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Don Siegel

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Message par animal Lun 3 Juil - 20:04

Don siegel
(1912-1991)


Don Siegel Don-si10

Don Siegel, né Donald Siegel le 26 octobre 1912 à Chicago en Illinois et mort le 20 avril 1991 à Nipoma en Californie, est un réalisateur et producteur américain.

Il fut le mentor de Clint Eastwood qui lui dédia son film Impitoyable (1992).

Don Siegel débute sa carrière en 1934 comme monteur pour la firme Warner Brothers et travaille notamment sur le classique Casablanca de Michael Curtiz. En 1945, il réalise deux courts-métrages qui remportent chacun un Oscar du meilleur film documentaire Hitler Lives et du meilleur court-métrage de fiction Star in the Night.

Il dirige son premier long-métrage, le film noir The Verdict en 1946 et quitte la Warner en 1949. Au cours des années suivantes, des films comme Les Révoltés de la cellule 11 (Riot in Cell Block 11, 1954), L'Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the body snatchers, 1956), son seul film de science-fiction et L'Ennemi public (Baby Face Nelson, 1957) lui permettent d'asseoir sa réputation de solide réalisateur de films d'action.

Pendant les années 1960, il dirige notamment Les Rôdeurs de la plaine (Flaming Star, 1960), western dans lequel joue Elvis Presley, et À bout portant (The Killers, 1964), film noir inspiré d’une nouvelle d'Ernest Hemingway déjà adaptée au cinéma par Robert Siodmak. Le film est tourné pour la télévision, mais jugé trop violent pour être télédiffusé, il est distribué en salles.

En 1968, Don Siegel fait la rencontre de Clint Eastwood avec qui il travaillera sur cinq films et connaîtra le succès à la fois commercial et critique; cette série de films comprend le polar Un shérif à New York (Coogan's Bluff, 1968), transposition d'un personnage de western à l'époque contemporaine, un diptyque de westerns, Sierra torride (Two Mules for Sister Sara, 1970), comédie picaresque avec Shirley MacLaine et Les Proies (The Beguiled), film cynique sur fond de guerre de Sécession, à nouveau un polar avec L'Inspecteur Harry (Dirty Harry, 1971), le film le plus célèbre et le plus controversé de sa carrière. En 1976, il tourne le western Le Dernier des géants (The Shootist), seule collaboration personnelle avec John Wayne et chant du cygne de l’acteur, puis travaille avec Clint Eastwood une dernière fois en 1979 pour L'Évadé d'Alcatraz (Escape From Alcatraz, 1979), suspense carcéral. Le réalisateur aura un impact décisif sur la carrière de Clint Eastwood en tant que réalisateur, lui donnant l'impulsion de passer derrière la caméra et apparaissant même comme acteur dans son premier film. En 1982, il réalise son dernier film Jinxed !, pendant le tournage duquel il s’entend mal avec la vedette Bette Midler et est victime d’une crise cardiaque. À sa sortie, le film reçoit un accueil critique défavorable.

Source : wikipedia.org

Filmographie :

