Jim Fergus
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Jim Fergus
Né de mère française et de père américain, Jim Fergus se passionne dès l'enfance pour la culture Cheyenne alors qu'il visite l'ouest du pays en voiture avec son père pendant l'été. Ses parents décèdent alors qu'il a 16 ans et il part vivre dans le Colorado où il poursuit ses études. Il vivra ensuite en Floride où il est professeur de tennis avant de revenir dans le Colorado en 1980. Il s'installe dans la petite ville de Rand, qui compte treize habitants, pour se consacrer exclusivement à l'écriture. Il publie en tant que journaliste de nombreux articles, essais ou interviews dans la presse magazine et collabore à des journaux. Son premier livre, A Hunter's Road, mémoire de voyage et de sport, paraît en 1992.
Wikipedia
Bibliographie en français :
Espaces sauvages (A Hunter's Road, 1992)
Mille femmes blanches (One Thousand White Women: The Journals of May Dodd, 1998)
La Fille sauvage (The Wild Girl: The Notebooks of Ned Giles, 2005)
Marie-Blanche (Marie-Blanche, 2011)
Chrysis, (The memory of love, 2013)
La Vengeance des mères
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Jim Fergus
Comme c'est un peu pour moi que ce fil de discussions sur Fergus a été ouvert, je me dois de remplir ma tâche courageusement.
Hors comme je ne suis pas forcément une grande oratrice, je vais juste dire :
Vous aimez les cow boys, les indiens, les états qui s'unissent et se désunissent, la conquête de territoires tout neufs, mais saccagés, des hommes et des femmes qui se cherchent, l'odeur du sable chaud et de la poussière qui vole, les femmes courageuses, et qui en veulent, c'est tout Fergus.
Du féminisme chez les cow boys. IYA.
Hors comme je ne suis pas forcément une grande oratrice, je vais juste dire :
Vous aimez les cow boys, les indiens, les états qui s'unissent et se désunissent, la conquête de territoires tout neufs, mais saccagés, des hommes et des femmes qui se cherchent, l'odeur du sable chaud et de la poussière qui vole, les femmes courageuses, et qui en veulent, c'est tout Fergus.
Du féminisme chez les cow boys. IYA.
Billiethefall- Messages : 29
Date d'inscription : 18/04/2017
Re: Jim Fergus
tu as commenté tous les livres là ?
je n'ai lu (il y a plusieurs années) que "Mille femmes blanches" beaucoup d'intérêt.
je n'ai lu (il y a plusieurs années) que "Mille femmes blanches" beaucoup d'intérêt.
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Jim Fergus
Mille femmes blanches et la vengeance des mères.
Billiethefall- Messages : 29
Date d'inscription : 18/04/2017
Re: Jim Fergus
Mille femmes blanches
En 1875, Little Wolf, un chef Cheyenne décide de rejoindre Washington pour faire une proposition assez incroyable au président Grant : il s'engage à livrer mille chevaux sauvages contre mille femmes blanches, en expliquant que les enfants étant toujours élevés par la tribu de la mère, les bébés qui naîtront de ces unions apprendront au contact de leur mère toutes les techniques blanches pour vivre sans les bisons. Ce qui apparaît comme lumineux ou franchement immoral, soulève un tolet à Washington et Grant entre deux hoquets (peut-être dus à son alcoolisme) quitte la salle scandalisé.
C'est sans compter sur le courrier de centaines de femmes prêtent à s'engager dans cette aventure folle. Le gouvernement fait un rapide calcul et se dit qu'un cheyenne apprivoisé vaut mieux qu'un cheyenne humilié. Dont acte. Seulement voilà, nous sommes loin des mille femmes blanches et il va donc falloir aller recruter dans les prisons et les asiles un peu de chair toute rose.
C'est ainsi que nous découvrons May Dodd, une femme enfermée dans un asile et qui pense échapper à l'horreur blanche en nomadisant avec les cheyennes.
Si le Journal de May Dodd permet au lecteur de découvrir mille et une facettes de la vie indienne, des relations (souvent basées sur des incompréhensions) entre les armées blanches et les tribus qu'elles tentent de parquer (soit disant pour les protéger mais en réalité pour mieux pouvoir les surveiller), j'avoue ne pas avoir été touchée par l'écriture extrêmement naïve de Jim Fergus.
Le texte n'est pas désagréable à lire, il gratte fort justement aux endroits qui font mal (le rapport aux femmes, à la sauvagerie, aux rituels, au respect de l'autre) mais l'ensemble est englué dans une sorte de mélasse un peu pâteuse, qui ne parvient pas à emporter la lecture.
Pas mal de fond mais pas assez de forme...
mots-clés : #historique #journal #minoriteethnique #Amérindiens
shanidar- Messages : 1592
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Jim Fergus
C'est "façon récit de captivité" ou ... choral ?
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Re: Jim Fergus
C'est façon Journal de bord, tenu au jour le jour (pas du tout choral)
shanidar- Messages : 1592
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Jim Fergus
OK. Merci. C'était une question de curiosité des modes américaines.
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