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Après tout une communauté en ligne est faite de vraies personnes, avec peut-être un peu plus de liberté dans les manières. Et plus on est de fous...


Je te prie de trouver entre mes mots le meilleur de mon âme.

Georges Brassens, Lettre à Toussenot

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Gamboa Santiago

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Message par Chamaco Mer 26 Juil - 21:36

Santiago Gamboa
Né en 1965

Gamboa Santiago Descar10

 Né en 1965 à Bogota en Colombie, universitaire, puis journaliste à Radio France Internationale, journaliste al Tiempo et attaché culturel de la Colombie à l'Unesco. Il publie son premier roman en 1997 " Perdre est une question de méthode"., ce livre a été adapté au cinéma en 2004 par Sergio Cabrera.

Romans :

Páginas de vuelta (1995)
Perder es cuestión de método (1997)  Paris, Métaillé,
Vida feliz de un joven llamado Esteban (2000)
Los impostores (2001
El síndrome de Ulises (2005)
Hotel Pekin (2008)
Necrópolis (2009)
Plegarias nocturnas (2012)
Una casa en Bogotá (2014)


Dernière édition par Chamaco le Mer 26 Juil - 21:52, édité 1 fois
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Message par Chamaco Mer 26 Juil - 21:51

Gamboa Santiago 51uasn10


"Bogotá est une ville violente, synonyme de drogue, mais pour le jeune journaliste Victor Silanpa, c’est aussi la ville où il vit et tient la rubrique des faits divers pour le journal qui l’emploie. En compagnie d’un petit fonctionnaire à la recherche de son frère, il enquête sur l’identification d’un cadavre horriblement empalé et crucifié. Couple don quichottesque, les deux hommes essaient de lutter contre la corruption ordinaire de toutes les grandes métropoles.

Avec un grand sens de l’humour, Gamboa construit un héros mélancolique, amoureux abandonné parce que toujours en retard, d’une fidélité vacillante et qui perd méthodiquement sa vie personnelle à lutter contre les puissants.

Avec une intrigue bien menée, des personnages complexes, un extraordinaire sens du dialogue, ce très jeune romancier ne nous laisse pas nous ennuyer un seul instant et nous montre une Colombie inhabituelle où il ne faut cependant pas prendre un taxi avec un spray pour les maux de gorge…"  Métaillé

"Sa carrière internationale commence avec un polar implacable, Perdre est une question de méthode (1997), traduit dans de nombreux pays, mais sa vraie patrie reste le roman (Esteban le héros, Les Captifs du Lys blanc). Le Syndrome d’Ulysse (2007), qui raconte les tribulations d’un jeune Colombien à Paris, au milieu d’une foule d’exilés de toutes origines, connaît un grand succès critique et lui gagne un public nombreux de jeunes adultes.
Suivront, entre autres, Nécropolis 1209 (2010), Décaméron des temps modernes, violent, fiévreux, qui remporte le prix La Otra Orilla, et Prières nocturnes (2014), situé à Bangkok. Ses livres sont traduits dans 17 langues et connaissent un succès croissant, notamment en Italie, en Allemagne, aux États-Unis.
Il a également publié plusieurs livres de voyage, un incroyable récit avec le chef de la Police nationale colombienne, responsable de l’arrestation des 7 chefs du cartel de Cali (Jaque mate), et, dernièrement, un essai politico-littéraire sur La Guerre et la Paix où il passe le processus de paix colombien au crible de la littérature mondiale.
Parce que « le seul endroit où l’on puisse toujours revenir, c’est la littérature »."
Source : Métaillé

rencontré par hasard à la bibliothèque de Vaugines ce livre a attiré mon attention apres avoir parcouru deux ou trois pages pour l'humour qui s'en dégage.
Extrait :
"Et à mesure que mon corps s'endurcissait et se formait dans la stricte musculature de l'adolescence, mon âme et mon esprit faisaient pression pour le maintenir aux marges du venin que jour après jour, ma grand-mère et ma tante extrayaient de leurs casseroles et avec lequel elles assuraient ma subsistance.Malgré les efforts et les souffrances, quand à la fin je baissais la garde et me laissait tenter par un chou à la crème, une pâte de guimauve ou une soucoupe de crème au miel, on aurait dit que le soleil brillait plus fort, que la vie était plus belle et que l'être humain était bien plus qu'un singe pleurnichard."



mots-clés : #polar
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Message par Bédoulène Mer 26 Juil - 22:41

à suivre donc !

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Message par Chamaco Jeu 27 Juil - 6:33

yesssss!

je pense ('humblement Gamboa Santiago 3866672782 ) que c'est une pépite... Gamboa Santiago 1252659054
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Message par Bédoulène Jeu 27 Juil - 6:59

je te le souhaite !

(mais la couverture arf !)

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Message par animal Jeu 27 Juil - 7:10

affiche d'adaptation ciné non ?

