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Erskine Caldwell

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famille - Erskine Caldwell Empty Erskine Caldwell

Message par Bédoulène Dim 8 Oct - 23:03

Erskine Caldwell
(1903 - 1987)

famille - Erskine Caldwell Avt_er10

Erskine Caldwell est un écrivain américain, né le 17 décembre 1903 près de Moreland, Géorgie, et mort le 11 avril 1987 à Paradise Valley, Arizona.
Originaire du Sud des États-Unis, Erskine Calwell a décrit au cours de son œuvre la misère des paysans vivant de la récolte du tabac ou du coton, dans des ouvrages au ton simple et direct, dans un style voisin de ceux de John Steinbeck, Francis Scott Fitzgerald, dont il est un contemporain. Comme beaucoup d'écrivains de son pays, il a eu une vie très aventureuse et a exercé les métiers les plus imprévus tels que : machiniste de théâtre, marin, footballeur professionnel, cultivateur, garçon de café et journaliste. Ses descriptions de la misère crasse, et des comportements à la limite de l'humanité, ont choqué les ligues de vertu d'une part, et certains habitants du Sud des États-Unis, qui ont pu ressentir ces portraits comme des trahisons. La violence absurde, l'érotisme, l'humour macabre, le pathétique, toute une panoplie a fait sans doute de Caldwell l'écrivain le plus censuré des États-Unis.
Il a écrit aussi des nouvelles (Jackpot, 1940), et consigné ses observations de correspondant de guerre dans Toute la nuit. Avec sa femme Margaret Bourke-White, photographe célèbre, il a publié en 1937 You have seen their Faces, documentaire sur la misère rurale aux États-Unis pendant la dépression. Il a également compilé les 25 volumes de American Folkways (1945-1955) qui traitent des régions et de leur diversité culturelle.
Ses livres ont été des records de ventes, traduits dans la plupart des langues. En particulier, God's Little Acre (Le Petit Arpent du bon Dieu) s'est vendu à plus de quarante millions d'exemplaires.

Traduits en français

Romans
• Le Bâtard (1929)
• Un pauvre type (1930)
• La Route au tabac (1932)
• Le Petit Arpent du Bon Dieu (1933)
• Un pauvre type (1935)
• Bagarre de Juillet (1940)
• All Night Long (1942)
• Un p'tit gars de Géorgie (1943)
• Terre tragique (1944)
• Un châtelain des hautes terres (1946)
• Le Doigt de Dieu (1947)
• Un patelin nommé Estherville (1949)
• Haute Tension à Palmetto (1950)
• Toute la vérité (1951)
• Une lampe, le soir (1952)
• Amour et argent (1954)
• Gretta (1955)
• Carnets de femmes (1957)
• La Ravageuse (1958)
• Jenny toute nue (1961)
• Près de la maison (1962)
• La Dernière Nuit de l'été (1963)
• Miss Mamma Aimée (1967)
• L'Île d'été (1968)
• Les Braves Gens du Tennessee (1969)
• Le Quartier de Medora (1971)
• Anette (1973)

Nouvelles
• American Earth (1931)
• Nous les vivants (1933)
• Kneel to the Rising Sun, recueil (1935)
• Soleil du Sud (1938)
• Les Voies du Seigneur (1944)
• Pris sur le vif (1956)

Autobiographies
• Mais l'art est difficile (1951)
• La Force de vivre (1987)

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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



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Message par Bédoulène Dim 8 Oct - 23:26

famille - Erskine Caldwell Cvt_le11


Le petit arpent du Bon Dieu


A sa sortie en Amérique ce roman fut sottement poursuivi pour obscénité.Quarante-cinq écrivains américains, et parmi eux les plus grands, protestèrent contre ce procès, et l’attorney de l’Etat de New-York abandonna les poursuites.

La préface et d’André Maurois



C’est l’histoire de la famille du patriarche, Ty Ty, ses deux fils Buck et Shaw, sa fille Darling Jil et Griselda la femme de Buck, dans leur ferme de Géorgie. Ty Ty est persuadé qu’ il y a un filon d’or dans sa propriété et depuis une quinzaine d’années il creuse des trous profonds dans sa terre, aidé de ses deux fils. Croyant, il réserve un arpent au Bon Dieu dont les revenus sont donné chaque année à l’église de sa ville. Mais pour les besoins Ty Ty déplace le « petit arpent du Bon Dieu » car pas question d’ en priver Dieu mais pas question non plus de donner l’or qu’il y trouverait, peut-être.

Ty Ty souhaite faire ses recherches « scientifiquement » mais il kidnappe cependant un homme Albinos, censé découvrir le filon. Ce dernier creuse aussi ainsi que les « métayers » noirs de la ferme. Sans plus de succès.