1945 : Star in the Night (court métrage)
1945 : Hitler Lives (court métrage documentaire)
1946 : The Verdict
1949 : Night Unto Night
1949 : Ça commence à Vera Cruz (The Big Steal)
1952 : The Doctor (série TV)
1952 : Duel sans merci (The Duel at Silver Creek)
1952 : No Time for Flowers
1953 : Count the Hours
1953 : China Venture
1954 : Les Révoltés de la cellule 11 (Riot in Cell Block 11)
1954 : Ici brigade criminelle (Private Hell 36)
1955 : An Annapolis Story
1956 : L'Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the Body Snatchers)
1956 : Face au crime (Crime in the Streets)
1957 : L'Ennemi public (Baby Face Nelson)
1958 : Spanish Affair
1958 : The Lineup
1958 : The Gun Runners
1959 : Le Secret du Grand Canyon (Edge of Eternity)
1959 : Hound-Dog Man
1960 : Les Rôdeurs de la plaine (Flaming Star)
1962 : L'enfer est pour les héros (Hell Is for Heroes)
1964 : À bout portant (The Killers)
1964 : The Hanged Man (TV)
1967 : Stranger on the Run (en) (TV)
1968 : Police sur la ville (Madigan)
1968 : Un shérif à New York (Coogan's Bluff)
1969 : Une poignée de plombs (Death of a Gunfighter), réalisé avec Robert Totten
1970 : Sierra torride (Two Mules for Sister Sara)
1971 : Les Proies (The Beguiled)
1971 : L'Inspecteur Harry (Dirty Harry)
1973 : Tuez Charley Varrick ! (Charley Varrick)
1974 : Contre une poignée de diamants (The Black Windmill)
1976 : Le Dernier des géants (The Shootist)
1977 : Un espion de trop (Telefon)
1979 : L'Évadé d'Alcatraz (Escape from Alcatraz)
1980 : Le lion sort ses griffes (Rough Cut)
1982 : La Flambeuse de Las Vegas (Jinxed !)

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Message par animal Lun 3 Juil - 20:51

Don Siegel Dirty-10
Dirty Harry / L'Inspecteur Harry (1971)

Film passage obligé d'un genre, d'une époque, d'un acteur et sans doute le plus connu du réalisateur. Une histoire horrible de serial killer, inspiré directement du "Tueur du Zodiaque" (qu'on retrouve entre autres, mollement, dans le Zodiac de Fincher) qui demande une rançon à la ville sans avoir l'air de vouloir s'arrêter de tuer. Après lui un policier monolithique que rien n'arrête, "aux méthodes limites" pour reprendre une expression bateau.

Cette image d'ailleurs est celle qui écrase le film. Film de justice arbitraire contre un système trop coulant et inapte à protéger les innocents. Une image qui colle au film et qui colle à l'acteur, Eastwood et son .44 Magnum... et sa punchline "Do I feel lucky ?".

Néanmoins San Francisco cosmopolite et vivante par opposition à une ambiance nocturne poisseuse et dangereuse et entre les deux le personnage du policier abruti par la violence de son univers, la pression humaine de son travail d'éboueur de la société (si on veut, explication du surnom : tous les plans pourris sont pour lui) et qui continue en s'efforçant d'user de cette même ou presque même violence de façon dépassionnée, avec une pointe de cynisme.

A le revoir (restauré ?) il y a des images très bien fichues avec des couleurs qui cartonnent et ça ne gâte rien. Mais toujours, à chaque vision, la violence reprend le dessus de façon écrasante, de toute façon c'est un des thèmes envahissant de la filmographie de Don Siegel, autant que son usage, ou plus.

De quoi nuancer, sans perdre en noirceur (au contraire), le regard automatique porté sur la violence du film et du personnage. En feuilletant une revue ciné d'époque Don Siegel était décrit comme une anti-thèse du ciné. Quand je lisais ça Arte ou La Sept ça devait déjà existé mais on ne l'imaginait quand même pas diffuser L'Inspecteur Harry en première partie de soirée (à côté de ça on peut avoir des regrets... ).

Il n'y a toujours pas de solution à la violence exposée dans le film mais le film peut (officiellement ?) se voir autrement que comme un divertissement brutal. Ce qui en fait aussi une occasion de prendre du recul sur notre cinéma d'aujourd'hui toujours en quête d'éclat, de génies, etc. Don Siegel n'est pas rangé avec les très grands certes et il a officié dans les larges marges de l'exploitation pure et dure mais c'est un excellent artisan et sérieux. C'est du solide et ça a des qualités !

