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José Maria Arguedas

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Message par Bédoulène Dim 4 Déc - 17:57

José Maria Arguedas (1911-1969)

captivite - José Maria Arguedas Josy10

José Maria Arguedas Altamirano est un écrivain, un anthropologue et un universitaire péruvien né le 18 janvier 1911 à Andahuaylas (Apurimac) et mort, par suicide, à Lima en 1969.
José María Arguedas (1911-1969), écrivain et ethnologue péruvien, est l'une des figures majeures de la littérature latino-américaine du xxe siècle. Promoteur d'un métissage des cultures andine d'origine quechua et urbaine d'origine européenne, il est considéré comme une des figures emblématique du Pérou contemporain.

Fils naturel d’un avocat itinérant Victor Manuel Arguedas Arellano, Cuzqueño et de Doña Victoria Altamirano Navarro, femme distinguée de San Pedro en Andahuaylas (Pérou). À la mort de sa mère il reste avec sa grand-mère paternelle, son père se remarie avec une riche veuve qui avait aussi des enfants. Il sera victime des mauvais traitements de sa marâtre1. Sa marâtre l'obligait à dormir avec les indiens. C'est auprès d'eux qu'il découvre la culture et la langue quechua. Il poursuit des études de Lettres à l’université San Marcos tout en militant pour la cause des républicains espagnols. Il passe près d’un an en prison pour avoir participé à une manifestation antifasciste (1937-1938).

Au cœur de l’œuvre de José María Arguedas se trouvent trois romans : Yawar Fiesta, 1941 (traduction française Yawar Fiesta : La fête du sang, 2001) ; Los ríos profundos, 1958 (traduction française Les Fleuves profonds, 1966), Todas las sangres, 1964 (traduction française Tous sangs mêlés, 1970) et un roman-journal posthume non traduit en français El zorro de arriba y el zorro de abajo, 1971).

José María Arguedas est aussi l’auteur de poèmes, de contes et de récits : La agonía de Rasu Ñiti (1962) et Amor mundo (1967). Deux de ses contes ont également été traduits en français : La amante de la culebra et La amante del cóndor, 1949 (traduction française L’amante de la couleuvre et L’amante du condor, 1966). Son expérience de la prison fournira le thème d’un roman, El sexto (1961).
José María Arguedas a poursuivi une carrière d’ethnologue qu’il aborde par le biais du folklore et de la tradition orale. C’est ainsi qu’il recueille des chants populaires qu’il recrée sous forme écrite en quechua et en traduction espagnole Canto kechwa (1938). Il traduit en espagnol un classique de la tradition quechua sous le titre A nuestro padre creador Túpac Amaru (1962) et rédige de nombreux poèmes à la fois en quechua et en espagnol qui seront publiés à titre posthume sous le titre de Katatay y otros poemas (1972).
Son engagement le pousse à reprendre ses études universitaires. Il obtient en 1957 un diplôme en ethnologie et soutient en 1963 une thèse de doctorat consacrée à la comparaison entre les communautés précolombiennes du Pérou et celles d’Espagne. Celle-ci sera publiée sous le titre Las comunidades de España y el Perú (1968). Élève de l’historien et anthropologue indigéniste Luis E. Valcárcel, Arguedas a souvent été classé dans cette tendance politique et littéraire, bien qu’il en ait lui-même récusé l’étiquette. Dans la mesure où Arguedas écrit directement en quechua et, même dans ses œuvres en castillan, dans une perspective quechua, on peut dire qu’il a dépassé l’indigénisme traditionnel.
Toute l’œuvre de José María Arguedas est marquée par la dualité linguistique et culturelle entre l’espagnol et le quechua. Toujours fidèle à la tradition quechua de son enfance, il a vécu l’expérience du Pérou divisé entre monde andin indien et dominé et monde côtier hispanophone et dominant. N’étant jamais tout à fait parvenu à surmonter ce déchirement culturel, malgré sa réussite professionnelle et souffrant de dépression nerveuse, il se suicide en 1969. Sa fin tragique en a fait le symbole à la fois de tous les clivages de la société péruvienne et de la nécessaire réconciliation qu’il a prônée dans son œuvre, mais si difficilement vécue dans sa chair.
 source : wikipedia

