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Claude Faraldo
par Invité Mar 10 Avr - 22:13
Claude Faraldo
(1936 - 2008)
(1936 - 2008)
Claude Faraldo est un acteur, réalisateur et scénariste français né le 23 mars 1936 à Paris 18e et mort le 29 janvier 2008 à Alès d'une crise cardiaque.
Fils d'un ouvrier immigré italien, Claude Faraldo exerce différents petits métiers dès l'âge de 13 ans dont, confiera-t-il, celui de livreur pour le négociant en vins Nicolas. Il souhaite devenir acteur et rejoint le cours Simon. Il deviendra le cofondateur de la société de production ArtMédia avec Évelyne Vidal et Gérard Lebovici.
Autodidacte, il met en scène une dizaine de films disparates et originaux, inspirés par ses idées contestataires et libertaires. Son premier long métrage, Bof… Anatomie d'un livreur, est un plaidoyer pour le droit à la paresse. Il lui vaut les encouragements de Jacques Prévert. Themroc est une farce anarcho-primitiviste qui conte l'histoire d'un ouvrier, interprété par Michel Piccoli, qui se révolte contre son patron et se transforme en homme des cavernes urbain. Les acteurs du Café de la Gare, dont Romain Bouteille, Coluche, Miou-Miou, Henri Guybet ou Patrick Dewaere, participent bénévolement au film.
Filmographie :
1965 : La Jeune Morte (inédit)
1971 : Bof… Anatomie d'un livreur
1973 : Themroc
1975 : Tabarnac (documentaire)
1976 : Les Fleurs du miel
1980 : Deux lions au soleil
1986 : Flagrant Désir
1988 : La Chaîne (du roman de Michel Drucker), feuilleton télévisé
1992 : Le Serpent vert (téléfilm)
2000 : Merci pour le geste
Invité- Invité
Re: Claude Faraldo
par Invité Mar 10 Avr - 22:20
Themroc (1973):
Que dire ?
Un film de fous ! De fous furieux même !
Un Michel Piccoli en homme des cavernes urbains, la troupe des acteurs du Café de la Gare, avec Coluche en tête.
Pour un film tout en onomatopées et en cris de rage.
C'est usant c'est terrible comme film. Et puis, ça donne envie de tout casser ! De libérer la colère. De se libérer de cette vie urbaine médiocre, de ce que la ville a d'inhumain. Pour retrouver la bestialité enfouie. ça donnerait envie de balancer l'ordi par la fenêtre !
Faraldo attaque la société moderne dans cet OVNI, profitant au passage de libérer les tabous de l'inceste et de l'anthropophagie. La scène finale est juste effroyable.
Que dire ?
Un film de fous ! De fous furieux même !
Un Michel Piccoli en homme des cavernes urbains, la troupe des acteurs du Café de la Gare, avec Coluche en tête.
Pour un film tout en onomatopées et en cris de rage.
C'est usant c'est terrible comme film. Et puis, ça donne envie de tout casser ! De libérer la colère. De se libérer de cette vie urbaine médiocre, de ce que la ville a d'inhumain. Pour retrouver la bestialité enfouie. ça donnerait envie de balancer l'ordi par la fenêtre !
Faraldo attaque la société moderne dans cet OVNI, profitant au passage de libérer les tabous de l'inceste et de l'anthropophagie. La scène finale est juste effroyable.
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