François Vallejo
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François Vallejo
Passionné par Claudel, puis par Louis-Ferdinand Céline, François Vallejo fait des études de lettres. Il devient professeur de lettres classiques au Havre et se met à la fin des années 1990 à écrire des romans.
Œuvre
Tous ses livres sont publiés aux éditions Viviane Hamy :
Vacarme dans la salle de bal (1998)
Pirouettes dans les ténèbres (2000)
Madame Angeloso (2001) – prix « roman » de France-Télévisions 2001
Groom (2003) – prix des libraires et prix Culture et Bibliothèques pour tous 2004
Le Voyage des grands hommes (2005)
Ouest (2006) – prix du Livre Inter 2007
Dérive (2007)
L’Incendie du Chiado (2008)
Les Sœurs Brelan (2010)
Métamorphoses (2012)
Fleur et Sang (2014)
Un dangereux plaisir (2016)
Hôtel Waldheim (2018)
Source Wikipedia
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: François Vallejo
Ton avis m'interesse. Vallejo, je l'ai lu il y a longtemps et je crois qu'il a des partisans.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: François Vallejo
Oui, il a quand même publié 13 bouquins, il doit avoir quelques partisans!
Hotel Waldheim
Quand il avait 16 ans, Jeff, le narrateur a passé un mois d’été à l’hôtel Waldheim de Davos avec sa tante. Il a joué le jeune homme important avec les adultes, les observant, parlant histoire et culture, échangeant des points de vue. Trente ans après surgit Frida, dont le père, qui séjournait à l’hôtel au même moment, a disparu peu après, et qui cherche à reconstituer l’histoire. L’hôtel était en fait le point central d’un réseau qui aidait des historiens à fuir la RDA. Non seulement Fred n’y a vu que du feu, mais en plus il a sans doute, par son rôle de messager entre les estivants, permis à la STASI de repérer et punir les responsables.
Curieuse confrontation que celle du flou de la mémoire d’un été apparemment anodin, et des archives de la Stasi, également capables d’erreurs, qui le révèlent bien différent.
Le livre consiste en la confrontation houleuse de Jeff et de Frida, joue sur le travail de la mémoire, ses effacements, ses distorsions, confronte vérité et croyances dans un thriller astucieux et ironique. La narration est surprenante, privilégiant le style indirect dans les nombreux dialogues. Ceci induit comme un recul malicieux, une distance flegmatique, qui font l’un des charmes de ce roman de villégiature , placé sous l’influence de Thomas
Mann et sa Montagne Magique . Petite déception sur le final, où je m’attendais à plein de révélations supplémentaires, et qui se limite à renvoyer Jeff à sa vie ordinaire, qu’aura seulement pimenté cet épisode pour le moins insolite.
Mots-clés : #regimeautoritaire
Hotel Waldheim
Quand il avait 16 ans, Jeff, le narrateur a passé un mois d’été à l’hôtel Waldheim de Davos avec sa tante. Il a joué le jeune homme important avec les adultes, les observant, parlant histoire et culture, échangeant des points de vue. Trente ans après surgit Frida, dont le père, qui séjournait à l’hôtel au même moment, a disparu peu après, et qui cherche à reconstituer l’histoire. L’hôtel était en fait le point central d’un réseau qui aidait des historiens à fuir la RDA. Non seulement Fred n’y a vu que du feu, mais en plus il a sans doute, par son rôle de messager entre les estivants, permis à la STASI de repérer et punir les responsables.
Curieuse confrontation que celle du flou de la mémoire d’un été apparemment anodin, et des archives de la Stasi, également capables d’erreurs, qui le révèlent bien différent.
Le livre consiste en la confrontation houleuse de Jeff et de Frida, joue sur le travail de la mémoire, ses effacements, ses distorsions, confronte vérité et croyances dans un thriller astucieux et ironique. La narration est surprenante, privilégiant le style indirect dans les nombreux dialogues. Ceci induit comme un recul malicieux, une distance flegmatique, qui font l’un des charmes de ce roman de villégiature , placé sous l’influence de Thomas
Mann et sa Montagne Magique . Petite déception sur le final, où je m’attendais à plein de révélations supplémentaires, et qui se limite à renvoyer Jeff à sa vie ordinaire, qu’aura seulement pimenté cet épisode pour le moins insolite.
Mots-clés : #regimeautoritaire
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Age : 64
Localisation : Roanne
Re: François Vallejo
Je ne l'ai pas beaucoup aidé, c'est évident !
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: François Vallejo
il me tente depuis longtemps Vallejo ! merci topocl !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: François Vallejo
Les sœurs Brelan
Brutalement orphelines, trois sœurs au seuil de l’âge adulte décident d’aborder la vie sans l’aide des tuteurs bien pensants et convenus qui se proposent de penser pour elles.
Pas simple quand on rêve pour l’une de l’homme idéal, pour l’autre de la réussite sociale et pour la troisième de la révolution. Mais la cohésion entre les sœurs aux yeux gris, astucieusement nommées Brelan, qui se comprennent au moindre regard, se délèguent les pouvoirs au bon moment et se disputent pour mieux se réconcilier finit, à sa façon étrange, comme la vie, par l’emporter.
C’est surtout le ton de ce roman cocasse, acide, délicieusement pervers qui m’a séduite. Un trio atypique, séduisant, alternativement chaotique et uni, décrit avec un humour pince-sas rire, qui m’a emportée dans un petit coin de vie hors norme.
Brutalement orphelines, trois sœurs au seuil de l’âge adulte décident d’aborder la vie sans l’aide des tuteurs bien pensants et convenus qui se proposent de penser pour elles.
Pas simple quand on rêve pour l’une de l’homme idéal, pour l’autre de la réussite sociale et pour la troisième de la révolution. Mais la cohésion entre les sœurs aux yeux gris, astucieusement nommées Brelan, qui se comprennent au moindre regard, se délèguent les pouvoirs au bon moment et se disputent pour mieux se réconcilier finit, à sa façon étrange, comme la vie, par l’emporter.
C’est surtout le ton de ce roman cocasse, acide, délicieusement pervers qui m’a séduite. Un trio atypique, séduisant, alternativement chaotique et uni, décrit avec un humour pince-sas rire, qui m’a emportée dans un petit coin de vie hors norme.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: François Vallejo
Merci topocl, j'ai son Dangereux plaisir sur mes étagères… une motivation supplémentaire pour aller m'y balader
Burlybunch- Messages : 425
Date d'inscription : 07/02/2018
Localisation : bas du Bas-Rhin
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