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Message par animal Mar 29 Aoû - 20:14

Don Siegel Lespro10

Les proies / The Beguiled (1971)

Pendant la guerre de Sécession, dans le Sud, un soldat du Nord blessé est recueilli et soigné par les habitantes d'un pensionnat de jeunes filles. Alors que les patrouilles passent et que le doute plane sur l'issu du conflit notre bonhomme et ces jeunes, très jeunes et moins jeunes femmes cohabitent. Comment s'y prendre pour ne pas être livré à l'ennemi ? Un beau prétexte en tout cas pour un film pas vraiment exubérant et très sombre qui mêlent le mensonge et les rapports de force et de séduction. Les séduire toutes ne peut pas marcher longtemps. Films aux victimes multiples, une fin qui fait très "naissance du mensonge". Un petit tableau sur un mur, quelques fantasmes... Fable morale linéaire mais non simpliste, jamais de faux semblant sur les prétentions des uns et des autres, les doutes qui auraient pu subsister sont levés par une voix off ou un flash back qui raconte une version très différente de ce qui sort de la bouche du personnage.

On peut faire simple en faisant pas mal. Et les acteurs, actrices surtout, donnent une cohésion solide à l'ensemble.

C'est pas mal du tout (mais à déconseiller en cas de moral dans les chaussettes).

Don Siegel 21120_10

(Récup de circonstances).

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Message par Tristram Mar 29 Aoû - 21:18

Encore un film de propagande "Exterminons-les nous-mêmes puisque la société ne le permet pas" ?

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Message par animal Mar 29 Aoû - 21:28

C'est à dire ? genre "film de vigilante" ?

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Message par Tristram Mar 29 Aoû - 21:29

Genre Dirty Harry & Co ?!

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Message par animal Mar 29 Aoû - 21:40

Non, en tout cas malgré l'étiquette Inspecteur Harry et la filmographie orientée sur la violence c'est plutôt ce deuxième élément qui retient mon attention dans ce que j'ai vu. Il l'utilise graphiquement mais ça reste sérieux, ça ne respire pas vraiment l'optimisme et la rigolade. Pour essayer d'élargir le champ de vision on peut essayer son film de prison :

Don Siegel Riot-i10

Riot in Cell Block 11 (1954)

Croisement de genres pour ce film de prison un peu particulier. Sur un modèle de film noir/police des années 50 avec un début journalistique et des phases de "procédure de travail", il narre une révolte de prisonniers dans une prison. Si on en croit l'introduction ces révoltes étaient nombreuses à cette période, demandes de meilleurs conditions, moins de violence, du travail...

Nous rencontrons cette prison à la distribution du repas et au début de la nuit. Dans le bloc 11 les cellules sont individuels et certains détenus sont reconnus dangereux. Dans le bloc 4 il n'y a pas assez de place et une sorte de dortoir est aménagé. Patrouillent des gardes non armés.

Dans le bloc 11 grâce à un très simple stratagème l'un deux est pris en otage puis ses collègues. Plus tard d'autres blocs se joignent à la révolte. Prise d'otages, tractations, maintien d'un semblant de cohésion dans les rangs des insurgés...

A leur tête un type violent mais intelligent accompagnés d'un type très violent et psychopathe, à côté d'eux Le Colonel plus réservé mais apte à maintenir l'unité et à organiser la récolte des doléances. En face le directeur triste de la prison, des journalistes, un homme politique.

Question d'époque mais certainement pas que, si la violence criminelle gratuite n'a jamais l'air si loin (du côté des détenus comme des gardiens), il n'y en n'a (presque) pas à l'écran. La tension est néanmoins à son comble et l'attention portée sur l'enjeu direct du film : ce monde à part (oublié) et des conditions qui ne vont pas et dont tout le monde fait les frais. Gros suspens et film social en fin de compte, et sans angélisme qu'il soit humain ou bureaucratique.

Quelques scènes très très bien foutues pour mettre dans l'ambiance avec de petites et perturbantes cassures de rythme dans le générique et la musique... qui ont peut-être influencé Peckinpah qui a travaillé sur ce film ? 

