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Sociétés dites primitives

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Message par bix_229 Ven 3 Aoû - 17:46

Il y a des années, j' ai eu la chance de trouver dans le fonds d' une bibliothèque universitaire un livre sur les Bushmen du
Kalahari.
Des Gens sans méchanceté : Elizabeth Marshall Thomas. - Gallimard.

ça tombait bien. Je venais  de lire le livre remarquable de Pierre Clastres : La Société contre l' état.
Un essai fondamental sur les sociétés dites "primitives" qu' il opposait aux sociétés "à état".
Démocratiques, tyranniques ou théocratiques.

Sociétés dites primitives Thomas10

Des gens sans méchanceté

[The Harmless People]
Trad. de l'anglais par Geneviève Hurel
Collection L'Espèce humaine, Gallimard
Parution : 13-12-1961

"Après avoir participé à deux expéditions scientifiques dans le Kalahari et y avoir séjourné deux ans, Elizabeth Marshall Thomas nous conte la vie et les mœurs des «hommes de la brousse», les Bushmen ou Boejesmen, ces petits hommes jaunes, aux cheveux crépus, qui sont restés identiques à ce qu'ils étaient à l'âge de pierre. Cinquante mille individus, peut-être, ont survécu. Ils se déplacent à travers le Kalahari, cet immense désert de l'Afrique méridionale que les civilisés, blancs ou noirs, leur ont abandonné et qui va se rétrécissant, à mesure que se referme sur eux l'étau des races plus évoluées et plus fortes. Sans commerce, sans industrie, sans argent, petits de taille, maigres et nus, sans abri, à l'exception parfois de huttes en herbe sèche, ils vivent de chasse et de racines, privés de tout, sans eau pendant plus de neuf mois de l'année. Sans rancœur ni hostilité, ils supportent stoïquement ces conditions atroces, décimés par les épidémies, la faim, la soif, le froid et les brûlures du soleil. Plus que de nourriture, d'eau et de vêtements, ils sont avides d'indépendance et, pour la défendre, se cachent dans les hautes herbes. Ils craignent moins les lions, les hyènes et les chacals que les fermiers européens ou bantous, qui tentent des incursions au cœur du désert, pour les emmener comme escalves et se procurer de la main-d'œuvre à bon compte.
Elizabeth Marshall Thomas ne s'est pas contentée de les observer de loin. Elle a vécu auprès d'eux, sous la tente, les a observés, soignés, aidés, écoutés ; elle a partagé leur nourriture, a gagné leur confiance et leur amitié. Elle a campé des silhouettes inoubliables : Toma le Chasseur, sage et prudent, Kwi le Court, habile, avisé, dynamique et résigné ; la Belle Ungka, l'éternel féminin ; les bébés et les enfants dont elle a su comprendre à la fois les exigences, l'insouciance et les jeux, et tant d'autres figures que nous pourrions sans doute reconnaître, si nous les rencontrions.
Ce livre, qui fait honneur à son auteur, nous fait pénétrer au cœur d'une Afrique qui n'a pas fini de nous livrer ses mystères"

Ce livre m'impressionna profondément. Grace à ses qualités d'anthropologue, mais tout autant d'empathie, de sensibilité et de compréhension, Elizabeth Marshall Thomas, permettait de comprendre que, aux antipodes d'une société consumériste, on pouvait vivre autrement que dans la misère, la maladie et la sous alimentation.
Il fallait pour cela impérativement connaitre à fond le milieu où l'on vivait, observer la topographie des lieux, les saisons, mémoriser et repérer les endroits où poussaient racines, plantes, baies... au moment des pluies.
Ce que les Bushmen du Kalahari pratiquaient depuis des siècles était plus que ce que l'auteur racontait.
Davantage qu'une société de subsistance.

Cette pratique était en fait un choix de vie fondamental qui avait fait ses preuves et ne demandait qu'à être perpétué. Ce qui fut fait jusqu'à peu encore. Jusqu'à ce que la colonisation, l'impérialisme, les religions et les technologie y mettent fin aux quatre coins du monde où ces civilisations subsistaient encore.

