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Howard Hawks

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Message par animal Dim 1 Juil - 19:36

Howard Hawks
(1896-1977)

Howard Hawks Og-how10

Formation

Après avoir obtenu un diplôme d'ingénieur en 1917, Howard Hawks s'introduit dans le milieu du cinéma en trouvant un emploi d'accessoiriste dans les studios de la Famous Players Lasky. De retour aux Etats-Unis après la Première Guerre mondiale, il travaille dans une usine d'aviation et participe à des courses automobiles. Ce n'est qu'en 1922 qu'il revient à Hollywood. Il finance quelques films, devient monteur puis assistant, et se consacre à l'écriture de scénarios pour la Paramount.

Carrière au cinéma

Howard Hawks est une des figures mythiques du cinéma hollywoodien des années 1940 et 1950, échappant aux étiquettes et imprimant son propre style à chacun de ses films. En 1926, il réalise son premier long métrage, The road to glory (L'ombre qui descend). Ses premiers films muets, notamment A girl in every port (1928), contiennent en germe tous les éléments de son oeuvre à venir : personnages confrontés à des épreuves qui leur permettent de se révéler, exaltation de l'amitié, de la responsabilité et de l'honneur. A l'avènement du parlant, il réalise The dawn patrol (La patrouille de l'aube) et The criminal code en s'adaptant aux critères hollywoodiens de l'époque tout en gardant son indépendance et en apportant sa touche personnelle. L'année suivante, il signe son premier chef-d'oeuvre : Scarface, sommet du film de gangsters. Rythme rapide, humour noir, violence inhabituelle pour l'époque participent à l'originalité de cette oeuvre. En 1933, il se lie d'amitié avec l'écrivain William Faulkner qui écrit le scénario de Today we live, un film de guerre. Auteur éclectique, Hawks s'adonne à tous les genres, du film noir (Le grand sommeil, 1946) au film de guerre (Sergent York, 1941), en passant par le film d'aventures (Seuls les anges ont des ailes, 1939) et le western (Rio Bravo, 1959), sans oublier la comédie (Les hommes préfèrent les blondes, 1953). S'il aime tourner des films différents, il ne dédaigne pas de mélanger les genres. Ainsi, ses comédies peuvent être vues comme des films d'aventure, et vice versa. Virtuose du rythme et des dialogues, Howard Hawks se distingue par le traitement des personnages féminins, femmes modernes et indépendantes affirmant sans complexe leurs opinions. Sa mise en scène est sobre et épurée (cadrages horizontaux, peu de mouvements de caméra ou de gros plans), les décors bannissent tout élément inutile de façon à centrer l'attention du spectateur sur les personnages. De nombreux acteurs ayant travaillé pour Hawks sont devenus de grandes stars : Lauren Bacall, Humphrey Bogart, Montgomery Clift, Marilyn Monroe, Dean Martin. En 1951, Hawks supervise la réalisation de The thing (La chose d'un autre monde), film de science-fiction signé Christian Nyby. Après deux derniers westerns, El Dorado (1967) et Rio Lobo (1970), le cinéaste se retire dans son ranch et se consacre à l'élevage de chevaux.

Source : cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr

Filmographie
:


1926 : The Road to Glory
1926 : Sa Majesté la Femme (Fig Leaves)
1927 : Si nos maris s'amusent (en) (The Cradle Snatchers)
1927 : Prince sans amour (Paid to Love)
1928 : Une fille dans chaque port (A Girl in Every Port)
1928 : L'Insoumise (Fazil)
1928 : Les Rois de l'air (en) (The Air Circus)
1929 : L'Affaire Manderson (Trent's Last Case)
1930 : La Patrouille de l'aube (The Dawn Patrol)
1931 : Le Code criminel (Criminal Code)
1932 : The Crowd Roars
1932 : Scarface (Scarface, the Shame of a Nation)
1932 : Le Harpon rouge (Tiger Shark )
1933 : Après nous le déluge (Today we live)
1933 : Un cœur, deux poings (The Prizefighter and the Lady) (non crédité)
1934 : Viva Villa! (non crédité)
1934 : Train de luxe (Twentieth Century)
1935 : Ville sans loi (Barbary Coast)
1936 : Brumes (Ceiling Zero)
1936 : Sutter's Gold (non crédité)
1936 : Les Chemins de la gloire (The Road to Glory)
1936 : Le Vandale (Come and Get It)
1938 : L'Impossible Monsieur Bébé (Bringing Up Baby)
1939 : Seuls les anges ont des ailes (Only Angels Have Wings)
1940 : La Dame du vendredi (His Girl Friday)
1941 : Sergent York (Sergeant York)
1941 : Boule de feu (Ball of Fire)
1943 : Air Force
1943 : Le Banni (The Outlaw) (non crédité)
1944 : Le Port de l'angoisse (To Have and Have Not)
1946 : Le Grand Sommeil (The Big Sleep)
1948 : La Rivière rouge (Red River)
1949 : Si bémol et fa dièse (A Song Is Born)
1949 : Allez coucher ailleurs (I Was a Male War Bride)
1951 : La Chose d'un autre monde (The Thing From Another World) (non crédité)
1952 : La Captive aux yeux clairs (The Big Sky)
1952 : Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business)
1952 : La Sarabande des pantins (O. Henry's Full House, partie The Ransom of Red Chief)
1953 : Les hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes)
1955 : La Terre des pharaons (Land of the Pharaohs)
1959 : Rio Bravo
1962 : Hatari ! (Hatari!)
1964 : Le Sport favori de l'homme (Man's Favorite Sport?)
1965 : Ligne rouge 7000 (Red Line 7000)
1966 : El Dorado
1970 : Rio Lobo


Dernière édition par animal le Mer 4 Juil - 21:08, édité 1 fois

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Message par animal Dim 1 Juil - 19:37

De la récup' pour ouvrir ce fil consacré à un cinéaste et un cinéma que je prends du plaisir et de l'étonnement à découvrir :


Howard Hawks Tohave10

Le port de l'angoisse / To Have And Have Not (1944)

Sur une nouvelle de Hemingway adaptée (charcutée ?) entre autres par Faulkner, A Fort-de-France deux américains un capitaine et son vieux compère alcoolique loue leur bateau pour la pêche à quelques clients plus ou moins fortunés. Les soirées se passent à l'hôtel dans une ambiance un peu étouffante entre les gens de passages et les marins de toutes espèces. Et une mention spéciale pour l'inévitable piano qui accompagne le film. Tout irai pour le mieux si le dernier client n'était pas sur le départ et ne se prenait pas une balle perdue dans une descente de police rangée avec zèle aux ordres du gouvernement de Vichy. Tout serait pire si notre héros qui consomme plus de cigarettes qu'un cowboy Marlboro ne faisait pas connaissance avec sa pickpocket et de voisine. Et où serait l'enjeu si quelques français en résistance ne cherchait pas louer les services de notre marin ?

Assez simple avec la présence du second couteau porté sur la bouteille et plus "léger", quelques rivalités féminines et un grand jeu de séduction entre Bogart et Bacall, un peu trop simple presque, y compris dans les enjeux moraux de l'américain qui ne veut pas se mouiller mais le fait quand même, catégorie tough guy au grand cœur, mais ça marche très très bien. Rythme, atmosphère exotique et lourde, scènes de mer, peut-être une attente entretenue de façon moins simple qu'il n'y parait. Ce n'est pas hyper compact comme d'autres vieilleries cinématographiques... à moins qu'on ne s'y retrouve dans la retenue vis à vis de la violence, vis à vis de la bouteille même, même la romance téléphonée n'est pas sans retenue.

Je ne sais pas vraiment dire pourquoi en fin de compte je suis resté si accroché au film ? Peut-être seulement un vrai bon film avec un casting de luxe et une alchimie de luxe ?

Si on place le film sur le période de la deuxième guerre mondiale on peut aussi souligner que l'opposition politique passe au second plan derrière une opposition de principe, humaine, de manières quasiment, dans ce film.

