Maggie Nelson
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Maggie Nelson
Maggie Nelson, née en 1973 à San Francisco, est une romancière, poète, essayiste, universitaire, américaine, qui traite, entre autres, des thèmes comme le féminisme, la violence sexuelle, l'identité sexuelle, le genre, la violence dans les médias, l'histoire de l'art et la philosophie.
Après ses études secondaires, Maggie Nelson entre à l'université Wesleyenne où elle obtient son Bachelor of Arts en 1994, elle soutient avec succès sa thèse de doctorat (Ph.D) en littérature anglaise auprès du Graduate Center of the City University of New York en 2004.
En 2005 après avoir enseigné dans différentes institutions universitaires, Maggie Nelson devient professeure à la School of Critical Studies at California Institute of the Arts, puis elle nommée directrice du programme de création littéraire. Parallèlement, elle enseigne la littérature anglaise aux doctorants à l'Université de la Californie du Sud (Dornsife College of Letters, Arts and Sciences).
Elle vit à Valencia dans la banlieue de Los Angeles avec son compagnon l'artiste Harry Dodge et leurs deux enfants.
Œuvres en français
2015 : Les argonautes Editions du sous-sol, ( The Argonauts, Graywolf Press, 2015)
2017 Une Partie rouge Editions du sous-sol, ( The Red Parts, 2007)
Source wikipedia
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8407
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Maggie Nelson
Une partie rouge Un récit
La tante de Maggie Nelson a été trouvée assassinée dans un cimetière vers Detroit quand celle-ci n’était pas encore née. Cet assassinat s’est trouvé inclus dans une série de meurtres et viols connue sous l’appellation de Meurtres du Michigan. Cette tante qu’elle n’a pas connue ne lui est donc théoriquement pas grand chose, mais toute sa vie en est empreinte. Au moment où, 36 ans après, elle met la touche finale à un recueil de poèmes sur ce sujet, l’enquête est ré-ouverte, et les études d’ADN permettent de redresser l’erreur judiciaire passée. Un homme est inculpé.
En tant qu’écrivain, nièce, citoyenne, soutien de sa mère, femme féministe et farouchement hostile à la peine de mort, elle suit ce deuxième procès. C’est l’occasion de voir en quoi ce drame a marqué la vie de tous et chacun dans la famille, en quoi la perte, la violence, la suprématie masculine, le sentiment d’abandon ont laissé leur marque dans l’imaginaire et le quotidien de chacun.
Avec comme fil rouge ce procès, passionnant autant qu’éprouvant, le récit est un peu chaotique, comme le sont les événements qui ressortent et les émotions qu’il déclenche. ll est rythmé par la description des photographies d’autopsie ressorties à cette occasion. C’est un belle réflexion sur les empreintes du passé, le sens de la vérité, la réconciliation possible malgré la souffrance.
Mots-clés : #autofiction #conditionfeminine #faitdivers #justice
ll veut savoir pourquoi ma mère et moi nous somme engagées à assister au procès dans son intégralité. Pourquoi et pour qui, précisément, nous croyons être là.
Nous sommes là pour Jane, répond ma mère d'un voix plaintive, comme si c'était l'évidence.
Je hoche la tête en signe d'acquiescement, même si cela ne sonne pas très juste. Après tout, Jane est morte. Nous parlons en réalité de ce dont les vivants ont besoin, ou de ce dont les vivants imaginent que les morts ont besoin, ou nous de ce que les vivants imaginent que les morts auraient voulu s'ils nous n'étaient pas morts. Mais les morts sont morts. Selon toute vraisemblance, ils ont cessé de vouloir.
La tante de Maggie Nelson a été trouvée assassinée dans un cimetière vers Detroit quand celle-ci n’était pas encore née. Cet assassinat s’est trouvé inclus dans une série de meurtres et viols connue sous l’appellation de Meurtres du Michigan. Cette tante qu’elle n’a pas connue ne lui est donc théoriquement pas grand chose, mais toute sa vie en est empreinte. Au moment où, 36 ans après, elle met la touche finale à un recueil de poèmes sur ce sujet, l’enquête est ré-ouverte, et les études d’ADN permettent de redresser l’erreur judiciaire passée. Un homme est inculpé.
En tant qu’écrivain, nièce, citoyenne, soutien de sa mère, femme féministe et farouchement hostile à la peine de mort, elle suit ce deuxième procès. C’est l’occasion de voir en quoi ce drame a marqué la vie de tous et chacun dans la famille, en quoi la perte, la violence, la suprématie masculine, le sentiment d’abandon ont laissé leur marque dans l’imaginaire et le quotidien de chacun.
Avec comme fil rouge ce procès, passionnant autant qu’éprouvant, le récit est un peu chaotique, comme le sont les événements qui ressortent et les émotions qu’il déclenche. ll est rythmé par la description des photographies d’autopsie ressorties à cette occasion. C’est un belle réflexion sur les empreintes du passé, le sens de la vérité, la réconciliation possible malgré la souffrance.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8407
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Re: Maggie Nelson
merci topocl, c'est le procès que l'on suit donc et évidemment ses répercussions sur la famille !
- Spoiler:
- cela me rappelle le moment où j'étais juré)
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21081
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