qui y vivent ou la visitent pour le meilleur ou le pire.

L'auteur nous amènera en voyage à Hong-Kong où il a séjourné à plusieurs reprises et qui est  l'île de l'enchantement et pourtant j'ai le sentiment qu'il préfère se consoler à Cuba ; à force de digressions il ne reconnait plus sa vie, s'il l'a jamais connue ? ses amies le trouvaient d'ailleurs immature.

Les îles dans ce récit sont décors, la pièce se joue sur la scène de la vie, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie...........

L'auteur s'est perdu souvent dans et par amour, mais s'est récupéré dans les amitiés, féminines tout spécialement.



La plume est affûtée, elle fait parfois des pâtés (certains détails de ses joutes sexuelles, inutiles à mon sens) les mots bien pesés, sans empathie toutefois (il n'aime pas cette qualité vulgarisée) donc je n'en userais pas avec lui, mais je lui accorde mon intérêt.


C'était tout de même une bonne lecture, et j’ai apprécié particulièrement les portraits des femmes

Ainsi que le personnage de « Rimbaud ».


(message récupéré)


mots-clés : #biographie #insularite #pathologie


Dernière édition par Bédoulène le Dim 13 Aoû - 15:07, édité 1 fois

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Message par bix_229 Dim 2 Avr - 15:52

Merci pour ce fil, Bédou ! J' aime beaucoup cet écrivain et journaliste.
Et plus encore depuis qu' il a été gravement blessé dans l' attentat contre Charlie Hebdo.
Il a eu la machoire fracassée par une balle de kalachnikov, et sa vie est un calvaire toujours
recommencé entre greffes, opérations, kiné...
Mais il est infiniment reconnaissant à ses soignants : chirurgiens, infirmières, kiné...
C' est un homme nouveau, fragilisé, traumatisé, mais toujours interessant et original.
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Message par bix_229 Dim 2 Avr - 16:08

psychologique - Philippe Lançon Iles1010

LES ILES


"C'est l'histoire d'une femme élégante et éduquée, avocate, avocate à Hong Kong, et qui devient folle lors d'un voyage à Cuba.
C'est l'histoire de l'effet de cette folie sur celui qui la conte et l'imagine : ses souvenirs, ses amours, ses amis, ses rêveries.
C'est l'histoire d'un homme dont le cœur est attaché à ces deux îles où rien n'aurait jamais dû le conduire, sinon l'obscur et capricieux désir de vivre l'instant, de n'en plus sortir, de l'écrire et d'aimer.
C'est l'histoire de gens qui vivent à Hong Kong, à Paris, à Cuba, en Inde. Ils  sont seuls et voyagent parce qu'ils sont seuls. Ce sont eux les îles."


Je n'ajouterai pas grand chose au commentaire de l'auteur. J'ai lu ce livre d'un trait, comme tétanisé.
C'est un livre plein de douleurs, de rencontres et de séparations, d' amours qui vous éblouissent et n'en finissent plus de vous hanter par la suite.
De dépression en dépression, de solitude et d'incompréhension, de relations de pouvoir. Et aussi de passions mal éteintes et qui brûlent encore.
Je ne sais pas vraiment pourquoi ce livre m'a tellement touché. Je pourrais essayer de le dire. Au besoin d'inventer. Mais ce serait alors  une forme de mensonge.
Ma réaction est totalement subjective et je ne trouve pas les mots pour le dire.
La seule chose dont je suis certain, c'est que j'ai été conduit de bout en bout par le style.
Il y a dans ce style-là, le goût, la saveur et la plénitude de la langue française.

