Gus Van Sant
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Gus Van Sant
source wikipédiaGus Van Sant Jr., né le 24 juillet 1952 à Louisville (Kentucky), est un réalisateur, directeur de la photographie, musicien et scénariste américain. Il vit à Portland, dans l'Oregon. Après des débuts comme cinéaste indépendant avec notamment le film My Own Private Idaho, il se rapproche de l'industrie hollywoodienne avec des films de commande comme Prête à tout ou Will Hunting, ce dernier étant récompensé aux Oscars.
Il revient ensuite à un cinéma éloigné des pressions financières et artistiquement indépendant avec ce que des critiques ont appelé la « tétralogie de la mort », avec des films comme Elephant (Palme d'or au Festival de Cannes 2003) ou Last Days, librement inspiré des derniers jours du chanteur Kurt Cobain.
Sa carrière connait un nouveau tournant en 2008 avec Harvey Milk, un film que Gus Van Sant a mis près de quinze ans à réussir à réaliser, à la fois grand public et très personnel, reprenant par exemple la thématique de l'homosexualité déjà présente dans sa première période.
Filmographie :
1985 : Mala Noche
1989 : Drugstore Cowboy
1991 : My Own Private Idaho
1993 : Even Cowgirls Get the Blues
1995 : Prête à tout (To Die For)
1997 : Will Hunting (Good Will Hunting)
1998 : Psycho
2000 : À la rencontre de Forrester (Finding Forrester)
2002 : Gerry
2003 : Elephant
2005 : Last Days
2007 : Paranoid Park
2008 : Harvey Milk
2011 : Restless
2012 : Promised Land
2015 : Nos souvenirs (The Sea of Trees)
2018 : T'inquiète pas, il n'ira pas loin à pied (Don't Worry, He Won't Get Far on Foot)
Invité- Invité
Re: Gus Van Sant
Une bonne idée de créer un fil pour Gus Van Sant, car du coup je découvre que ce bon vieux Gus va nous sortir un nouveau film en avril, et ça me réjouit !
J'ai tout vu du monsieur, donc pour l'instant je revisionne en attendant le nouvel opus.
Je me suis revu Gerry. Je l'avais fustigé sur l'ancien forum. Faut dire que je l'avais à sa sortie, puis j'étais jeune, à ma décharge !
Bon je n'en ferais toujours pas le film du siècle, plus d'une décennie plus tard, mais je le remonte dans mon estime.
Cette traversée du désert (littérale) est vraiment planante. Les paysages sont à couper le souffle, puis on se laisse bercer.
C'est la solitude, l'introspection, la quête de l'Homme. Seul face à la nature, démuni hors de son monde.
Sinon, mes Van Sant préférés : Will Hunting, Drugstore Cowboy, My own private Idaho, Paranoid Park, Nos Souvenirs.
J'ai tout vu du monsieur, donc pour l'instant je revisionne en attendant le nouvel opus.
Je me suis revu Gerry. Je l'avais fustigé sur l'ancien forum. Faut dire que je l'avais à sa sortie, puis j'étais jeune, à ma décharge !
Bon je n'en ferais toujours pas le film du siècle, plus d'une décennie plus tard, mais je le remonte dans mon estime.
Cette traversée du désert (littérale) est vraiment planante. Les paysages sont à couper le souffle, puis on se laisse bercer.
C'est la solitude, l'introspection, la quête de l'Homme. Seul face à la nature, démuni hors de son monde.
Sinon, mes Van Sant préférés : Will Hunting, Drugstore Cowboy, My own private Idaho, Paranoid Park, Nos Souvenirs.
Invité- Invité
Re: Gus Van Sant
La sortie de Gerry avait vraiment provoqué des avis contrastés, dans un sens ou dans l'autre tant la démarche esthétique avait créé des remous. Je pense aussi qu'il faut se laisser porter par un rythme et une forme de simplicité.
Je suis sensible à l'oeuvre de Van Sant, avec cependant toujours un attachement particulier pour ses débuts, dont Drugstore Cowboy et surtout My Own Private Idaho.
Je suis sensible à l'oeuvre de Van Sant, avec cependant toujours un attachement particulier pour ses débuts, dont Drugstore Cowboy et surtout My Own Private Idaho.
Avadoro- Messages : 1385
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 38
Re: Gus Van Sant
Après Kurt Cobain, et ses Last days, ou Harvey Milk, Gus Van Sant s'essaie à nouveau au "biopic", nous exposant un film sur la vie de John Callahan, cartooniste, alcoolique, et devenu tétraplégique après un accident de voiture dû à l'alcool.
Ce film c'est : Don't worry he won't go far on foot (2018)
Avec Joaquin Phoenix interprétant Callahan.
Il est très bon dans son rôle, comme souvent, mais celui qui me semble surnager est Jonah Hill, qui est un peu le gourou, le psy, des alcooliques anonymes, et lui aussi doit lutter avec ses propres problèmes, à la recherche d'une rédemption. ça peut rappeler un peu Will Hunting avec le duo Damon/Williams, du psy et du paumé, et en même temps qui se rendent compte que les deux sont "paumés". Petit clin d'oeil au skate aussi, qui rappelle Paranoid Park.