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Message par animal Dim 1 Juil - 19:39

Howard Hawks Vlcsna39

Les Chemins de la gloire / The Road to Glory (1936)

Dans le milieu de la Première Guerre, quelque part en France un capitaine d'infanterie soigne son mal au cognac et à l'aspirine et avec la présence d'une belle infirmière... Un lieutenant, pianiste à ses heures perdues sous les bombardements de Zeppelin, le rejoint mais succombe lui aussi aux charmes de cette belle femme.

Un triangle amoureux et un film de guerre du genre assez chargé en héroïsme. Après Giono ces bonshommes qui parlent un américain teinté d'accent(s) indéfini(s), ça fait bizarre. Et léger. Même si à côté de la franche camaraderie l'ambiance est à l'attente dans le roulement des unités entre le front et l'arrière. Et l'assaut, qui n'est pas la fin du film, est impressionnant, monstrueusement dense avec des explosions incessantes... brrr.

Jusque là il n'y aurait pas grand chose de renversant, un film solide (scénario co-écrit par William Faulkner). Certains éléments déstabilisants, sans avoir l'air de trop égratigner la surface sont pourtant bien présents et sensibles. On dépasse un peu trop le patriotisme et l'héroïsme pour que ce soit sain. Le mauvais mélange de rapport hiérarchique et de rivalité amoureuse entre les deux hommes implique un surplus de morbidité et si on ajoute le personnage du vieil homme qui fait tout pour être là quand même, en quête de gloire et de ... vanité ? mais ça ne serait pas suffisant. La brutalité évidente du film se noircit sévèrement pour laisser le spectateur méfiant et abandonné au milieu de terrains mal définis.

Et on ne pourra pas reprocher au film de trouver beaucoup de justifications à ces boucheries...

Pas le film du siècle mais probable souvenir crépusculaire durable (pour un film qui a du être fait assez vite et presque à la chaîne ? ça laisse sacrément songeur).

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Message par animal Dim 1 Juil - 19:42

Howard Hawks 18928810

Scarface (1932)

Peut-être pas le film du siècle non plus, et j'ai été moins impressionné que la première fois que je l'ai vu il y a un certain nombre d'années. Il faut dire qu'il y a l'autre Scarface, celui avec l'accent cubain et la cocaïne qui attisait la curiosité. Et il faut reconnaître que cet autre Scarface a pâti lui aussi de visions ultérieures, mais peut-être un peu plus.

Ce Scarface noir et blanc est rondement mené. Un petit meurtre du patron et tout s'enchaîne, plus rien ne retient notre homme aux dents longues et au meurtre facile dans ce film qui dénonce la violence des gangsters et en appelle à une réaction politique. Et si l'ascension brutale du caïd ne suffisait pas il y aurait son intérêt insistant pour Poppy la femme de son boss incapable de faire front. Et la relation plus que possessive avec sa jeune sœur.

L'argent et la sortie de caniveau par les fringues, le niveau de vie est rendue un peu différemment du film de De Palma. On voit l'homme de main devenu secrétaire qui ne sait ni écrire ni se servir d'un téléphone et on voit quelques repères très rustiques mais pour Tony Camonte pas grand chose. De l'argent c'est tout, et rien qui ne vienne compenser sa violence et sa vulgarité. Le niveau zéro du glamour. (Et Poppy en séductrice intéressée).

Si on prend en ligne de compte que les faits divers et rappelle sur les victimes innocentes (enfants... ) ne sont pas issues de l'imagination d'un scénariste ça devient très noir.

Ça l'est et d'une violence soutenue : emplois de balles réelles ? voitures blindées, la recherche du profit n'a pas de limites. Les scènes de drive-by sont impressionnantes, oui oui le convoi de voiture avec les bonshommes qui mitraillent copieusement la façade du restaurant...

Le personnage lui-même comme parfait salopard fait mouche.

Dans le nom de Scarface et quelques faits il y a référence explicite à Al Capone, la veine documentaire appuyée avec autant de violence plus sans doute les liens familiaux troubles ont valu au film de solides ennuis avec la censure. Le film n'aurait resurgi que dans les années 70 et des morceaux du montage initial perdus...

Il manquerait quelque chose pour que d'un point de vue cinématographique ça marche mieux, plus d'intensité dans les caractères, plus d'homogénéité... il reste quand même un classique, un film choc et coup de poing qui garde pas mal de force !