Récupéré





Ce qui m'a touché le plus, -et je n' arrive toujours pas à le définir concrètement- c' est que, de bout en bout, j'ai été pris dans ce livre comme rarement dans mes lectures.
Touché, ému. Un peu comme si l'auteur me racontait personnellement cette histoire, et toutes ces histoires, qui sont sa vie.
Et bien entendu, il me faisait parager ses voyages -moi qui ne suis pas voyageurs- Et ses souvenirs tellement liés à la femme qu'il aimait et qui l'obsèdent parce que, lumineux, intenses, ennivrants, mais passés.
La recherche du temps perdu est pavée de toutes ces iles qui nous ont reliés à d' autres îles/solitudes et nous donnent l'impression d'être uniques, immortels.
Même si le ver du doute nous rongeait la nuit et que la clarté du jour le chasse...
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Message par bix_229 Dim 2 Avr - 16:16

J'ai perçu l'hostilité qu'il ressent contre les journalistes. Il a la dent dure. Mais contre lui-même aussi.
Par contre, il défend ses amis même dans leurs pires moments. Y compris ce banquier qu'il apprécie parce que sa vie est ratée et qu'il évoque devant lui ses rêves enfuis.
Et les femmes tout le temps. Surtout celles qu'il aimées et notamment sa femme cubaine que rien ni personne n'ont remplacée.
En fait, il le dit quelque part, il est très influencé par les moralistes. Et il leur doit son style, sobre et précis. Sans doute aussi leur lucidité et leur pessimisme.
C'est cela qui m'a touché. C'est un homme blessé et sans grande illusion.
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Message par Chamaco Dim 2 Avr - 17:26

J"ai commencé les îles. Phénomène bizarre, cela fait deux fois que je me plonge dans ce bouquin, la première j'ai l'impression que si ma lecture n'avait pas été interrompue par une activité autre j'aurai pu le lire d'une traite malgré ses 383 pages, et là l'ayant repris ce soir j'ai senti que la lecture dérapait, difficulté à entrer dedans, à suivre, impression de subir une logorrhée de mots, des histoires qui se succédent dont je ne vois pas le lien. L'écriture est belle, le débit appâte mais ce soir cela ne marche pas...Mais je suis curieux, je sais qu'il va aborder des sujets qui m'interessent, là on arrive à Hong-Kong après avoir parlé d'un banquier qui aurait payé son voyage, pourquoi il ne le sait pas, parlé aussi du monde de la presse de l'époque, qu'il appelle "le monde du papier peint" contre lequel il a une dent. Il a parfois des jugements lapidaires, tres durs, comme son jugement des photographes qu'il définit comme des imbéciles. Il me laisse supposer qu'il a une tres haute image de lui-même, est ce le cas..? Je ne sais c'est trop tôt pour le savoir je n'en suis qu'à la page 40...Si je puis m'avancer, pour lire Lançon il faut avoir l'esprit libre, dispos et avoir créé une bulle autour de soi, pas toujours facile.... A suivre…

c'est un livre qui se lit bien avec une foultitude de sujets abordés,il emploie notamment l'association d'idées pour conduire son discours, un exemple :
---des termes d'une lettre de Jad il relève le mot "chilly"(frais) qui l'amène à chili con carne, qui l'amène à un séjour en Bourgogne chez des amis avec au repas chili con carne, de là il développe sa relation d'amitié avec ces gens, pour au final revenir à chilly et la lettre de Jad...C'est un long monologue comme dans un film new-yorkais se passant à Greenwish village ou dans un polar de détective americains avec Philip Marlowe qui sentent la cigarette et les jolies femmes…

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je n'ai pas encore fini le livre "les îles" pour plusieurs raisons dont une tendance à me disperser, et d'autres (tristes), j'avance clopin-clopant (sans cloper de clopes mdr2 ) depuis une semaine environ, je termine l'épisode Hong-konguais et je ne suis plus tres loin de Cuba... cheers

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On a eu l'occasion d'en discuter sur d'autres fils (et je ne veux ni faire le moralisateur ni le donneur de leçons), mais attention à ne pas raisonner sur les relations humaines, les moeurs et coutumes de Cuba comme on le fait dans notre hexagone et tout ramener à notre vision des choses à l'occidentale. Avant tout Cuba est l'exemple d'un brassage de populations plus ou moins réussi, un mixage des religions (interpénétration des religions catholique et de la santeria), le mariage, le divorce, l'amour, les relations homme-femme dans cette île ne sont pas tout à fait les mêmes que les notres. Le rapport à l'argent, à la misère, au manque sont différents, notre pays a ses pauvres me direz vous et la misère est la même dans le monde entier (et patati et patata) oui mais là bas il n'y a pas d'aide de l'état, pas de samu social, un parti qui passe son temps à faire briller la belle vitrine servant à exporter ses doctrines, on cache ses pauvres comme on cache ses dissidents…