« J’aimerais mieux me faire péter les boyaux plutôt que de renoncer à cet homme tout blanc. Mais j’veux point de manigances de sorcier. Faudra faire ça scientifiquement »


Darling Jill et l’albinos se plaisent un temps, ce qui fait réagir Ty Ty :

« J’aime pas voir une blanche se mettre en ménage avec un nègre trop noir, mais ça c’était pas mieux, parce que lui c’est un homme trop blanc. »


La deuxième fille de Ty Ty, Rosamond est marié à Will, un ouvrier des filatures ; le couple habite la vallée. Et comme dans toutes les familles il y a souvent le « réprouvé » c’est Jim Leslie marié à une fille aisé qui tient le rôle ; voilà 15 ans qu’il ignore le reste de la famille.

Les filles de la famille sont belles ; Darling Jill est très libre, Griselda est d’une beauté exceptionnelle que Ty Ty vente dans des compliments très sensuels et une imagination érotique.

Will et Jim Leslie sont très sensibles à la beauté de Griselda et se moquent qu’elle soit la femme de Buck, ils la veulent.

« : j’finirai bien par l’avoir cette gosse, dit will avec énergie en remuant la tête de droite à gauche. Il y a assez longtemps que je la veux et j’commence à n’plus pouvoir attendre. Je vais me l’envoyer.
- Je te prie de te taire Will, dit Rosamond.


« Griselda, assise devant Will, le regardait comme s’il était une idole précieuse gratifiée soudain du don de la vie. Elle sentait comme un désir de se jeter à terre devant lui, de lui enlacer les genoux de ses deux bras, et de lui demander de bien vouloir daigner lui poser la main sur la tête.
Il la regardait comme s’il la voyait pour la première fois.
-Lève-toi Griselda, dit-il calmement.
[…] Griselda était debout devant lui. Elle avait les yeux fermés. Ses lèvres étaient entrouvertes et sa respiration oppressée. Quand il lui dirait de s’asseoir elle s’assoirait. Jusque-là, elle resterait debout jusqu’à la fin de ses jours.
Ty Ty avait raison dit-il en la regardant. »


Dans la vallée, l’usine de Scottsville s’est tue, depuis 18 mois les ouvriers, exploités sont en grève. Will Thompson est un homme écouté, un meneur.

« Je vous en fous, avec des salaires pareils ! Les autres usines marchent parce qu’ils ont réduit les tisserands à la famine pour les forcer à reprendre le travail.
Mais nom de Dieu, nous n’en sommes pas là, à Scottsville. Tant qu’on pourra se procurer un sac de farine de temps en temps, on pourra tenir. Et l’Etat s’est mis à distribuer de la levure. Y a qu’à en faire fondre une tablette dans un verre d’eau et le boire et ça vous retape pour un moment.
On n’retournera à l’usine que s’ils diminuent les heures de travail, suppriment les heures supplémentaires ou reviennent aux anciens salaires. Du diable si je vais travailler neuf heures par jour pour un dollar dix quand tous ces salauds de patrons, avec toute leur galette, se baladent dans la vallée dans leurs bagnoles de cinq mille dollars. »


Les ouvriers suivent Will car ils savent qu’il n’y a pas d’autre solution. Il leur faut travailler !

« -Will a rétabli le courant, cria Griselda en dansant de joie. Elle était sur le point d’éclater à nouveau en sanglots. « Will l’a fait ! c’est Will ! C’est Will qui l’a rétabli ».
Soudain, le bruit cessa dans l’usine. Les machines tournèrent moins vite, s’éteignirent. Le silence fut complet, même dans la foule. »


Griselda fait des confidences à Pa :

« Vous vous rappelez ce que vous disiez de moi quelquefois… vous disiez ça, et j’essayais de vous faire taire… et vous ne vouliez jamais vous taire… c’est ça que je veux dire.
Vous et Will êtes les deux seuls hommes qui m’ayez jamais dit ça, Pa.
Will m’a arraché mes vêtements. Il les a mis en pièces, et il a dit qu’il voulait me faire ça. Et il l’a fait. Pa. Je ne savais pas, alors, que j’avais bien envie qu’il me le fasse, mais après, j’en ai été bien sure. »


Jim Leslie vient à la ferme chercher Griselda, Ty Ty n'arrivant pas à le chasser appelle Buck et Shaw, une terrible dispute oppose Buck et Jim Leslie.

« Je veux pas de toutes ces histoires de femmes chez moi, dit Ty Ty d’un ton soudain très décidé. »

Dieu a fait les jolies filles et Il a fait les hommes. Il n’en fallait pas plus. Quand on se met à prendre une femme ou un homme pour soi tout seul, on est sur de n’avoir plus que des ennuis jusqu’à la fin de ses jours. »

Quoi qu'il arrive Ty Ty se retrouve dans son obsession, rien ne peut l’en détourner, il s'y réfugie.