Howard Hawks Scarfa10

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Message par animal Dim 1 Juil - 19:43

Howard Hawks Fc-the10

Le grand sommeil (1946)

Une intrigue alambiquée à souhait autour d'une histoire de chantage avec les deux filles vénéneuses d'un vieux général à la retraite du côté des victimes. Le genre d'histoires où les victimes sont moins démunies que les pauvres types qui font office de rouages.

Forcément pour digérer tout ça et mener ça barque l'air de rien il faut un Philip Marlowe au sang froid (mais pas autant que celui de la glaciale Vivian/Lauren Bacall). Une cool attitude qui va de paire avec un chandlerien sens de la réplique à toute épreuve.

Finalement c'est resserré sur pas grand chose : des rebondissements, une ambiance et le cocktail d'esprit vif souplement désabusé et dur, que le film se tient

Et ça ne se tient pas mal, et très dans le ton de l'auteur du livre. Il est juste dommage que tout le monde ne développe pas le même capital sympathie que la libraire du film ?

Howard Hawks 45348510

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Message par animal Dim 1 Juil - 19:45

Howard Hawks Vlcsna10

Red Line 7000 (1965)

Ouaip, ce n'est pas gagné. L'intrigue nous fait suivre une écurie de Nascar (les grosses voitures qui tournent en rond très vite et très longtemps) qui logée dans un pittoresque motel nous fait suivre quelques pilotes et leurs conquêtes. Malgré le titre qui laisse penser que c'est du côté de la piste que ça se passe, le film préfère les histoires de cœur et tente maladroitement de balancer ce qu'il peut y avoir de positif dans l'amûr avec les tendances plus primaires et dangereuses de la compétition. Quoique les quelques relations choisies pourraient faire trouver louche tant de dévouement féminin ? Anyway, le rythme manque mais le charme fait passer la pilule, James Caan en jeune premier, quelques jolies femmes et un accent français qui n'a pas l'air de chez nous, pourquoi pas ?

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Message par animal Dim 1 Juil - 19:46

Howard Hawks The-th10

The Thing from Another World / La Chose d'un autre monde (1951)

Pas sûr qu'il l'ait vraiment réalisé, supervisé ? réalisé à deux mains (ça fait quatre si on compte bien, en fait) avec Christian Nyby ? Il en est en tout cas le producteur et le film apparaît dans les filmographies de Hawks.

Mais rentrons dans le vif du sujet. Je ne sais pas pour vous mais moi c'est rare que je me visionne un film de SF ou épouvante des années 50. Surtout qu'on associe vite une image dérisoire au genre. Sur ce film là planent quand même deux ombres qui donnent de la substance et des attentes : l'adaptation par John Carpenter de la même source : La Bête d'un autre monde/Who Goes There? de John W. Campbell et Howard Hawks.

On commence autour d'une partie de carte entre aviateurs à Anchorage, là où ça caille sévère en Alaska, quand arrive un journaliste en quête d'une histoire. Ca tombe bien l'équipage est envoyé vers le pôle nord suite à l'appel de scientifiques qui suspectent un avion de s'être écrasé dans les parages.

Si l'avion n'est pas tout à fait un avion et que le survivant du crash est d'un autre monde... vous n'avez plus qu'à survivre.

Sans être dramatiquement intense le film ne prend pas si mal et ses réticences vis à vis de l'attitude de scientifiques plus que prêts à jouer avec le feu contribue à faire prendre la sauce et à nous dépayser, nous spectateurs du 3ème millénaire. Du côté du concret on note quelques scènes efficaces dans l'affrontement avec cette chose d'un autre monde.

Ca mérite sans problème le détour, le suspens existait avant le 3ème millénaire.

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Message par animal Dim 1 Juil - 19:47

Howard Hawks Mansfa10

Man's Favorite Sport (1964)

Rock Hudson est un vendeur de matériel de pêche et un grand spécialiste par dessus le marché... sauf qu'il n'a jamais pêché de sa vie. Et qu'il se retrouve inscrit par son patron à un grand concours de pêche. Mieux encore il est harcelé par une des responsables de l'événement, Paula Prentiss, une femme du genre que rien n'arrête.