Alors l'amour dans tout cela...? Bin c'est selon, qu'on ait des racines judéo-chrétiennes héritées des espagnols conquistadores, des racines indiennes des premiers natifs taïnos, des racines asiatiques des travailleurs importés, des racines africaines des noirs africains, ou un peu de tout une tchatchouka tres belle à voir selon les mélanges..Ne pas oublier le climat, qu'est pas le notre, où l'on transpire beaucoup, se vêt léger, se dénude souvent… Et la musique et les danses qui ne sont pas les mêmes que par chez nous, dans ces pays là Monsieur on se frotte souvent et cela ne veut pas toujours dire que l'on s'aime… Et les paroles et les mots employés : carino(je ne saurai toujours pas comment on fait pour mettre l'accent tonique Twisted Evil ), mi cielo, mi amor,papito, mamy, papa, et ça ne veut pas dire qu'on va s'aimer ou que l'on est de la même famille...Quand on coupe la canne, recolte le tabac ou le café des journées entières on n'a peut être pas envie d'écouter un débat politique télévisé (qui n'existe pas là bas laugh )...Alors l'amour…?L es femmes...Les hommes...???? et bin faut prendre son temps, se planter souvent, Lançon parle d'une dizaine d'années ou plus de mariage avec Maryline (lu au hasard) et bien c'est déjà tres beau pour cette île où l'on divorce comme on respire, où il suffit de sortir dans la rue pour qu'il y ait des milliers de possibles...Voili voilou, j'espère ne pas passer pour un rabat joie doctrinaire alors que je serai plutôt rêveur-aventurier, mais comme disait Gabin "ça je le sais" laugh laugh  et je ne sais même pas pourquoi je vous dit tout cela..?Ah oui pour demander de la prudence dans l'établissement de la grille de lecture de ce bouquin..
Amitiés

-----------------------------------------------------------------------------------------------

Il aura fallu une nuit d'insomnie pour me remettre sur les rails avec le livre de Lançon. Je le recommande, mais il ne faut pas être pressé d'arriver à
Cuba, 180 pages bien écrites d'un dédale d'amitiés, de sentiments, de descriptions qui s'enchaînent au hasard des associations d'idées, heureusement que l'écriture est belle, qu'elle nous fait découvrir une ville connue que de nom Hong Kong, moderne et proche de la jungle à la fois.
S'en suit le recit du voyage catastrophique de Jun et Jad, voyage stéréotypé du touriste classique empruntant les routes balisées, avec cependant un bonus, les deux femmes se rendent de casa particular en casa particular. Pour qui ne connaît pas Cuba c'est du classique, mais du classique excellement détaillé par Lançon, on a droit à l'arrivée à l'aéroport où les formalités de douane prennent au moins une heure, aux deux parents qui se partagent leur taxi-casse croûte (tres bien rendu), le transport de cadeaux pour les cubains (les inévitables chaussures de préférence), la Casa Pepe dans la vieille havane (pas le meilleur choix Laughing )...Heureusement qu'il y a le passage sur l'électricien Candido qui installe des panneaux solaires au large des côtes et cet apparté sur Polo Montanez à Vinales (ce sont ses souvenirs personnels), s'en suivent les dinosaures, les mogotes dont il ne livre pas le nom mais suggère les formes, l'hotel Las Terrazas, le vol de l'argent de Jun par deux petits margoulin (trampa classique dans l'île où il vaut mieux ne pas montrer son argent) et la tourista avant d'arriver à Varadero.