Poursuivant mes recherches, je lus un autre livre fondamental pour la compréhension de ce que je commençais à découvrir.
Ce livre, c'était Age de pierre, âge d' abondance : Marhall Sahlins.
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Message par bix_229 Ven 3 Aoû - 17:57

Sociétés dites primitives Sahlin10

Âge de pierre, âge d'abondance. L'économie des sociétés primitives

Trad. de l'anglais (États-Unis) par Tina Jolas. Préface de Pierre Clastres
Collection Bibliothèque des Sciences humaines, Gallimard
Parution : 26-11-1976

"Qu'en est-il de l'économie dans les sociétés primitives ? À cette question fondamentale, la réponse classique de l'anthropologie économique est la suivante : l'économie archaïque est une économie de subsistance et de pauvreté, elle parvient au mieux à assurer la survie du groupe incapable de sortir du sous-développement technique. Le sauvage écrasé par son environnement écologique et sans cesse guetté par la famine et l'angoisse, telle est l'image habituellement répandue.
Travestissement théorique et idéologique des faits, réplique ici tranquillement un anthropologue et économiste américain de réputation internationale. Passant des chasseurs australiens et Bochimans aux sociétés néolithiques d'agriculteurs primitifs telles qu'on pouvait encore les observer en Afrique ou en Mélanésie, au Viêt-nam ou en Amérique du Sud, relisant sans parti pris les textes connus et y ajoutant des données chiffrées, Marshall Sahlins affirme, avec autant d'esprit que d'érudition, que non seulement l'économie primitive n'est pas une économie de misère, mais qu'elle est la première et jusqu'à présent la seule société d'abondance.
Comme le dit Pierre Clastres dans sa présentation : «Si l'homme primitif ne rentabilise pas son activité, c'est non pas parce qu'il ne sait pas le faire, mais parce qu'il n'en a pas envie.» Tout le dossier de la question est à reprendre."

Gallimard/Bibliothèque des sciences humaines

Je ne sais pas si vous aurez la chance de trouver le livre d' Elizabeth Marshall Thomas, qui n' a pas été réédité.
Mais si le sujet de ces civilisations vous intéresse, vous pouvez toujours lire les ouvrages  de Pierre Clastres et de Marshall Sahlins. Et sans doute d'autres.
Mais ceux-là servent toujours de jalons.

Sociétés dites primitives Clastr10

La société contre l'état

"Le problème du pouvoir politique dans les sociétés primitives. S’appuyant sur les sociétés indiennes d’Amérique du Sud, l’auteur démontre les mécanismes qui règlent leur fonctionnement. Au terme de ce travail d’analyse, on est amené à découvrir que les sociétés primitives ne sont pas seulement des sociétés sans État, mais, bien plus, des sociétés contre l’État.

Quand, dans la société primitive, l’économique se laisse repérer comme champ autonome et défini, quand l’activité de production devient travail aliéné, comptabilisé et imposé par ceux qui vont jouir des fruits de ce travail, c’est que la société n’est plus primitive, c’est qu’elle est devenue une société divisée en dominants et dominés, en maîtres et sujets, c’est qu’elle a cessé d’exorciser ce qui est destiné à la tuer : le pouvoir et le respect du pouvoir. La division majeure de la société, celle qui fonde toutes les autres, y compris sans doute la division du travail, c’est la nouvelle disposition verticale entre la base et le sommet, c’est la grande coupure politique entre détenteurs de la force, qu’elle soit guerrière ou religieuse, et assujettis à cette force. La relation politique de pouvoir précède et fonde la relation économique d’exploitation. Avant d’être économique, l’aliénation est politique, le pouvoir est avant le travail, l’économique est une dérive du politique, l’émergence de l’État détermine l’apparition des classes"

Pierre Clastres
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Message par bix_229 Ven 3 Aoû - 18:30

Un documentaire  récent sur les Bushmen.

https://www.filmsdocumentaires.com/films/4004-les-bushmen


Dernière édition par bix_229 le Ven 3 Aoû - 18:34, édité 1 fois
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Message par bix_229 Ven 3 Aoû - 18:32

Sociétés dites primitives Namibi10

Peintures pariétales en Namibie.
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Message par Tristram Ven 3 Aoû - 18:51