Le grand dadais sorti de son aquarium habituel n'a donc pas fini d'en prendre pour son grade dans cette comédie romantique ma foi fort sympathique. Tout y est gentiment téléphoné de l'intrigue à la plupart des gags mais les acteurs et le ton font merveille. On ne s'ennuie pas et on prend plaisir à guetter le naturel inattendue des situations cocasses et improbables. C'est même plus mignon que nunuche et jamais lourdingue. Il y a une pointe de justesse derrière l'emphase de cette séductrice infernale et derrière la gaucherie de ce grand bonhomme qui fait que tout va bien !

Ca a certainement vieilli mais c'est arrangé, l'air de rien, au poil cette affaire (rien que la scène du début...).

Howard Hawks Rockhu10

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Message par animal Dim 1 Juil - 19:48

Howard Hawks Cary-g10

La Dame du vendredi / His Girl Friday (1940)

avec Cary Grant et Rosalind Russell

J'ai récidivé avec une comédie ! Et c'est plus consistant que La joyeuse suicidée cette adaptation d'une pièce de théâtre. C'est plus dense, le duo est autrement plus vif, l'humour est plus mordant... on s'intéresse ! Il y a pourtant des points commun avec cette amourette contrariée sur fond de journalisme.

Hildy Johnson vient annoncer à son ex-mari et employeur Walter Burns qu'elle se remarie avec un vendeur d'assurances... filou comme pas deux il lui force la main pour un dernier papier. L'occasion de faire entrer comme fond de l'intrigue un désespéré ruiné par la crise et condamné à mort, des magouilles et tensions politiques pour ne pas dire sociales. Et le duo de premier plan n'est pas le dernier à fermer les yeux pour l'amour du scoop sensationnel.

L'oubli ou l'indifférence des personnages de second plan est d'ailleurs un des ressorts finement joué par le film, à la fois marrant et humanisant. Les dialogues enchaînent comme des mitraillettes, il y a un sens du running gag, ça bouge, se coupe la parole, joue de différentiels de vitesse entre les personnages (qui ont un métro d'avance ou plusieurs de retard). Ca marche bien. C'est solide. Et une fois de plus c'est étonnant de découvrir le cinéma américain de ces années là.

Je marche !

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Message par Bédoulène Dim 1 Juil - 21:47

ah ! Boggy et la sublime Lauren Bacall

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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



[/i]
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Message par animal Mer 4 Juil - 21:18

Howard Hawks Rio-lo10

Rio Lobo (1970)

On pivote autour de la Guerre de Sécession avec John Wayne en forme de colonel de l'armée nordiste qui retrouve Texas et vengeance promise contre un traître dont la traîtrise à entraîner la mort d'un ami en s'alliant à des ex-confédérés (dont Christopher Mitchum, le fils de Robert), du Texas aussi, ça tombe bien. Occasion aussi de défendre la veuve et l'orphelin, ou plutôt des jeunes femmes dégourdies et malmenées par l'existence. Sans oublier un vieil alcoolo, Jack Elam qui en fait des caisses mais ce n'est pas grave.

Dit autrement la grande trame se resserre, se reconfigure en trame dramatique très classique mais très efficace. D'ailleurs le film est à cette image, il n'en a pas tant l'air mais on ne s'ennuie pas du tout, ça fonctionne et bien même !

C'est un peu mou parfois, comme ce grand bonhomme de John Wayne qui ne rate pas une occasion de boire une verre voire de baver sa bouteille... Mais c'est aussi la présence, artificielle peut-être, mais palpable et les personnages secondaires forts sympathiques (du côté des gentils).

Ca ne fait pas de mal un bon western "classique" de temps en temps...

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Message par Tristram Mer 26 Aoû - 2:48

Revu L'Impossible Monsieur Bébé (de ces films qu'on ne peut jamais voir pour la première fois).
Je mets de côté cette réplique, qui peut resservir :
Je n'ai que deux choses à faire aujourd'hui : finir mon brontosaure et me marier à trois heures.
(Pour info, le léopard est un jaguar.)

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