Je ne regrette pas d'avoir attendu 6 mois pour retourner au ciné, car j'ai d'autant plus apprécié de retrouver ce cher Van Sant.
Au-delà du parcours de Callahan, de sa tentative de se sauver comme il peut, de s'extirper du fléau de l'alcoolisme, c'est avant tout un film très humain avec des questionnements universels. Sur la souffrance, la solitude, le rapport au sacré, à l'univers.
Ce film c'est : Don't worry he won't go far on foot (2018)
Avec Joaquin Phoenix interprétant Callahan.
Il est très bon dans son rôle, comme souvent, mais celui qui me semble surnager est Jonah Hill, qui est un peu le gourou, le psy, des alcooliques anonymes, et lui aussi doit lutter avec ses propres problèmes, à la recherche d'une rédemption. ça peut rappeler un peu Will Hunting avec le duo Damon/Williams, du psy et du paumé, et en même temps qui se rendent compte que les deux sont "paumés". Petit clin d'oeil au skate aussi, qui rappelle Paranoid Park.
Je ne regrette pas d'avoir attendu 6 mois pour retourner au ciné, car j'ai d'autant plus apprécié de retrouver ce cher Van Sant.
Au-delà du parcours de Callahan, de sa tentative de se sauver comme il peut, de s'extirper du fléau de l'alcoolisme, c'est avant tout un film très humain avec des questionnements universels. Sur la souffrance, la solitude, le rapport au sacré, à l'univers.
Invité- Invité
Re: Gus Van Sant
Merci pour ce compte-rendu de tes retrouvailles avec Gus van Sant. Je n'étais pas au courant de l'existence de ce film. Va falloir y remédier !
Re: Gus Van Sant
Excellent souvenir de Will Hunting et surtout de "A la Rencontre avec Forrester"
Chamaco- Messages : 4279
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 77
Localisation : Corse du sud
Re: Gus Van Sant
Le film est dans sa troisième semaine dans les salles, mais il est assez peu distribué.
Un petit bout de poème de Bukowski, qui sied bien à ce film, même s'il va l'encontre de sa morale.
traduction :
les poivrots ne sont jamais pardonnés.
mais les poivrots se pardonneront eux-mêmes
parce qu'ils ont besoin de boire
encore.
Un petit bout de poème de Bukowski, qui sied bien à ce film, même s'il va l'encontre de sa morale.
Bukowski, in The last night of the earth poems a écrit:
drunks are never forgiven.
but drunks will forgive themselves
because they need to drink
again.
traduction :
les poivrots ne sont jamais pardonnés.
mais les poivrots se pardonneront eux-mêmes
parce qu'ils ont besoin de boire
encore.
Invité- Invité
Re: Gus Van Sant
Paranoïd Park
De Gus Van Sant, je ne connaissais jusqu’à présent que « Elephant », film qui m’avait assez impressionné. « Paranoïd Park » que je viens de regarder en replay Arte a confirmé l’intérêt pour moi de ce réalisateur. J’aime cette façon de filmer très fluide avec de nombreuses scènes au ralenti, des plans à très courte profondeur de champ, le discours qui se situe entre réel et onirique. De plus, je trouve que la façon d’aborder l’adolescence, ce moment de la vie ou l'individu peut-être particulièrement fragile, où les adultes sont soit rejetés soit à côté de la plaque, est rendu avec beaucoup de délicatesse et de sensibilité. La bande son, avec Nino Rota, est excellente.
J’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à regarder ce film qui exerce une sorte de fascination hypnotique et j’ai hâte de découvrir d’autres œuvres de Gus Van Sant.
De Gus Van Sant, je ne connaissais jusqu’à présent que « Elephant », film qui m’avait assez impressionné. « Paranoïd Park » que je viens de regarder en replay Arte a confirmé l’intérêt pour moi de ce réalisateur. J’aime cette façon de filmer très fluide avec de nombreuses scènes au ralenti, des plans à très courte profondeur de champ, le discours qui se situe entre réel et onirique. De plus, je trouve que la façon d’aborder l’adolescence, ce moment de la vie ou l'individu peut-être particulièrement fragile, où les adultes sont soit rejetés soit à côté de la plaque, est rendu avec beaucoup de délicatesse et de sensibilité. La bande son, avec Nino Rota, est excellente.
J’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à regarder ce film qui exerce une sorte de fascination hypnotique et j’ai hâte de découvrir d’autres œuvres de Gus Van Sant.
ArenSor- Messages : 3366
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
Re: Gus Van Sant
Un film qui m'avait touché par sa fluidité, la dimension aérienne de sa mise en scène et sa capacité à évoquer l'incertitude, les doutes de l'adolescence. Il y a beaucoup à découvrir dans l'oeuvre de Gus Van Sant.
Avadoro- Messages : 1385
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 38
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