Louis de Bernière
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Louis de Bernière
Louis de Bernières
Né en 1954
Né en 1954
Louis de Bernières, né à Londres le 8 décembre 1954, est un romancier britannique. Il est notamment connu pour son livre La Mandoline du capitaine Corelli écrit en 1994. En 1993, il avait été remarqué comme étant l'un des 20 meilleurs jeunes romanciers britanniques par le magazine Granta.
Louis de Bernières a grandi dans le Surrey. Il tire son nom d'un ancêtre français huguenot1. Il fait ses études au Bradfield College et rejoint l'armée à 18 ans, mais la quitte après quatre mois de service. Il continue ensuite ses études à la Victoria University of Manchester et à l'Institute of Education de l'Université de Londres. Avant de devenir romancier à plein-temps, il a pratiqué de nombreux métiers, dont ceux de mécanicien, professeur d'anglais en Colombie et de gaucho en Argentine. De ces expériences en Amérique du Sud, il tirera sa truculente trilogie sud-américaine (voir ci-dessous), œuvres s'inscrivant parfaitement dans le réalisme magique de Gabriel García Márquez.
Oeuvres traduites en français
1990 : La guerre des fesses de Don Emmanuel
1991 : Senor Vivo et le baron de la coca
1992 : La calamiteuse progéniture du cardinal Guzman
1994 : La Mandoline du capitaine Corelli
2002 : Le rouquin
2004 : Des oiseaux sans ailes
2008 : La Fille du Partisan
2009 : Un immense asile de fous
Dernière édition par topocl le Mer 7 Déc - 18:16, édité 2 fois
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Louis de Bernière
La mandoline du capitaine Corelli
Encore un roman qui unit fabuleusement l'Histoire et la petite histoire, et, sous l'égide d’Homère, nous fait traverser l'histoire de la Grèce de 1939 à la fin du siècle, à travers les heures heureuses et malheureuses des habitants de Cephalonia, île qui fut radieuse, dans un souffle romanesque qui vous emporte de la page un à la page 680 sans aucune envie de jamais poser le livre.
Une bonne partie du roman porte sur la guerre, où l’Italie attaque la Grèce et n’ aurait dû en faire qu'une bouchée sans l’ arrogance et la mégalomanie du Duce, et l’impréparation de la campagne qu'il organisa., Mais Hitler veille , et s'ensuit une période d'occupation italo-allemande. Louis de Bernières entre dans l'intimité des Grecs, des Italiens, des Allemands, les soldats comme les civils, multiplie les points de vue, croise les destins pour nous offrir une histoire où le romanesque est toujours savamment dosé, emprunte au meilleur du roman populaire. Les personnages sont magnifiques avec un mélange de sagesse et de folie qui n'est pas étranger à la tendresse et la sympathie qu'on leur porte. Ils sont mené vers un destin voulu par les grands de ce monde, et essayent, à travers l’ horreur de la guerre de tirer à eux de petits moments de bonheur, vivre leur amour, préserver une part de liberté sans atteindre à leur dignité.
À mi-chemin entre A l’Ouest rien de nouveau, Roméo et Juliette, Le silence de la mer, c’est un roman extrêmement généreux et foisonnant, sombre à ses heures mais souvent très joyeux où l’humour reste toujours en filigrane.
Louis de Bernières a un style d'une grande fluidité, qui accélère et devient vif au moment opportun, tout en douceur et en émotions quand il le faut. Il n'est qu'à voir comme il porte en quelques pages l'enthousiasme aventureux et fraternel de jeunes gens partant à la guerre, jusqu'à leur désespoir complet devant l'absurdité absolue de l'atrocité des combats, en passant par le doute, l'amertume, la révolte,
ou les pages où il nous présente le fameux capitaine Corelli, (que nous avons attendu courageusement 260 pages) où tout est dit en une seule scène de son charme, de son côté pitre comme de ses interrogations existentielles, et de sa mandoline car, une fois de plus, la musique constitue un étrange messager pacificateur.