Ce n'est pas l'idéal pour decouvrir l'île, mais c'est inevitable lorsque l'on y va pour la première fois, en tous les cas c'est tres bien écrit par Lançon qui enrobe le récit du voyage des deux femmes par des considérations personnelles , dont certaines tres intimes et là je comprend Bédoulène qui trouve cela inutile. Comment donner une opinion objective lorsque l'on a affaire à un ecrivain dont l'écriture est riche et belle mais dont le récit vous perd parfois si vous avez le tort d'être un tant soit peu inattentif, c'est ce qui m'est arrivé et là je suis perdu, obligé de revenir en arrière pour comprendre le pourquoi du comment de la narration des amours avec une Asturienne, que vient-elle faire là..? Il y a surement une raison mais coup de fatigue... Very Happy

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Je ne denigre pas ce livre, au contraire j'encourage à le lire, mais cela nécessite de la patience dans la lecture, et souvent j'en manque, faut pas être impétueux mon gars...Donc on arrive à Varadero et sans avoir lu ce passage, je pense qu'il va pas aimer... psychologique - Philippe Lançon 1390083676

-----------------------------------------------------------------------------------------------------
j'ai retrouvé un peu de mes experiences, un peu de ce que j'ai personnellement vécu, notamment du malecon, il le frequentait à hauteur de Belascoain nous nous y posions aussi à la tombée du soir pour regarder la mer et manger des manis (cacahuetes grillées)(Belascoain c'est une grande avenue qui si on la remonte de la mer vers l'interieur des terres vous mène vers la banlieue de San Miguel del padron où j'ai eu ma maison, avant de m'installer en banlieue je louais une casa près de Belascoain là où se trouve l'hopital Hermanos Ameijeiras, en face était un kiosque en plein air, une terrasse pour boire une bière et faire connaissance...Beaucoup de souvenirs...), et bien d'autres lieux, ma première tourista aussi mdr2 mdr2 , mais le corps se fait vite, plutot que d'aller à Varadero j'aurai conseillé les playas de l'este, c'est cubain et pas d'hotels, les havanais y vont en famille...Mais j'en aurai pour des heures, je reviendrai quand j'aurai avancé ce livre... Very Happy

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un lieu(le malecon) romantique pour les amoureux aussi, un observatoire et un miroir aux alouettes pour ceux qui rêvent de Miami ou d'ailleurs mais qui n'ont pas le droit à un passeport, un lieu pour les jeunes pour faire de la musique, un lieu pour les vieux pour faire de la musique ou l'écouter, un lieu pour les touristes en goguettes pour draguer ou pour essayer de comprendre l'âme cubaine, c'est le bruit des vagues à la lune avec les flons flons au loin en arrière fond, la fraîcheur qui tombe après une grosse journée de chaleur, des vagues poussées par le cyclone qui s'avancent de plus en plus loin sur la chaussée...c'est......ce qui n'a pas de mot….

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"Les îles" c'est le voyage vers la folie de Jad entraînant Jun, voyage qui dérape progressivement, par petites touches, et tout d'abord à Varadero, un lieu qui comme je le pensais ne plaît pas à l'auteur et pour le faire comprendre il joue d'un humour macabre :
"...Ils boivent des cocktails dans de grandes piscines qui se développent en pétales. Jamais elles ne fanent. Il arrive que leurs enfants se noient. Ils les repêchent en pleurant, les enterrent près des palmiers, et puis ils vont à une fête à thème pour leur rendre hommage. Ils les font revivre en se prenant pour eux. Plus tard, ils mettent la pancarte rouge sur la porte et ils en font d'autres avec du rhum et des livres de psychologie. Ils sont venus pour distraire leurs soucis, noyer leurs enfants, mais ils ne le savent pas, pas tout à fait."