Je me posais encore tout récemment cette question en lisant A la recherche de mon fils, d'Edgar Maufrais, qui a séjourné dans diverses tribus amérindiennes : enfer ou paradis ? J'ai lu des dizaines de livres sur le sujet, et les deux positions coexistent, plus ou moins assumées. Ces vues ne reflètent-elles pas en définitive que le point de vue de leurs auteurs ? Organisation exemplaire, harmonieuse, respectant l'environnement pour l'un, exploitation des plus faibles (femmes, captifs) de l'autre, qui constate que le nomadisme est rendu nécessaire par l'épuisement rapide des ressources (chasse, pêche à la nivrée). Inconséquence, imprévoyance et négligence d'une part (le sauvage-enfant), optimisation adaptative et empathique de l'autre, le vrai est sans doute quelque part entre les deux positions (avec toutes les variantes possibles), et surtout il faut reconnaître que la question reste fort complexe, pas facile à aborder et sans réponse univoque, absolue. On trouve des études et témoignages qui vont dans chaque sens, peut-être peut-on en trouver plus récents, moins tendancieux ? Je serais preneur... sans compter qu'à vivre à crédit sur la planète, on retourne vite à la misérable survie...

_________________
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Message par Invité Ven 3 Aoû - 19:10

Les Bushmen étaient les derniers hommes à chasser "à l'épuisement" il me semble. De formidables athlètes d'endurance.

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Message par Invité Ven 3 Aoû - 19:24

Je ne sais pas si c'est un enfer ou un paradis ... Déjà, nous ne sommes pas, nous êtres du monde "civilisé", adaptés pour y vivre. Alors ce serait plutôt un enfer.
Par opposition, pour moi la ville est une sorte d'enfer. Je vais verser dans le Malthusianisme, mais pour moi le problème numéro un à l'heure actuelle, et qui va s'aggraver, c'est la surpopulation humaine. Ce n'est plus vivable. On s'entasse. Il n'y a pratiquement plus d'espaces vierges, hormis les endroits les plus hostiles pour l'homme.

ça fait un peu écho à ma lecture du moment, le Dernier journal, de Krishnamurti.

« Sommes-nous si constamment occupés au point qu'il ne reste plus ni espace extérieur, ni espace intérieur, dans notre esprit et notre coeur ? Nous avons besoin d'espace, mais en vivant dans une ville surpeuplée ou dans une famille nombreuse, il n'y a pas d'espace physique et nous sommes chargés de toutes les impressions reçues, de tous les stress. Psychologiquement aussi nous avons besoin d'espace. Il ne s'agit pas de l'espace imaginé par la pensée, ni de l'espace de l'isolement, ni de celui - politique, religieux ou racial - qui divise les hommes entre eux, ni de celui qui sépare les continents, mais d'un espace intérieur qui n'a pas de centre. Qui dit centre, dit périphérie, circonférence. Ce n'est pas ce dont nous voulons parler. »

Spoiler:

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Message par bix_229 Ven 3 Aoû - 19:49

Les témoignages ne suffisent pas. Ils sont trop subjectifs et reflètent trop facilement des  opinions déjà faites avant de les confronter.
Les livres que je cite essaient de tirer parti des dernières observations de "peuples primitifs." au 20e siècle.
Pour leur malheur, ils ont été découverts par des voyageurs, parfois par ethnologue bien intentionnés, mais qui ne réalisaient que l' objet même de leurs observations et de leurs études allait disparaitre du fait même de leur découverte.
Habitués à des chasses, peches, cueillettes de proximité, les fusils, barques à moteur changèrent les repères et les pratiques de ces peuples et, finalement, toute leur culture.
La "modernité" était là et l'impossibilité de revenir en arrière.

Pierre Clastres comprit le danger en vivant un moment avec les Indiens Guayakis d'Amazonie.
Projet qui lu permit de mettre à jour ses théories sur les sociétés primitives, en tout cas celles qu'il connaissait le mieux, celles d'Amazonie.
Sahlins lui, a prouvé que les sociétés primitives pouvaient se passer de l'accumulation en se contentant du nécessaire et de tout ce qui pouvait aboutir à une forme de société de sur consommation et de gaspillage.
Et que, fait fondamental, n'ayant à s'employer que quelque heurs par jour, ils disposaient du temps restant pour eux-mêmes. Ce sont eux les authentiques inventeurs d'une société des loisirs, écrit Sahlins.
Clastres et Sahlins eurent du mérite à faire connaitre leurs thèses, l'ethnologie étant à l'époque monopolisée par les marxistes orthodoxes.
La mondialisation et les moyens de transmission par internet ont sonné le glas de ces sociétés, gangrénées par le tourisme de masse, la commercialisation, l'exploitation de leurs richesses naturelles.
Les hommes meurent, dégénèrent ou servent de lumpen prolétariat dans les villes.

