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Joan Didion

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mort - Joan Didion Empty Joan Didion

Message par Plume Mer 15 Mai - 21:08

Joan Didion
Née en 1934


mort - Joan Didion Rich_110

Joan Didion, née le 5 décembre 1934 à Sacramento en Californie, est un écrivain américain, connue comme journaliste, essayiste et romancière. Elle est considérée comme une muse et un auteur culte par des écrivains américains tels que Bret Easton Ellis ou Jay McInerney.

Son premier roman ‘Run River’ paraît en 1963 et l’année d’après elle épouse John Gregory Dunne, écrivain, avec qui elle retourne s’installer en Californie. Elle est surtout connue pour ses deux recueils d’essais ‘Slouching toward Bethlehem’ (1968) et ‘The White Album’ (1979), dans lesquels elle observe la culture et la politique américaines et les changements de cette période-là, dans un style journalistique mélangeant ses réflexions personnelles et l’observation sociale.
‘Political Fictions’ (2001) rassemble des essais publiés dans le New York Review of Books et son récit ‘Where I Was From’ (2003) analyse sa relation avec sa Californie natale ainsi que celle avec sa mère.
Elle est également l'auteur de plusieurs scénarios pour le cinéma avec l'écrivain John Gregory Dunne auquel elle a été mariée pendant quarante ans. Son dernier livre, "L'année de la pensée magique", qui relate le décès de celui-ci survenu à la suite d'une crise cardiaque, a remporté le National Book Award.

Elle était la mère de Quintana Roo Dunne, qu'elle avait adoptée à la naissance avec son mari et qui est également décédée, quelques mois après son père, d'une pancréatite aiguë à l'âge de trente neuf ans.

Joan Didion vit à New York.

Ouvrages traduits en français :

Romans :
- Une saison de nuit (Run, River, 1963)
- Maria avec et sans rien (Play it as it lays, 1970)
- Démocratie (Democracy, 1984)

Essais
- L'Amérique 1965-1990 - Chronique, traduction partielle des ouvrages Slouching Towards Bethlehem(1968), The White Album (1979), et After Henry (1992)
- L'année de la pensée magique (The year of magical thinking, 2005)
- Sud et Oust : Carnets (South and West : from a notebook, 2017)

Théâtre :
- L'année de la pensée magique (The Year of magical thinking, 2006), version pour la scène de son essai.

source : Wikipédia




mort - Joan Didion 51ch0410

L'année de la pensée magique

Un livre sur le deuil...

Quatrième de couverture
:
Une soirée ordinaire, fin décembre à New York. Joan Didion s'apprête à dîner avec son mari, l'écrivain John Gregory Dunne - quand ce dernier s'écroule sur la table de la salle à manger, victime d'une crise cardiaque foudroyante.
Pendant une année entière, elle essaiera de se résoudre à la mort du compagnon de toute sa vie et de s'occuper de leur fille, plongée dans le coma à la suite d'une grave pneumonie.

La souffrance, l'incompréhension, l'incrédulité, la méditation obsessionnelle autour de cet événement si commun et pourtant inconcevable : dans un récit impressionnant de sobriété et d'implacable honnêteté, Didion raconte la folie du deuil et dissèque, entre sécheresse clinique et monologue intérieur, la plus indicible expérience - et sa rédemption par la littérature.

L'année de la pensée magique a été consacré " livre de l'année 2006 " aux Etats-Unis. Best-seller encensé par la critique, déjà considéré comme un classique de la littérature sur le deuil, ce témoignage bouleversant a été couronné par le National Book Award et vient d'être adapté pour la scène à Broadway, par l'auteur elle-même, dans une mise en scène de David Hare, avec Vanessa Redgrave.

MON AVIS

Un peu mitigé... Je crois que j'attendais trop du livre... J'ai trouvé que Didion revenait trop sur le passé et insistait trop sur la maladie de sa fille (qui hélàs a "gelé" son deuil), j'attendais qu'elle donne plus de détails sur ses actes et ses pensées, à chaque étape du deuil. Une sorte de manuel de survie quand on est en grandes difficultés de la vie...

Stylistiquement, un livre très bien écrit, mais je n'ai relevé aucune citation...

Qui l'a lu?


Mots-clés : #autobiographie #ecriture #mort
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Message par Invité Mer 15 Mai - 21:15

Je l'ai lu, il y a plusieurs années, Plume.


J'avais beaucoup aimé l'écriture et avais été admirative - le mot est bien faible- devant la volonté de cette femme et son vécu de ces moments terribles.
elle écrit pour comprendre, pour assimiler , on ne peut pas dire pour accepter, pour expliquer le cheminement de son deuil et on la lit en ne pouvant que lui apporter une pensée. C'est tout ce que l'on peut faire.

C'est un livre qui, refermé, m'avait laissée désemparée.

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Message par bix_229 Mer 15 Mai - 21:37

Rencontre ratée avec Joan Didion. Enfin pour l'instant.
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Message par Invité Mer 15 Mai - 21:48

Rencontre ratée pour toi, bix ?