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Message par Bédoulène Jeu 27 Juil - 7:37

Chamaco chez changer la photo par celle de la couverture du livre Smile

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Message par Chamaco Jeu 27 Juil - 12:24

animal a écrit:affiche d'adaptation ciné non ?

oui c'est l'affiche du film (plus laïque Gamboa Santiago 3866672782 Gamboa Santiago 3866672782 Gamboa Santiago 3866672782 ) je trouve pas qu'elle était moche Gamboa Santiago 2042282828
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Message par Chamaco Mar 8 Aoû - 19:17

Perder es cuestión de método (suite)

Le héros du livre Victor Silanpa est détective et journaliste, il lui arrive d'enquêter pour le compte d'Aristophane Moya Capitaine de Police, policier outre-mangeur obsédé par la bouffe et dans l'obligation de se ressaisir et de faire un régime (passages succulents).
Silanpa comme El Conde de Padura a un grand ami, Fernando Guzman, qu'il connaît depuis le lycée, Fernando est spécialiste des "enquêtes judiciaires", meilleur journaliste de sa génération, malheureusement addict à la boisson et à la drogue de sorte qu'il dût être interné , le cerveau détruit par le stress, l'alcool et la drogue.Silanpa ne pouvant serésoudre à l'abandonner se rendait à la maison de repos pour obtenir ses lumières à l'occasion d'enquêtes compliquées, ce fut le cas pour cette dernière enquête, celle du cadavre crucifié et empalé, objet de ce livre.
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Message par Marie Mar 8 Aoû - 21:32

J'aime beaucoup ce titre, Perdre est une question de méthode!

Gamboa Santiago 51ttee10

Les captifs du Lys blanc
traduit de l'espagnol ( Colombie) par Claude Bleton
Editions Métaillié

UN HOMME CACHE DANS UN HANGAR (I)

Je suis un simple greffier. Que cela soit bien clair, car en réalité l'histoire que je vais raconter n'est pas la mienne; je veux dire que l'essentiel, ce qui justifie de l'avoir écrite, ne m'est pas arrivé, sans aller jusqu'à dire que ma participation a été insignifiante. A vous de juger de mon mérite. J'en profite au passage pour préciser que j'ai toujours été ainsi, voilà sans doute pourquoi je suis greffier. J'aime copier ce que les autres racontent, rêver de drames et d'aventures qui, s'ils ne m'étaient arrivés, m'auraient peut être rendu heureux, même s'ils étaient tristes. Qu'importe la tristesse. C'est mieux que rien.

Je suis à Pékin, caché pour des raisons que j'expliquerai plus tard, dans un vieux hangar du quartier Fengtai..................................




Vous, je ne sais pas. Mais moi, quand un livre commence comme cela, j'ai du mal à le reposer, et je ne garantis pas l'amabilité de ma réponse au malheureux qui me dérange dans ma lecture sans impératif vital...
A Pékin vont se retrouver quatre personnages , un journaliste colombien censé mener une enquête sur le christianisme en Chine ,un philologue allemand qui suit à la lettre les mémoires de Pierre Loti, un jésuite prêt à tous les sacrifices pour sa foi, et un Péruvien, professeur de littérature dans une université texane . J'avoue que c'est celui là que je préfère,avec ses rêves de gloire littéraire à l'échelon planétaire:

" La suite de son oeuvre littéraire avait été écrite en exil. Ses six romans, "Tourné vers le couchant", " Histoire du charbonnier Atahualpa ", "Encore un pisco sour, chérie?" ,"Jus de lime à Lima", "Le rossignol de l'Apurimac"et " Cuzco Blues", avaient obtenu quelques articles flatteurs dans des journaux hispaniques de Miami et Los Angeles- écrits par des inconnus et, dans certains cas, par lui-même...."

En fait, ces personnages ont des points communs, la littérature,le désir d' être ce qu'ils ne peuvent pas être, , et le même objectif, mais pour des raisons complètement différentes: retrouver un manuscrit fondateur de la société du Lys blanc, héritière des Boxers.

C'est souvent très drôle, et même si l'intrigue devient vite complètement farfelue, on sait qu'elle n'est qu'un prétexte pour tourner en dérision , jamais méchamment du reste, ces quatre individus contraints de quitter leur univers de mots pour se confronter au réel. Quand on sait que l'auteur est lui même journalist et écrivain, sa manière de se mettre en scène et de rire de lui-même est extrêmement sympathique!

( récup)


mots-clés : #humour
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Message par Chamaco Sam 12 Aoû - 18:32

Extraits de "Perder es cuestion de metodo";

Sur Silanpa

"Dans l'amphithéâtre de l'Institut de Médecine légale, l'humidité avait fini par attaquer la peinture du plafond qui montrait ses fissures et ses trous. Par l'un d'entre eux apparaissaient les petites antennes d'un cafard"------"Silanpa contemplait avec horreur les bouteilles de formol où Piadrahita conservait ses trophèes : un coeur percé de trois trous de balles, un foie rongé par la cirrhose, une main crispée sur un couteau..."

"L'âme ensevelie dans une ombre visqueuse, Silanpan'avait en tête qu'une page de livre, une de ces phrases de Graham Green qu'il avait rangée dans la poche de sa poupée: "Au moment du choc, on ne souffre pas beaucoup" C'était vrai. Il fallait faire quelque chose. Vite. Il se souvint de Chirolla, le philosophe. Un jour, il lui avait dit: "Cette nana te plaquera".

Sur Guzman :

"Guzman était le journaliste le plus lucide de sa génération : un homme cultivé, exigeant, avec beaucoup d'intuition. Silanpa le voyait avec fiert" discuter avec ses collègues de rubrique sur les enquêtes en cours. "C'est mon ami" se disait-il en constatant qu'il les mettait toujours en échec, que c'était toujours Guzman, néophyte sans expérience, qui résolvait tout parce qu'il allait au fond des choses, qu'il trouvait la bonne piste et qu'il savait où et comment chercher ce qui semblait introuvable.3
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Message par Chamaco Ven 6 Mai - 12:39

Une maison à Bogota

voir ici
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Message par Bédoulène Ven 6 Mai - 18:49

j'ai noté ce livre !

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