-------------------------------------------------------------------------------

J'ai aimé ce passage :
"Les témoins signaient notre livre d'or à La Havane, sur le Malecon, dans ce chromo de pierres grises, nues, rongées par l'eau salée, aux marches des anciens palais et sur ce bord de mer d'une absolue sobriété qu'aucun désespoir ne pourrait jamais finir, puisqu'il avait tout précédé,. La mer posait dans le ciment émietté du muret, sans plages ni bars i attractions ni décors, veillant à étendre sur l'horizon ou par delà le fort en surplomb du Morro toutes sortes de lumières et d'écumes que la vie nettoyait , vers dix huit heures l'hiver et vers vingt heures l'été."
et la poésie photographique de celui ci :
" Rien de ce que la vie tropicale me donna n'évita leur tamis. Ce qui les traversa pour me rejoindre avait l'irréversible précision d'un crépuscule dans sa dernière minute sur le toit d'un immeuble populaire de La Havane : cet instant où la lumière, comme venue d'ailleurs pour s'étaler sur la ville et perforer de silence tout un concert de bruits, d'odeurs de café, impose à l'ordinaire ses aventures sensibles, avant de s'éteindre et de rappeler le livre au noir, à tout ce noir dont il sort et où il retourne."
psychologique - Philippe Lançon Octobr10

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Voilà, j'ai terminé ce matin au calme à une terrasse de la vieille ville, tres belle lecture au goût amère et sucré, beaucoup d'endroits connus, un partage d'idées (il connaît tres bien Cuba avec un oeil averti et surtout critique, cela se voit qu'il n'est pas tombé dans le piège des idées reçues et le sacre des idéologies si habituel malheureusement lorsque l'on dit connaître ce pays...), je dirai un dernier mot sur les hopitaux à Cuba (par expérience j'en ai connu trois et deux cliniques... pour des problèmes perso et l'accouchement d'une de mes belle-soeurs, ainsi que la blessure accidentelle d'un petit beau-frère..)

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(messages récupérés)
un grand merci à Bix... Very Happy


Dernière édition par Chamaco le Dim 2 Avr - 20:44, édité 1 fois
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Message par Bédoulène Dim 2 Avr - 20:36

je savais que tu viendrais sur le fil Chamaco, lecture partagée ! Smile

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Message par Chamaco Dim 2 Avr - 20:38

Wink
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Message par Plume Mer 21 Nov - 15:01

Bonjour à tous,

Je suis étonnée que personne n'ait mentionné Le lambeau de Philippe Lançon. Quelqu'un l'aurait lu? J'ai hésité à l'ouvrir, puis j'ai pensé le lire rapidement, comme un pansement qu'on ôte, et en fait, je m'y suis plongée tranquillement... Maintenant refermé depuis une semaine, la petite chambre des Invalides me manque...

Pour ceux qui auraient peur (ou qui attendent leur tour à la bibliothèque), je conseille de précéder sa lecture par La chambre des officiers de Marc Dugain...
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Message par topocl Dim 6 Jan - 13:08

Le lambeau

psychologique - Philippe Lançon Proxy103

Je ne vivais ni le temps perdu, ni le temps retrouvé ; je vivais le temps interrompu.

Le lambeau est la version de Philippe Lançon sur un événement qui a  bouleversé sa vie, après avoir bouleversé toute une nation. La part intime de cet événement après lequel rien n’a plus été pareil : l’attentat de Charlie Hebdo où, si la France et le monde y ont perdu une naïveté, une légèreté,  Philippe Lançon a perdu ses amis, son visage et ses dernières illusions : il s’est perdu lui-même, « un événement qui, dans ma propre vie, mettait le reste entre parenthèses »

C’est une année de reconstruction, entre humilité et obstination, par un homme qui n'a pas pu parler ni manger pendant des mois.  Il s'y réinvente dans une prose qui est très loin d’être journalistique, mais au contraire profonde, brillante, littéraire pour tout dire.  Philippe Lançon n'a aucun souci de de l’universel (il n’y entre même pas): pas de revanche, pas de haine, pas de réflexion convenu sur le fanatisme…. dans une attitude qu’il ne juge même pas utile de justifier:le propos n’est pas là.

Alors n’est-ce pas se regarder le nombril que de ne parler que de soi, de reconstituer au jour le jour, détail après détail, sans en lâcher aucun,  une lutte certes admirable mais ô combien personnelle ? Certains penseront cela. Pour ma part j’y ai surtout vu un partage dans une complète sincérité - qui n’empêche pas les jardins secrets. Voilà ce que c’est d'être un homme, cet homme-là, en lutte tel qu’il est, et est devenu, dans ses faiblesses et dans ses forces, tel qu’il nous le relate dans une impudique pudeur. Car ce livre à lui seul est un oxymore géant, une perpétuelle mise en confrontation de la nuance et de la subtilité, du sérieux et de l’humour, de l’homme et de l’enfant, de l’intellectuel virulent et du patient désarmé, du sachant et de l'ingénu.