Fortement sentimental sans être niais, ce roman historique est particulièrement réussi, on alterne le tragique et le drôle, l'émotion et le sourire,. C'est un livre beau et triste (j'ai bien failli pleurer dans mon casque) mais aussi joyeux, facétieux et captivant, le genre de livre à déconseiller aux faibles qui remettent à demain les obligations plus fastidieuses que la lecture : « Topocl, qu’as tu fait de tes deux jours de vacances ? » « Euh… j’ai lu ...!!!»
(commentaire rapatrié)
mots-clés : #deuxiemeguerre #historique
La guerre a été pour moi une expérience qui a formé toute ma pensée, c'est le choc le plus profond que j’aie jamais subi, le drame le plus grave et le plus intime de ma vie. Elle a détruit mon patriotisme, changé mon idéal, elle m'a fait contester la notion même de devoir, elle m’a horrifié et a fait de moi un homme triste.
Encore un roman qui unit fabuleusement l'Histoire et la petite histoire, et, sous l'égide d’Homère, nous fait traverser l'histoire de la Grèce de 1939 à la fin du siècle, à travers les heures heureuses et malheureuses des habitants de Cephalonia, île qui fut radieuse, dans un souffle romanesque qui vous emporte de la page un à la page 680 sans aucune envie de jamais poser le livre.
Une bonne partie du roman porte sur la guerre, où l’Italie attaque la Grèce et n’ aurait dû en faire qu'une bouchée sans l’ arrogance et la mégalomanie du Duce, et l’impréparation de la campagne qu'il organisa., Mais Hitler veille , et s'ensuit une période d'occupation italo-allemande. Louis de Bernières entre dans l'intimité des Grecs, des Italiens, des Allemands, les soldats comme les civils, multiplie les points de vue, croise les destins pour nous offrir une histoire où le romanesque est toujours savamment dosé, emprunte au meilleur du roman populaire. Les personnages sont magnifiques avec un mélange de sagesse et de folie qui n'est pas étranger à la tendresse et la sympathie qu'on leur porte. Ils sont mené vers un destin voulu par les grands de ce monde, et essayent, à travers l’ horreur de la guerre de tirer à eux de petits moments de bonheur, vivre leur amour, préserver une part de liberté sans atteindre à leur dignité.
À mi-chemin entre A l’Ouest rien de nouveau, Roméo et Juliette, Le silence de la mer, c’est un roman extrêmement généreux et foisonnant, sombre à ses heures mais souvent très joyeux où l’humour reste toujours en filigrane.
L'émotion commençait à le secouer un peu trop et il essaya de se contrôler. « Nous devenons sentimentaux. De vieux fous sentimentaux. »
Louis de Bernières a un style d'une grande fluidité, qui accélère et devient vif au moment opportun, tout en douceur et en émotions quand il le faut. Il n'est qu'à voir comme il porte en quelques pages l'enthousiasme aventureux et fraternel de jeunes gens partant à la guerre, jusqu'à leur désespoir complet devant l'absurdité absolue de l'atrocité des combats, en passant par le doute, l'amertume, la révolte,
ou les pages où il nous présente le fameux capitaine Corelli, (que nous avons attendu courageusement 260 pages) où tout est dit en une seule scène de son charme, de son côté pitre comme de ses interrogations existentielles, et de sa mandoline car, une fois de plus, la musique constitue un étrange messager pacificateur.
Fortement sentimental sans être niais, ce roman historique est particulièrement réussi, on alterne le tragique et le drôle, l'émotion et le sourire,. C'est un livre beau et triste (j'ai bien failli pleurer dans mon casque) mais aussi joyeux, facétieux et captivant, le genre de livre à déconseiller aux faibles qui remettent à demain les obligations plus fastidieuses que la lecture : « Topocl, qu’as tu fait de tes deux jours de vacances ? » « Euh… j’ai lu ...!!!»
(commentaire rapatrié)
mots-clés : #deuxiemeguerre #historique
Dernière édition par topocl le Mer 14 Déc - 18:15, édité 1 fois
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Flore Vasseur
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Re: Louis de Bernière
Ah mais c'est vrai que je l'avais acheté suite à ton commentaire, celui-là aussi ! C'est atroce ce nouveau forum, ça décuple les envies, comme si on n'était pas déjà submergés !
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Armor- Messages : 4589
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