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Ivonne Lamazares

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Message par Chamaco Lun 10 Juil - 17:58

Ivonne Lamazares
Née en 1962

Ivonne Lamazares  Lamaza10

Née à La Havane en 1962, Ivonne Lamazares a émigré en Floride à l'âge de quatorze ans et vit aujourd'hui à Miami, où elle enseigne à l'université. Elle est l'auteur de plusieurs nouvelles, parues notamment dans la Blue Mesa Review et la Michigan Quaterly Review. Oublier Cuba est son premier roman.

Paru en 2001, « Oublier Cuba » est son seul ouvrage, ce qui est bien dommage car cette auteure au style soigné, à l’approche particulière et originale du problème cubain meriterait une plus grande place dans la litterature de son pays ou la litterature en général.
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Message par Chamaco Lun 10 Juil - 18:01

- Oublier Cuba -

Ivonne Lamazares  97827110

4° de couverture :

"Dans une société cubaine en plein bouleversement, le récit juste et sensible d'une adolescente prise dans la tourmente révolutionnaire. Cuba, 1958. Tanya a cinq ans lorsque Mirella, sa mère, part rejoindre la guérilla dans les montagnes. Dix ans plus tard, dégoûtée par le régime castriste et usée après un séjour en camp de réhabilitation, Mirella n'a qu'une idée en tête : fuir, à n'importe quel prix. Ce désir impérieux, vital, de Mirella, se heurte au refus farouche de sa fille. Elevée par une vieille tante de La Havane, Tanya a grandi avec la révolution, et a appris à composer avec le système, la débrouille, le marché noir. Tous ses proches sont ici : son frère Emanuel, son amie Paula, mariée au fils d'un puissant du régime, et Andres, jeune communiste idéaliste avec qui elle a une histoire d'amour. Aussi, quand la répression menace de nouveau Mirella, Tanya est-elle confrontée au plus terrible des choix : rester, quitte à trahir cette mère immature et passionnée, qu'elle aime en dépit de tout, ou bien risquer sa vie, comme ces milliers de balseros, pour s'enfuir vers l'inconnu... "


Mon avis qui n'engage que moi: ---Voilà une histoire qui par son sujet pourrait attirer une levée de boucliers des sempiternels défenseurs bien assis des dégâts de la Révolution cubaine, aptes à s’élever contre toute remise en cause d’un système destructeur pour une partie du peuple embarqué contre son gré dans la création illusoire d’un « homme nouveau ». Elle pourrait mais par son absence d’attaques personnelles contre les dirigeants, la mise sur plaque de verre d’un microscope étudiant les souffrances d’une société livrée à une bureaucratie, une police, une forme de pensée unique et n’admettant aucune contradiction, elle se heurterait à une evidence : « oublier Cuba » est un constat poignant d’une famille de gens simples déchirée par la rudesse (et je ne qualifierai pas plus voulant être respectueux des lecteurs) la rudesse et disons l’autisme d’un régime. L’auteure nous fait appréhender les problèmes par le regard d’une gamine de 15 ans à l’aube d’une vie de femme, une gamine embarquée souvent contre son gré par sa mère ne supportant plus la vie dans l’île.

On vit de l’intérieur le climat moral, économique, des cubains des classes modestes, c’est très rare dans ce type de litterature et Ivonne Lamazares nous entraîne à sa suite dans une langue simple rendant accessible les ressentis de ces gens vivant encore dans les années soixante, pour certains de nos jours, l’histoire se passe entre 1958 et 1967, mais elle pourrait se passer maintenant pour beaucoup de cubains surtout ceux du sud de l’île, plus pauvres, plus démunis… Un bon livre, accessible et qui est captivant..


mots-clés : #regimeautoritaire #initiatique
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Message par Bédoulène Lun 10 Juil - 22:35

merci pour ton ressenti Chamaco je ne vais pas oublier de noter ! Smile

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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



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