Bernhard Schlink
Page 1 sur 1 • Partagez
Bernhard Schlink
Bernhard Schlink grandit à Heidelberg dans une famille allemande protestante. Son père Edmund Schlink (1903-1984), pasteur et professeur de théologie à l’université avait été relevé de ses fonctions par le régime nazi et n’avait retrouvé sa chaire qu’à la fin de la guerre.
Schlink étudie le droit à l'Université de Heidelberg, puis à l'Université libre de Berlin. Après ses études, il exerce comme professeur de droit public, droit social et de philosophie du droit. Depuis 1992, il est professeur de droit public et de philosophie du droit à l’Université Humboldt de Berlin. De 1987 à 2006, il est également devenu juge au tribunal constitutionnel du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Schlink est membre du Parti social-démocrate d'Allemagne.
Ouvrages traduits en français
Romans (Série Selb)
- Selbs Justiz (1987), roman policier en collaboration avec Walter Popp
- Brouillard sur Mannheim, Gallimard,Série noire 1997
- Selbs Betrug (1992) - Un hiver à Mannheim, Gallimard, Série noire 2000
- Selbs Mord (2001) - La fin de Selb, Gallimard, Série noire 2003
Autres romans
- Die gordische Schleife (1988) - Le Nœud gordien, Gallimard, Série noire 2001
- Der Vorleser (1995) - Le Liseur, Gallimard, coll. Du monde entier, 1996
- Die Heimkehr (2006) - Le Retour, Gallimard, coll. Du monde entier, 2006
- Das Wochenende (2008) - Le Week-end, Gallimard, coll. Du monde entier, 2008
- Die Frau auf der Treppe (2014) - La Femme sur l'escalier, Gallimard, coll. Du monde entier, 2016
Recueils de nouvelles
- Liebesfluchten (2000) - Amours en fuite, Gallimard, coll. Du monde entier, 2001
- Sommerlügen (2010) -Gallimard, coll. Du monde entier, 2012
Autres publications
- Vergewisserungen – Über Politik, Recht, Schreiben und Glauben (2005) - Vérifications faites, Gallimard, Arcades no 88, 2001
Source wikipedia
Dernière édition par topocl le Sam 23 Mar - 15:03, édité 1 fois
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
Re: Bernhard Schlink
Olga

Orpheline qui devient institutrice à la force de sa volonté et de son travail, Olga aime Herbert, le fils de l’aristocrate du coin. Herbert aime Olga, aussi. Mais c’est un homme écartelé entre son devoir familial, son amour têtu, et ses aspirations existentielles qui le poussent à flirter avec l'infini, le lointain, les immensités. Ainsi Olga va vivre avec son amant en pointillé, mais son amour puissamment accroché au cœur, et cela même quand Herbert se sera perdu dans les immensités glaciales de l’Arctique sans espoir de retour. Elle va poursuivre sa route, femme vieillissante avec cet homme au cœur, alors qu’autour d'elle le nazisme monte, dans une autre aspiration mortifère à capturer l’immortalité. Elle reste cette femme secrète et résolue, cultivant son indépendante, ouverte aux autre malgré la surdité qui l'isole.
Très beau portrait d'une femme fidèle, qui tout à la fois aimé et détesté cette force qui, certes, pousse Herbert loin d'elle, mais qui aussi lui donne ces yeux pétillants et ces enthousiasmes enchanteurs. Comment garder son indépendance quand on aime, rester fidèle à ses sentiments et ses idées, mener une vie digne quand on appartient plutôt au clan des réprouvés?
Schlink construit magistralement ce roman, d’une grande richesse, impeccablement maîtrise, dont la réserve apparente cache un lyrisme emporté. Sous ses dehors terre à terre, il interroge sur le destin des hommes, des femmes et des peuples. C’est un récit en trois temps, où interviennent un jeune homme "ennuyeux" et des lettres (quelles lettres! ) qu’il va miraculeusement retrouver.
Quel beau titre que ce titre, Olga (contre une couverture un peu niaiseuse), qui dit une femme, qui mène son chemin tragique sans drame, pour elle-même, d'un pas tranquille et assuré, confiante en ses certitudes, dans un siècle pourtant déboussolant.
Mots-clés : #amour #portrait #solitude #voyage

