Maryam Madjidi
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Maryam Madjidi
Maryam Madjidi
Née en 1980
Née en 1980
Maryam Madjidi, née en 1980 à Téhéran, est une écrivaine française d'origine iranienne.
Originaire de l'Iran, Maryam Madjidi quitte son pays en 1986. Sa famille s'installe en France, à Paris puis à Drancy. Elle entreprend des études de lettres à la Sorbonne et rédige un mémoire de maîtrise en littérature comparée qui porte sur deux auteurs iraniens : le poète Omar Khayyâm et le romancier Sadegh Hedayat.
Elle enseigne ensuite les lettres et la langue française à des collégiens et lycéens. À l'âge de vingt-trois ans, Maryam Madjidi décide de retrouver son pays natal en y retournant durant l'été 2003, puis s'installe plusieurs années en Chine et en Turquie où elle enseigne le FLE (français langue étrangère) avant de revenir vivre en France.
Dès son retour à Paris, elle intervient à la maison d'arrêt de Nanterre pour y enseigner le français aux détenus. Depuis février 2016, elle travaille en tant qu'enseignante de FLE pour la Croix-Rouge française auprès des mineurs isolés étrangers.
Bibliographie :
Marx et la Poupée, Le Nouvel Attila, 2017 Prix Goncourt du premier roman
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Maryam Madjidi
Marx et la poupée
A cinq ans, Maryam Madjini a suivi l'exil de ses parents communistes, fuyant la répression de l'Etat iranien, désireux d'offrir à leur fille une vie de liberté et d'ouverture.
Il y a le versant joyeux, flatteur d'être une jeune femme d'origine persane, avec l'exotisme que cela comporte - très efficace pour draguer. Il y a la dure réalité d'être une petite fille qui abandonne sa grand-mère et ses poupées, et qu'on installe dans un studio de 15 m2, dans une école dont elle ne connaît ni la langue, ni les codes .
Par petits morceaux accolés, en une espèce de liste géante, avec un humour discret en filigrane, l'auteur raconte cette ambiguïté de l'exil, dans un style descriptif, évitant les effets de manche, cherchant une certaine distance. Pour adoucir cette froideur apparente -et dans un probable clin d'oeil aux Contes des Mille et Une Nuits - elle glisse quelques chapitres nommés "Il était une fois", petits contes allégoriques illustrant ses drames intimes.
Cela laisse une impression de superficialité à force de ne pas vouloir y toucher, il n'y a pas de grande nouveauté, ni sur l'Iran, ni sur l'exil. C'est au final un livre sympathique là où il aurait dû être passionnant.
mots-clés : #enfance #exil #regimeautoritaire
A cinq ans, Maryam Madjini a suivi l'exil de ses parents communistes, fuyant la répression de l'Etat iranien, désireux d'offrir à leur fille une vie de liberté et d'ouverture.
Il y a le versant joyeux, flatteur d'être une jeune femme d'origine persane, avec l'exotisme que cela comporte - très efficace pour draguer. Il y a la dure réalité d'être une petite fille qui abandonne sa grand-mère et ses poupées, et qu'on installe dans un studio de 15 m2, dans une école dont elle ne connaît ni la langue, ni les codes .
Par petits morceaux accolés, en une espèce de liste géante, avec un humour discret en filigrane, l'auteur raconte cette ambiguïté de l'exil, dans un style descriptif, évitant les effets de manche, cherchant une certaine distance. Pour adoucir cette froideur apparente -et dans un probable clin d'oeil aux Contes des Mille et Une Nuits - elle glisse quelques chapitres nommés "Il était une fois", petits contes allégoriques illustrant ses drames intimes.
Cela laisse une impression de superficialité à force de ne pas vouloir y toucher, il n'y a pas de grande nouveauté, ni sur l'Iran, ni sur l'exil. C'est au final un livre sympathique là où il aurait dû être passionnant.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Maryam Madjidi
merci topocl, "un livre sympathique là où il aurait dû être passionnant." tiède, j'hésite donc à noter (ma pal fait ouf)
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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Bédoulène- Messages : 21020
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