C’est aussi un magnifique hommage à ceux qui l’ont aidé : les amis, la famille (dans une recomposition circonstancielle), bien sûr : les toujours-là et toujours-prêts. Mais aussi  les soignants, menés par Chloé, la chirurgienne charismatique, auprès desquels il a trouvé non seulement une technicité hors pair, mais aussi un nid protecteur et stimulant où se ressourcer, constituant pour lui une sorte de balai de dieux et de héros. Et les policiers qui l’ont sécurisé 24 heures sur 24, tout à la fois d’agresseurs potentiels que de ses visions de reviviscence terrorisantes (oui il le reconnaît lui-même un journaliste de Hara-kiri qui remercie ceux qu’il n’appelle plus des flics, c’est assez savoureux). Et puis, aussi Proust dont il lit et relit la mort de la grand-mère, Kafka écrivant à Milena, La Montagne magique de Mann et son enfermement cotonneux , Bach, et toutes ces lectures, ces films, ces musiques,  cette vie antérieure qu’il ne  reconnaît plus, dans ce grand chambardement de la personnalité, de la mémoire et de la cognition, mais qui fut nourrissante, affectivement culturellement, qui fait ce qu’il est quand même, et ce qu’il devient , et, alors même qu’il ne se connaît plus lui-même, lui donne un terreau comme tremplin.

« La réflexion sur ces choses n’apporte rien. C’est comme si l’on voulait s’efforcer de briser une seule des marmites de l’enfer, premièrement on échoue, et deuxièmement si on réussit, on es consumé par la masse embrasée qui s’en échappe, mais l’enfer reste intact dans sa magnificence. Il faut commencer autrement. En tout cas s’allonger dans un jardin et tirer de la maladie, surtout si elle n’en est pas vraiment une, le plus de douceurs possible. Il y a là beaucoup de douceurs. »Ces phrases [de Kafka] me servaient depuis lors de bréviaire, et même de viatique.

C’est un texte somptueux, par son humilité dans une démarche qui aurait vite pu être auto-promotionelle, auto-apitoyée, larmoyante, vainement égocentrique, et aussi par son écriture, sa richesse en humanité et en culture, son émotion et sa pensée.

Philippe Lançon apporte ici une réponse à cette question qui , peut-être, je ne sais pas, rôde parfois en vous : à quoi sert la littérature? N’est ce pas, entre autres, apporter une parole réfléchie, intense face à d’imbéciles agissements, à un monde qui se disloque, donner encore une petite foi en l’homme, fourmi agissante, pensante et créatrice face à l’obscurantisme obtus. Une preuve d'humanité résiliente, en quelque sorte.

j’ai senti de nouveau, mais avec une force inédite, qu’on mourrait un nombre incalculable de fois dans sa vie, des petites morts qui nous laissaient là, debout, pétrifiés, survivants, comme Robinson sur l’île qu’il n’a pas choisie, avec nos souvenirs pour bricoler la suite et nul Vendredi pour nous aider à la cultiver.


mots-clés : #autobiographie #identite #medecine #psychologique #terrorisme

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Message par Tristram Dim 6 Jan - 13:29

Il est dans ma PAL, et remonte (ne serait-ce que pour alimenter le fil "La littérature c'est koi").