Orpheline qui devient institutrice à la force de sa volonté et de son travail, Olga aime Herbert, le fils de l’aristocrate du coin. Herbert aime Olga, aussi. Mais c’est un homme écartelé entre son devoir familial, son amour têtu, et ses aspirations existentielles qui le poussent à flirter avec l'infini, le lointain, les immensités. Ainsi Olga va vivre avec son amant en pointillé, mais son amour puissamment accroché au cœur, et cela même quand Herbert se sera perdu dans les immensités glaciales de l’Arctique sans espoir de retour. Elle va poursuivre sa route, femme vieillissante avec cet homme au cœur, alors qu’autour d'elle le nazisme monte, dans une autre aspiration mortifère à capturer l’immortalité. Elle reste cette femme secrète et résolue, cultivant son indépendante, ouverte aux autre malgré la surdité qui l'isole.
Très beau portrait d'une femme fidèle, qui tout à la fois aimé et détesté cette force qui, certes, pousse Herbert loin d'elle, mais qui aussi lui donne ces yeux pétillants et ces enthousiasmes enchanteurs. Comment garder son indépendance quand on aime, rester fidèle à ses sentiments et ses idées, mener une vie digne quand on appartient plutôt au clan des réprouvés?
Schlink construit magistralement ce roman, d’une grande richesse, impeccablement maîtrise, dont la réserve apparente cache un lyrisme emporté. Sous ses dehors terre à terre, il interroge sur le destin des hommes, des femmes et des peuples. C’est un récit en trois temps, où interviennent un jeune homme "ennuyeux" et des lettres (quelles lettres! ) qu’il va miraculeusement retrouver.
Quel beau titre que ce titre, Olga (contre une couverture un peu niaiseuse), qui dit une femme, qui mène son chemin tragique sans drame, pour elle-même, d'un pas tranquille et assuré, confiante en ses certitudes, dans un siècle pourtant déboussolant.
Mots-clés : #amour #portrait #solitude #voyage
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
Re: Bernhard Schlink
Souvenir éloigné du Liseur mais ça m'avait plu je crois bien. Pour un pandaresseux a priori ça donnerait quoi cette lecture ?
_________________
Keep on keeping on...
Re: Bernhard Schlink
Je me disais cette nuit (je me parle beaucoup la nuit): si je tombe sur lui à la chaine de lecture, je le lui propose!
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
Re: Bernhard Schlink
je vais y penser ! ton commentaire m' y invite !
_________________
"Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal" Le Club des incorrigibles optimistes de J.M. Guenessia "
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 12887
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 74
Localisation : En Provence
Re: Bernhard Schlink
(Curieusement Olga est un roman qui ne paraît pas dans la bibliographie, ou tu l'as lu en allemand, Topocl ?)
Sinon, de Schlink, j'ai lu quelque peu, avec grand intérêt :
Sinon, de Schlink, j'ai lu quelque peu, avec grand intérêt :
Dans le dernier roman cité, il fait penser à Roth (Philip).« Parfois le souvenir n’est déjà plus fidèle au bonheur quand la fin fut douloureuse. Parce que le bonheur n’est pas vrai s’il ne dure pas éternellement ? Parce que ne peut finir douloureusement que ce qui était douloureux, inconsciemment et sans qu’on le sût ? »
Bernhard Schlink, « Le liseur », première partie, 9
« Si la vérité de ce qu’on dit, c’est ce qu’on fait, on peut aussi bien renoncer à parler. »
Bernhard Schlink, « Le liseur », troisième partie, 2
« Une fois au lit, elle eut peur de s’endormir, comme si, en s’endormant, elle faisait la nique à la mort. À moins que nous n’en fassions autant chaque fois que nous nous endormons ? Et que dire des adieux ? Quand nous mourons pour autrui et, en même temps, sommes censés survivre ? »
Bernhard Schlink, « Le week-end », « Vendredi », 11
« Que le pouvoir de l’État ne vaut plus rien, c’est ce que montre toute entreprise mondialisée, qui ne paie pas d’impôts parce que, là où elle devrait en payer, elle ne fait que des pertes et que, là où elle fait des gains, elle n’a pas à en payer. »
Bernhard Schlink, « Le week-end », « Samedi », 10
« Cela dit, la logique fait rarement bon ménage avec le réel. »
Bernhard Schlink, « Un hiver à Mannheim », 5
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 8467
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 63
Localisation : Guyane
Re: Bernhard Schlink
@Tristram a écrit:(Curieusement Olga est un roman qui ne paraît pas dans la bibliographie, ou tu l'as lu en allemand, Topocl ?)
.
J'aimerais bien, mais mon allemand est nettement passé aux oubliettes

Paru le 3 janvier 2019, c’est un scandale j'ai posté une bibliographie pas à jour !
(à vrai dire je ne me trouve pas très dégourdie)
Dans une ère pré-orangienne, il me semble bien que tu avais compris que mon pseudo ne prend pas de majuscule.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
Re: Bernhard Schlink
Victime d'une indécrottable éducation, je mets une majuscule à tout patronyme (même Animal), nom de ville, de pays, de peuple, etc., mais pas aux autres mots hors du premier de chaque phrase. On ne se refait pas, question de respect, à Tort ou à Raison, comme écrivent ces faquins d'Anglo-Saxons, qui en mettent même aux jours de la semaine (il est vrai d'origine divine)...
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 8467
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 63
Localisation : Guyane
Re: Bernhard Schlink
d'accord, tristram!
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains européens de langue allemande
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|