Bibliographie : (ouvrages traduits en français)

Fête du sang, 1941 (traduction 2001)
Diamants et silex, 1954 (traduction 2012)
Les Fleuves profonds, 1956 (traduction 1966)
El Sexto, 1961 (traduction 2011)
Tous sangs mêlés, 1964 (traduction 1970)

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Message par Bédoulène Dim 4 Déc - 17:58

captivite - José Maria Arguedas Cvt_le10

Les fleuves profonds

Bien que ce ne soit pas un roman autobiographique, il transmet beaucoup de sa vie dans ce livre.

L’histoire se déroule au Pérou, dans la région de l’Apurimac,  ville de montagne avec à ses pieds la rivière Pachachaca.

Le narrateur de ce récit est un adolescent qui est placé par son père – avocat pauvre itinérant à la recherche de l’habitation idéale, qu’il ne trouve pas et qui a du à plusieurs reprises confier son fils alors  qu’il  était persécuté par les politiciens – C’est dans la ville d’Abancay que cette fois l’avocat confie Ernesto au Collège religieux, l’adolescent devra non seulement étudier mais aussi faire l’apprentissage de la vie en société.

L’écriture est poétique, l’ambiance est envoûtante à l’image de la religiosité qui impreigne toutes les actions, les pensées, les jours et les heures dans le collège mais aussi dans la ville et les environs .

Au fil du temps, les traditions Quechua et catholiques apportées par les Castillans ont fini par s’entremêler et c’est  ce qui rend étrange mais prégnante  la religiosité. Ernesto parlant couramment le Quecha profite des deux courants religieux et  s’adresse souvent  à la Nature pour demander son appui et le pouvoir qu’il lui prête .

Tous les évènements qui se déroulent dans la ville (émeute, maladie, morts) sont propices à l’ apprentissage de l’adolescent  qui comme le remarque le Père Directeur du collège, dont les actions et paroles n'ont pas toujours le crédit d 'Ernesto,  sait voir les ombres des choses et des gens.

Il y a aussi la souffrance liée aux pauvres gens, aux Péons, dans ce récit.

Malgré tout c'est un récit très vivant, comme le sont les adolescents  dans leur amitié  et  leurs ressentiments, l' activité des "chichérias" et des promenades du dimanche.

Ernesto fait un peu figure de justicier quand il fustige ceux  qui ne contrôlent pas l’ ardeur de leur âge et se servent de la femme folle qui vit au collège.

C’est une très bonne lecture servit par une belle écriture,  au gré des chants des hommes et de la nature, des musiques. Profonds sont les ressentis que je garderai de ce livre, mais surtout de l’auteur que je souhaite encore lire.

Un grand auteur Péruvien à connaître !

Extraits

"Je me précipitais vers la deuxième cour pour dire adieu au petit arbre. Devant ces branches rabougries, ses fleurs mauves et rares, j'eus peur de Cuzco. Le visage du Christ, la voix de la grande cloche, l'effroi qui régnait sur le visage de l'Indien, le Vieux agenouillé dans la cathédrale, même le silence de la rue Loreto, tout cela m'oppressait. Nulle part il ne pouvait y avoir plus de souffrance humaine. Mais nous partions."

" Le jour où nous arrivâmes, les cloches sonnaient. Il était quatre heures de l'après-midi. Toutes les femmes et la plupart des hommes étaient agenouillés dans la rue. Mon père mit pied à terre et demanda à une femme la raison de ces prières dans la rue et de ces carillons. La femme lui dit qu'on était en train d'opérer le père Limarès, saint prédicateur d'Abancay et directeur du collège. Mon père me fit descendre de cheval et agenouiller auprès de lui. Nous restâmes près d'une demi-heure à prier sur le trottoir."

"Mais moi aussi, souvent je suivis les grands dans la cour intérieure et je me contaminai en les regardant. Ils étaient semblables aux démons et aux monstres de cauchemar qui agitent leurs bras et leurs pattes velues."