Ce qui nous amène à :

Il a été embauché en tant que troisième assistant directeur de casting par Don Siegel. Apparemment, le directeur était réticent à autoriser les réalisateurs à filmer à l'intérieur de la prison de Folsom, jusqu'à ce qu'on lui présente Peckinpah. Le directeur connaissait sa famille de Fresno et devint immédiatement coopératif. Le lieu de travail de Siegel et son utilisation de vrais prisonniers comme figurants, ont fait une impression durable sur la carrière de Peckinpah.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Révoltés_de_la_cellule_11

Filmé sur place, et les figurants sont des gardiens et des détenus ! Tour de force supplémentaire qui s'explique ou se récompense par une mise en lumière assez limpide et par l'exemple d'un sombre dysfonctionnement. La balance du manque de moyen et de l'emploi de la force contrebalancée par ce discours qui revient entre l'intérieur et l'extérieur, une étrange mixité sociale effleurée (les personnages ne sont quasiment pas détaillés) et le rappel de l'histoire (de nombreux vétérans dans les cellules).

A l'image du bon/beau rôle joué par le directeur désespéré du manque d'écoute de moyens depuis des années et du très très léger espoir dans l'impasse pourtant criante de la fin du film ?

Et nouvel exemple de l'étonnement que peut provoquer la découverte (petit à petit) du cinéma américain de ces années !

(Récup illustrative).

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Message par Tristram Mar 29 Aoû - 21:49

Alors c'est Eastwood, le zélateur du do it yourself judiciaire ?

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Message par animal Mar 29 Aoû - 21:56

Faut voir. Ce n'est ptet pas le pire dans le domaine. Et puis ils ont tenté un rééquilibrage de balance avec Magnum Force ? Vaste question (souvent bonne à se poser) que celle du cinéma qui flatte les envie de do it yourself !

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Message par Tristram Mar 29 Aoû - 22:02

Le message me paraît pourtant explicite, redondant, et j'ai de plus en plus de mal à supporter les films américains (dont j'oublie titres, acteurs et réalisateurs) banalisant l'extirpation du "Mal" par des "héros" charismatiques en marge des lois...

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Message par animal Mar 29 Aoû - 22:14

Tout un pan du western avec alors ? genre dont un pivot régulier est la mise en oeuvre des lois du nouveau monde. Mais je te comprends et trouve que ça ne s'arrange pas du tout à en juger par les quelques âneries que je vois de temps en temps. Le héros marginal t'incite aussi au patriotisme et à signer chez les marines, chouette non (Die Hard je ne sais plus combien) ? L'inspecteur Harry ça reste d'abord du cinéma de genre solide et pas sans ambiguïtés.

Autrement j'avais été surpris que le schéma de la justice maison soit peu ou pas relevé dans le film de Ken Loach avec Cantona.

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Message par Tristram Mar 29 Aoû - 22:39

Oui, il me semble que les racines de ce précepte remontent à la "justice" expéditive du passé western, cotise au patriotisme et tutti quanti (y compris racisme et variantes eugénistes historiquement si prisées aux US).

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Message par animal Mar 29 Aoû - 22:43

Mais parfois c'est la justice contre un système expéditif et injuste (a minima "petites gens & co vs affreux jojos").

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Message par Tristram Mar 29 Aoû - 23:41

Et oui, s'il y a propagande, c'est bien que le consensus n'existe pas. Cette dichotomie doit se retrouver en politique. Je ne sais pas s'il existe une dénonciation du poor lonesome justicier, qui applique sa loi soi-même, à la fois juge et exécuteur ?

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Message par animal Mer 30 Aoû - 7:14

euuuh à froid comme ça... peut-être The Gladiator de Ferrara ?

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Message par bix_229 Mer 30 Aoû - 16:13

L' inspecteur Harry et les magouilleurs ?

Les deux cotés d' une meme pièce.
En commun, la violence partout étale.
La gangrène.
Mais ça reflète quand meme bien des aspects sordides de la société américaine.

Un exemple savoureux sur le sujet quand meme, Juge et hors la loi de Huston.
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