« Il descendit lentement dans le trou. Il avait les reins un peu raides et ses genoux tremblaient. Il se faisait vieux, à creuser comme ça dans ces trous. Bientôt il serait trop vieux pour pouvoir creuser. »


J’aime ces histoires, les vies simples, paysannes ou ouvrières, les gens qui luttent pour vivre, voire survivre.
L’écriture de l’auteur magnifie ces hommes et ces femmes qui réagissent simplement, logiquement ; si l’amour, le désir sont pour eux naturels, s’ils y trouvent une part de bonheur, pourquoi s’en priveraient-ils ?
Rien de pornographique dans cette histoire, de l’érotisme ( l’érotisme que c’est une évocation des plaisirs charnels, nous sommes donc dans le domaine de l’imagination, de la suggestion et de la fantaisie) et de la sensualité (La sensualité est attachée aux plaisirs des sens.).
C’était une relecture faite 40 ans plus tard et même si les mœurs ont évoluées et moi aussi, j’en retire du plaisir.


mots-clés : #famille #sexualité #social


Dernière édition par Bédoulène le Lun 9 Oct - 0:00, édité 1 fois

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Message par bix_229 Dim 8 Oct - 23:31

C' est une vison crue et meme élémentaire d' une Amérique sinistrée, mais
qui existe encore malgré les apparences.
Seul, le style est daté ce qui enlève peut etre de l' actualité à son constat.
Comme celui de Richard Wright ou de Dreiser.
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Message par Bédoulène Dim 8 Oct - 23:39

Je trouve encore beaucoup de force à l'histoire ; les rapports ouvriers/patrons ont-ils tellement changé ? le racisme ? les amours ?


j'ai lu il y a quelques années son livre autobiographique "la Force de vivre"

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Message par Tristram Lun 9 Oct - 0:01

Je n'ai pas encore trouvé Le petit arpent, mais j'ai pu lire Près de la maison, qui parle des relations hommes/ femmes blancs/ noires :

« Il n’y a pas besoin d’avoir la peau blanche ou noire pour être humain. »

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Message par Tristram Lun 15 Jan - 21:10

famille - Erskine Caldwell 51sfaf10
Bagarre de juillet

Le titre, Trouble in July, aurait sans doute été mieux traduit par « Troubles/ désordres en juillet » ‒ et il semble que le livre lui-même méritait une meilleure traduction.
Dans un comté rural du Sud des Etats-Unis, le shérif a fort à faire pour ne pas s’impliquer dans une chasse au nègre (un peu comme une chasse à l’opossum), un Noir accusé à tort du viol d’une femme blanche. L’aspect « politique » (terme auquel on donne d’ailleurs les acceptions les plus vagues et les plus générales) qui l’inquiète est surtout électoral en l’occurrence. Et la stupidité se trouve équanimement partagée, occasion d’un burlesque plus aigre que doux pendant ce long préambule au lynchage


mots-clés : #racisme

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Message par Bédoulène Lun 15 Jan - 21:45

merci Tristram, je reviendrai à la lecture de Calwell (je chercherai ce titre, mais j'en ai 2 autres dans ma pal)

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Message par colimasson Mar 16 Jan - 10:13

ça me tente aussi, je note (surtout pour le petit arpent du bon dieu)
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Message par Pia Sam 20 Jan - 17:09

Je crois que ça me plairait bien. Merci Tristam!
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Message par Tristram Sam 20 Jan - 17:16

Vive l'émulation ! Mais les deux que j'ai lus ne sont peut-être pas les principaux ?

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famille - Erskine Caldwell Empty Haute tension à Palmetto de E.Caldwell

Message par Dridrine Mer 10 Oct - 22:09

Bonjour

J'ai lu cet été " Haute tension à Palmetto" de Erskine Caldwell, excellent cet auteur que j'avais pas lu depuis très longtemps

" Dans ce gros village assoupi que l'on devine cuit et recuit au soleil, l'été, où les passions alanguies, sans prétexte, longtemps endormies, ont figé les êtres dans leur petite vie maniaque, mesquine, répétitive et exsangue, l'irruption de Vernona, splendide et libre, porte à chaud et à blanc les défauts et les vices de chacun. Les grotesques, les tarés, les innocents, les démunis, presque tous de cette maîtresse d'école rêvent de faire leur maîtresse. Dures, impitoyables, cyniques, douées pour le mal, ainsi se révèlent toutes les femmes du livre. Rusés, roués, butés, incrustés dans leurs frustrations, médiocres, ainsi se donnent à voir les hommes. "

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