"Vends le moi, vends le moi ! criai-je à Antéro.
- Avant qu'on ait pu m'en empêcher, je me jetai sur la toupie, la longue pointe et les yeux ouverts au fer rouge lui donnaient un air irréel. Pour moi c'était un être nouveau, une appartion au sein d'un monde hostile, un lien entre moi-même et cette cour tant détestée, cette vallée languissante, ce collège."

« Qu’est-ce qu’elle peut faire la troupe ?
- Je ne sais pas, petit. Ils feront peur aux métisses et aux Indiens. Peut-être qu’ils tueront quelqu’un pour l’exemple.
- pour l’exemple ?
- Dona Félipa a mis les gendarmes en fuite.
« Pour l’exemple ? » c’était une vieille expression que j’avais entendue tout enfant dans les petits villages. Ca vous glaçait le sang.

« Palacios était intarissable quand il parlait des morts et des damnés. Après l’avoir entendu nous allions trembler dans nos lits comme au fond d’un abîme gelé. »

« Le Père les flattait comme il flattait les puissants de la vallée. Il était très habile avec cette catégorie de gens : il savait choisir les mots et les gestes.  J’étais très sensible à l’intention que les gens mettaient dans leur voix : je comprenais tout. J’avais grandi parmi des personnes qui se haïssaient entre elles, tout en me détestant et elles ne pouvaient pas toujours brandir des gourdins, se battre ou exciter les chiens contre l’ennemi. Elles recouraient aussi aux paroles qui sont un venin, doux et puissant. »

« Les gens poursuivaient les poules qui caquetaient dans les cours et leurs lançaient des pierres ou des bûches. Ils tuaient croyant qu’elles caquetaient de joie parce qu’elles portaient la mort dans leur ventre. »


"message rapatrié"

mots-clés : #initiatique #religion


Dernière édition par Bédoulène le Sam 1 Juil - 7:45, édité 1 fois

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Message par Bédoulène Mar 23 Mai - 15:15

captivite - José Maria Arguedas Sm_97810


El Sexto

C' était la plus grande prison de Lima,  sous la dictature de Benavides, dictature avec la complicité des gringos.   Y est interné pour avoir participé à une manifestation antifasciste le jeune étudiant Gabriel.

El Sexto c'est l'enfer, avec 3 niveaux de "pêcheurs" : au rez de chaussée les assassins, les clochards, ceux qu'on appelle la lie, au 2ème niveau les droits communs mais aussi des innocents objets de délation, au 3ème niveau "le paradis" les politiques.

Gabriel se retrouve dans la cellule d'un vieux Communiste, chef de file des mineurs, que tous respectent, même les Apristes. (Apristes et Communistes adversaires politiques)

Le sexe, la drogue, l'argent sale, la perversion, les exactions commises par et sur des prisonniers avec l'aval de l'administration corrompue qui règne au sein même de la prison avec la  collaboration de  deux assassins notoires.

Le récit est composé essentiellement par des dialogues  entre les prisonniers.

Tout est vu, entendu dans El Sexto car la construction ne permet aucune intimité, même pour les sanitaires ;  les prisonniers à tous les niveaux sont visibles par tous.

Quand un prisonnier quitte El Sexto c'est principalement quand la mort l' emporte pour l'amener à un  niveau, en quelque sorte libérateur.

Quelques gestes, quelques mots de compassion et d'aide prouvent tout de même qu'il y a encore de l'humanité dans certains.

Cette deuxième lecture d'Arguedas me confirme que c'est un auteur incontournable du Pérou.

extraits

"Haïr, haïr comme qui dirait un ouvrier, ce sera peut-être nécessaire, mais mon coeur n'y arrive pas. Je hais ces maudits gringos et je mourrais en luttant ontre eux ! Mais un responsable ouvrier dans l'erreur, je ne lui en veux qu' au moment de sa trahison ; après ça me passe. Je les vois souffrir exactememnt comme moi : les gringos et les contremaîtres leur crachent dessus tout pareil."