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Message par topocl Jeu 16 Mai - 7:42

Je l'avais lu en 2015. Mitigée, moi aussi.

L'année de la pensée magique

J'ai mis très très longtemps à rentrer dans le livre. Toute la partie où Joan Didion tourne en rond dans ses recherches et répétitions d'informations dans un but salvateur, se défend à coup de rationalité alors même qu'elle vit inconsciemment le retour de John comme évidente, je suis restée au bord, à la regarder se débattre sans compassion.
Et puis, passé les 3/4, les choses ont commencé à bouger, j'ai mieux partagé son émotion et son combat .
Mais bon, je ne peux pas dire que ce livre ait été pour moi réellement bouleversant comme il aurait dû l'être.
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Message par bix_229 Jeu 16 Mai - 12:45

kashmir a écrit:Rencontre ratée pour toi, bix ?
Il y a des écrivains avec qui on du mal à partager le style... mort - Joan Didion 2441072346
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Message par ArenSor Lun 26 Juil - 20:40

L’Amérique, chroniques

mort - Joan Didion Ameriq10

Il s’agit d’un recueil de onze chroniques écrites dans les années 60 à 90.
Joan Didion a fréquenté le campus de Berkeley dans les années 50, un milieu intellectuel très marqué par l’existentialisme :

« Nous étions silencieux parce que, aux yeux de beaucoup d’entre nous, l’excitation recherchée dans l’action sociale n’était qu’une façon, parmi tant d’autres, d’échapper à la dimension personnelle, de dissimuler à soi-même, pour un temps, cette terreur de l’absurde qui était le destin des hommes. »

« Si j’arrivais à croire que monter sur une barricade pouvait un tant soit peu infléchir le destin des hommes, je monterais sur cette barricade, et bien souvent j’aimerais pouvoir le faire, mais il ne serait pas très honnête de dire que je m’attends à une fin heureuse de ce genre. »

Elle résume comment elle a vécu la première partie de sa vie :

« Le seul problème, c’était que toute mon éducation, tout ce qu’on m’avait jamais dit ou que je m’étais dit à moi-même, affirmait avec insistance que la représentation ne devait jamais être improvisée : j’étais censée avoir un script, et je l’avais égaré. J’étais censée réagir à certaines répliques, et je ne les entendais plus. J’étais censé connaître le scénario, mais la seule chose que je connaissais, c’était ce que je voyais : des flashs en séquences variables, des images sans la moindre « signification » au-delà de l’ordre temporaire dans lequel elles se présentaient, non pas un film mais une expérience de salle de montage. Arrivée à ce qui serait sans doute le milieu de ma vie, je voulais continuer à croire à l’histoire et à l’intelligibilité de l’histoire, mais savoir qu’on pouvait changer le sens des choses selon le montage, c’était commencer à percevoir cette expérience comme quelque chose d’électrique plutôt qu’éthique. »

Ce qui l’intéresse est de décortiquer les travers de la société américaine en partant de faits divers. Comme le mentionne Pierre-Yves Petillon dans son introduction : « Dans son Ouest, chaque fois qu’on retourne une pierre, il y a un serpent dessous ».
Les premières chroniques nous entraînent à San Francisco lors du « Summer of love ». On y écoute Janis Joplin, l’Airplane, Les Dead etc. On consomme des quantités de drogues de toutes natures. Dans ce milieu qui apparaît vain et futile, Joan Didion s’attache aux jeunes fugueurs, paumés et démunis devant les requins qui traînent, fournisseurs de drogue, faux gourous. La fête apparente prend fin avec une série de meurtres sordides dont ceux de la secte Manson.

Une histoire de meurtre déguisé à San Bernardino est un bon exemple du style à la fois concis, terriblement efficace de la journaliste. L’art de résumer des vies en quelques phrases…

« Au lieu de quoi il acheta un cabinet dentaire dans l’ouest du comté de San Bernardino, où la famille s’installa, dans une modeste maison dans le genre de rue où il y a toujours des tricycles et des crédits permanents et des rêves de plus grandes maisons dans de plus belles rues. On était en 1957. A l’été 1964, ils avaient obtenu la plus grande maison dans la plus belle rue et la panoplie habituelle d’une famille en pleine ascension : les 30 000 dollars par an, les trois enfants pour la carte de vœux de Noël, la baie panoramique, le grand séjour, les photos découpées dans les journaux qui montraient « Mrs Gordon Miller, présidente du Comité caritatif d’Ontario… ». Ils en payaient le prix habituel. Et ils avaient atteint l’habituelle saison du divorce. »

« A certains égards, c’était la liaison clandestine classique dans un endroit comme San Bernardino, un endroit où il n’y a guère de joie ni de beauté, où il est fréquent d’égarer son avenir et facile de se mettre à le chercher entre des draps. »

Certains articles parlent de Patricia Hearst, riche héritière, enlevée par un groupe d’extrême-gauche et qui s’est ralliée à ses ravisseurs, de la corruption généralisée qui règne à New-York. D’autres articles sont plus légers (rencontre avec John Wayne).
Un tableau de l’Amérique des années 60 à 90 qui diffère de celui généralement présenté.
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