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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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Message par topocl Dim 6 Jan - 15:57

Je savais que ça marcherait psychologique - Philippe Lançon 3761541388

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Message par bix_229 Dim 6 Jan - 16:01

Merci Topocl pour ce bel hommage.
Lançon a vu la mort de près et ce qui est presque pire, celle de ses amis à quelques pas de lui.
Riss, autre survivant, ajoute qu'il fallait en plus, si l'on était encore en vie, suspendre son souffle, pour que les tueurs aux aguets n'achèvent pas leur oeuvre de mort.
On n'oublie pas de tels faits, on ne s'habitue pas non plus. On continue à vivre parce que la vie vous pousse en avant. Et que craquer serait une victoire supplémentaire pour les terroristes.
Je pense que l'auteur a tiré le meilleur parti de ce qui lui est arrivé.
D'une situation extrême, totalement bouleversante, traumatisante.
Eviter la haine et le ressentiment et rendre grâce aux soignants, aux amis. A tous ceux qui, spontanément, d'un seul élan, sont descendus dans la rue en apprenant la nouvelle  de l'attentat. Sans se concerter, sans se poser de questions, mus par un mouvement quasi unique de solidarité immédiate qu'ils n'oublieront jamais.
Ignorant alors que l'horreur allais se reproduire ailleurs.
Autre décision, voir la vie et les humains d'une autre façon pas seulement restrictive et amputée, encore  et toujours menacée, et forcément souffrante (les séjours en hôpital sont toujours fréquents et à recommencer).


Dernière édition par Armor le Lun 21 Jan - 0:02, édité 1 fois (Raison : mise en page)
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Message par topocl Dim 6 Jan - 16:07

bix_229 a écrit:
A tous ceux qui, sponténément, d'un seul élan, sont déscendus dans la rue en apprenant la nouvelle  de l'attentat. Sans se concerter, sans se poser de questions, mus par un mouvement quasi unique de solidarité immédiate qu'ils n'oublleront jamais.
Ignorant alors que l'horreur allais se reproduire ailleurs.

C'est pratiquement ce dont il parle le moins.

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Message par Bédoulène Dim 6 Jan - 17:19

je crois que tu m'as convaincue topocl !

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Message par Nadine Dim 20 Jan - 20:02

Plume a écrit:Bonjour à tous,

Je suis étonnée que personne n'ait mentionné Le lambeau de Philippe Lançon. Quelqu'un l'aurait lu? J'ai hésité à l'ouvrir, puis j'ai pensé le lire rapidement, comme un pansement qu'on ôte, et en fait, je m'y suis plongée tranquillement... Maintenant refermé depuis une semaine, la petite chambre des Invalides me manque...

Pour ceux qui auraient peur (ou qui attendent leur tour à la bibliothèque), je conseille de précéder sa lecture par La chambre des officiers de Marc Dugain...
Merci Plume pour cette suggestion de transversalité. ça me fais penser à Shanidar qui aurait adoré que tu croises ainsi les approches.
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Message par Tristram Sam 7 Déc - 23:44

Chroniques de l’homme d’avant, avant 2015, la littérature ou des gagnants aux perdants _ à l'ombre de Houellebecq, et du second degré de Charlie Hebdo.
23' : https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins-2eme-partie/philippe-lancon-lecriture-et-la-vie?xtor=EPR-3

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Message par topocl Dim 3 Mai - 9:59

Le lambeau

Ai-je voulu cette histoire que l’attentat a détruite ? Ou l’ai-je rêvée jusqu’à ce qu’il me réveille ?

Sa misogynie, son ironie réactionnaire, tout cela ne me gênait pas : un roman n’est pas un lieu de vertu.

Je ne pouvais imaginer que mon oncle allait disparaître et je n’y croyais pas encore. Toute mon enfance si pâle et tous les moments qu’il nous avait donnés apparaissaient pour disparaître et j’ai senti de nouveau, mais avec une force inédite, qu’on mourait un nombre incalculable de fois dans une vie, des petites morts qui nous laissaient là, debout,
pétrifiés, survivants, comme Robinson sur l’île qu’il n’a pas choisie, avec nos souvenirs pour bricoler la suite et nul Vendredi pour nous aider à la cultiver.

Je ne vivais ni le temps perdu, ni le temps retrouvé ; je vivais le temps interrompu.

 (...)ceux qui semblaient mettre entre parenthèses un événement qui, dans ma propre vie, mettait le reste entre parenthèses ?

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Message par Bédoulène Dim 3 Mai - 10:30

aussi bonne lecture que la première fois ?

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