"Quel est l' idéal, frère Càmac, qui guide nos exploiteurs et nos tyrans, eux qui traitent les métis et les Indiens de la Côte et de la Sierra comme des bêtes, et qui voient et entendent, parfois, de loin et avec dégoût, ces musiques et ces danses où s'exprime notre patrie telle qu'elle est, dans sa grandeur et sa tendresse ?"

"Ils tournaient autour des marmites et du noir. Les plus faibles restaient fréquemment les mains vides et même lorsqu'ils parvenaient jusqu'au noir e obtenaient une louche de bouillie dans les mains ou dans un papier sale, ils n'arrivaient pas à courir assez vite pour échapper aux plus forts. Ils avalaient leur ration en courant. Ils enfournaient les haricots avec le carton, le papier, n'importe quoi, ou ils se mordaient les doigts.Ils n'avaient pratiquement pas le temps de mâcher. Les plus forts les suivaient ; ils leur ouvraient les mains pour prendre les restes ; il les léchaient ; et si, dans sa fuite le clochard poursuivi laissait échapper tout ou partie de sa ration, lui et son poursuivant se mettaient à lécher le sol."

"Monsieur dit l'enfant au Piurano. Je ne vais pas rentrer au village. Je vais attendre par Dieu !
Il s'est signé et il est passé dans la grande cour. Nous l'avons vu s'éloigner, boitant, petit, sans chapeau.

- l'anneau a réapparu dit le noir. Nous ici ont en a forcé un autre.
Le Piurano s'est rapproché jusqu'à ce que son ventre touche presque celui du noir.
- Répète moi ça charognard ! lui a-t-il crié. Répète moi ça charognard de merde !

Nous ne quittions pas des yeux les mains du noir. Celui-ci a marmonné quelque chose ; son visage était couleur de cendre."




mots-clés : #captivite #criminalite #regimeautoritaire


Dernière édition par Bédoulène le Jeu 14 Sep - 10:21, édité 3 fois

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Message par topocl Mar 23 Mai - 15:41

El Sexto  

captivite - José Maria Arguedas Sm_97810

C'est  sous la forme d'un roman que José-Maria Adidas a décidé de nous relater son expérience d'incarcération dans la terrible prison El Sexto, sous la dictature péruvienne.

Trois étages ( les assassins, les droits communs, les politiques), interfèrent en gardant leurs distances dans cette zone de crasse, misère, violence, homosexualité « faute de mieux », où les caïds  sont rois, où la provocation est un mode de communication. Les politiques, caparaçonnés de leur mépris pour les délinquants, caricaturent leurs prises de position pour s’épuiser en vains colloques, plus destinés à détruire l’ennemi (communistes et apristes s'opposent) qu'à construire une reprise en main de leur destin. Dans cette cour des Miracles où l'arbitraire règne, dévastateur, Gabriel, jeune étudiant révolté, essaie de faire entrer une pointe d'humanisme salvateur.

"Tu es un rêveur, Gabriel. Tu n'apprendras jamais à faire de la politique. Tu as de l' estime pour les personnes, pas pour les principes."

J'ai une petite réserve sur la forme (texte original ou traduction?):  j'ai trouvé le texte parfois obscur, confus, ne sachant toujours qui est qui, qui dit quoi, de qui on parle, et confrontée à des dialogues par trop allusifs. Il n'empêche, Arguedas nous offre un panorama aussi impressionnant qu'oppressant , qui prend parfois la forme d'une tragédie grecque : des maîtres-nageurs tout puissants et cruels, des sujets paralysés face à leur destin infâme, des palabres sans fin, des épreuves à n'en plus finir, de douloureux chants de détresse, et un jeune héros au cœur encore pur...

(commentaire récupéré)

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Message par Tristram Mar 23 Mai - 20:53

« − Quand on est petit et qu’on entend des grandes personnes pleurer comme ça, le cœur se serre, la nuit est noire et on est oppressé pour toute sa vie. »
José Maria Arguedas, « Les fleuves profonds », IX

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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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