Il y a plusieur façons de les détruire, l'ethnocide n'étant pas le moins efficace s'il n'est pas le plus visible.
Il suffit des découvrir des gisements de diamants en Namibie  pour priver les bushmen de leurs ressources et de leurs moyens de vie ancestraux.
Mais leur sort était déjà réglé.
Même chose pour les Indiens d'Amérique du Nord parqués dans des réserves où, là aussi, on découvre des gisements miniers ou pétrolifères.

Le problème n'est même plus d'étudier des témoignages déjà datés et inactuels et contradictoires.
Ils ont perdu toute pertinence du fait même qu'ils ont perdu toute actualité désormais.
Mais leur étude peut permettre de réaliser ce qui a été perdu, sous estimé, méprisé. Sauf par des esprits supérieurs comme Montaigne et La Boétie au XVI e siècle.
Il ne s'agit pas de les idéaliser ou de les criminaliser mais essayer de les  mieux comprendre.
Au mieux, de les aider à recouvrer leurs droits essentiels et leur culture dans la mesure du possible.
C'est une lutte qui semblait impossible, il y a peu encore, mais qui semble reprendre vie aussi bien en Australie qu' aux Etats Unis, dans certains pays d'Amérique latine.
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Message par colimasson Dim 5 Aoû - 20:31

Arturo a écrit:Je ne sais pas si c'est un enfer ou un paradis ... Déjà, nous ne sommes pas, nous êtres du monde "civilisé", adaptés pour y vivre. Alors ce serait plutôt un enfer.
Par opposition, pour moi la ville est une sorte d'enfer. Je vais verser dans le Malthusianisme, mais pour moi le problème numéro un à l'heure actuelle, et qui va s'aggraver, c'est la surpopulation humaine. Ce n'est plus vivable. On s'entasse. Il n'y a pratiquement plus d'espaces vierges, hormis les endroits les plus hostiles pour l'homme.

ça fait un peu écho à ma lecture du moment, le Dernier journal, de Krishnamurti.

« Sommes-nous si constamment occupés au point qu'il ne reste plus ni espace extérieur, ni espace intérieur, dans notre esprit et notre coeur ? Nous avons besoin d'espace, mais en vivant dans une ville surpeuplée ou dans une famille nombreuse, il n'y a pas d'espace physique et nous sommes chargés de toutes les impressions reçues, de tous les stress. Psychologiquement aussi nous avons besoin d'espace. Il ne s'agit pas de l'espace imaginé par la pensée, ni de l'espace de l'isolement, ni de celui - politique, religieux ou racial - qui divise les hommes entre eux, ni de celui qui sépare les continents, mais d'un espace intérieur qui n'a pas de centre. Qui dit centre, dit périphérie, circonférence. Ce n'est pas ce dont nous voulons parler. »

Spoiler:

Bien d'accord avec toi. On étouffe dans les grandes villes et même les villes à taille moyenne sont peuplées d'immeubles dont les multiples fenêtres vides ne laissent voir qu'une sorte de solitude massive... Et retourner vivre dans une civilisation à l'ancienne semble compliqué une fois qu'on a goûté au confort de la vie dite civilisée. Pas seulement sur le plan physique mais aussi sur le plan psychique. Il faudrait aussi abandonner sa prétention à avoir un rôle social ou professionnel, ce qu'on nous a plus ou moins inculqué depuis l'école...

Le bouquin de Michael Harner que j'ai terminé la semaine dernière est un témoignage indirect sur la vie de certains peuples pratiquant le chamanisme (au siècle dernier en tout cas). D'un point de vue objectif, je ne sais pas ce que ça vaut, mais son texte ouvre sur la nécessité d'une complémentarité des approches (ici entre chamanisme et médecine occidentale) en appuyant sur les risques que nous, occidentaux, pourrions courir si on souhaitait foncer tête la première dans les rituels chamaniques. Sans doute à cause de la possibilité de se perdre dans un mirage...
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Message par bix_229 Dim 5 Aoû - 21:09

On ne peut pas et on ne doit pas y vivre et on ne peut pas non plus remonter le cours du temps
à supposer qu' on soit hypnotisé par des nostalgies ou des mirages.
Essayer de comprendre les sociétés et leur évolution -parfois posthume- est, par
contre enrichissant.
Meme si on rend compte par exemple que le chamanisme était une approche autre avec la spiritualité, le temps, la médecine...
Mais qu' il est déjà quasiment disparu et que les interprétations, pour stimulantes
qu' elles soient, nous restent en grande partie étrangères.
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