En MAI 2018 , j'ai aimé...

Ce mois ci je n'ai pas été au bout de beaucoup de lectures :

Un secret de Philippe Grimbert ****
J'ai vraiment beaucoup aimé ce court roman autobiographique d'un homme pétri des silences et secrets parentaux suite à la Shoah. Je laisse les intéressés aller lire le commentaire que j'en ai fait dans les fils d'auteur

Souffle sur tous ces morts pour qu’ils vivent de Nathalie Zajde ***
Un travail de recherche sur la transmission du traumatisme aux descendants, les héritages face à l'histoire familiale, ses fractures, ses souffrances, ses silences.

Le corps se souvient, mémoire somatique et traitement du trauma de Babette Rotschild **
Intéressant mais la partie plus médicale m'a semblé un peu longue, et ensuite il y a un mélange de techniques intéressantes, inspirées de différents courants, mais du coup ça renvoie à trop de choses.

Le temps des victimes de C Eliacheff et D.Soulez **
Etude sur la position et le statut de victime, avec son essor dans notre société, la place que cela prend, les dérives et impasses. Sujet intéressant dans ce croisement de regard d'une psychanalyste et d'un avocat mais qui n'a pas réussi à m'accrocher plus que cela, une étude qui mériterait que l'on s'y penche plus

Les délices de Tokyo de Durian Sukegawa **
Je n'ai pas trop accroché à ce roman pourtant bien noté.

Givre et sang de Powys

la sagesse dans le sang de Flannery O'Connor

Proust : La fugitive
Klee : Journal
Roger Martin du Gard : Le cahier gris (1er tome des Thibault)
Bohumil Hrabal : Une trop bruyante solitude
Virgile : Enéide
Hemingway : Paris est une fête

Un film surtout :
Le septième sceau, d'Ingmar Bergman

Je vois que Le 7e sceau a toujours le meme impact !

D' abord :

- ça commence à faire mal : James Lasdun

- Chemins nocturnes : Gaito Gazdanov

- La Fin du vandalisme : Tom Drury

- De livre en livre : Michel Cournot (critique)

Ensuite :

- Noces tardives : Anne Marie Lon

- ça t' apprendra à vivre : Jeanne Benameur

- Une heure avant minuit : Ida Simons

J'ai du mal pour ma part à entrer dans les films de Bergman.

En mai :

- Bukowski, The roominghouse madrigals, Mockingbird wish me luck
- Vincenot, Le pape des escargots

- Hamsun, La faim
- Bounine, Le village
- Sartre, Les mots

- Aïtmatov, Djamilia
- Beckett, Le dépeupleur
- Tavares, Monsieur Calvino et la promenade

- Platon, La république
- Nooteboom, Le chant de l'être et du paraître
- Dick, Ubik
- Self, Mon idée du plaisir

J'ai aimé
La première pierre de Carsten JEnsen
L'art de perdre, d'Alice Zeniter
La route de Patrick McCarthy (à sa façon)
Mistral perdu ou les événements d'Isabelle Monnin

Côté ciné
la route sauvage d'Andrew Haigh
Mes provinciales de Paul Civeyrac et la conversation qui s'en est suivi
Plaire aimer et courir vite de Christophe Honoré
Et encore plus En guerre de Stéphane Brizé

Côté BD
les mauvaises gens de Davodeau

Un nom au-dessus des autres :
Eddie Joyce - Les petites consolations

"Les autres" : plus légers, mais 3 agréables moments chacun dans son registre :
Marie-Sabine Roger - Vivement l'avenir
Niccolò Ammaniti - Je n'ai pas peur
Leo Perutz - Le miracle du manguier

Un essai non transformé:
Pascal Quignard - Les escaliers de Chambord, qui ne m'a bien fait ni chaud ni froid

Côté ciné
La mort de Staline, Armando Iannucci
The Jane Austen Book Club, Robin Swicord

Côté musique
(Re)découverte du mois : The Beta Band

Ah, je ne suis pas contre quelques développements pour les Escaliers de Chambord !

**** et demi :

Jan Trefulka : Le grand chantier


****

Kenneth Cook : Le koala tueur et autres histoires du Bush

@Quasimodo tu feras un commentaire sur Hrabal ?

Je vais essayer, Hanta. Mais c'est un défi !

Essaie Kenneth Cook !
Celui-là est drole, alors que la veine habituelle de Cook est très sombre.

Livres
Ce que j'ai aimé avec des réserves :
Je suis un chat de Soseki.
Lucy Barton d'Elisabeth Strout .
Deux amours cruelles de Jun'ichirō Tanizaki
La clé (La confession impudique) de Jun'ichirō Tanizaki
S'abandonner à vivre de Sylvain Tesson ( recueil de nouvelles ) : du pur Tesson avec son goût pour les formules faciles et sa séduction habituelle , mais un talent indéniable pour balancer son lecteur au coeur de l'aventure dans des contextes contrastés . Sa sensibilité particulière et son adhérence à la vie nous transportent au coeur de l'action par l'émotion .

Films J'ai aimé
TEL PÈRE, TEL FILS de Hirokazu Kore-eda
Femmes en miroir de Yoshishige Yoshida
Les délices de Tokyo de Naomi Kawase
mais surtout
Printemps tardif  d'Yasujirô Ozu ***
Le fils unique d'Yasujirô Ozu****
Il était un père d'Yasujirô Ozu****

Oh, chargé sur la partie ciné ! (Tu nous fais un fil Ozu un jour ?)

Ce serait bien ...
Oui
D'accord , un jour ! Je le note dans ma tête linotte .

Période essentiellement japonaise, Églantine ?! (avec tout de même l'inévitable Tesson...)

Oui Tristam , i je suis dans le japon emportée par Ozu .
Et ça me repose .
Je vis ça comme une sorte d'interlude .( parce que ça ne me correspond pas mais que j'ai besoin de ce je ressens comme une  pause émotionnelle )

Une échappée belle ?