LC le Dahlia Noir d'Ellroy

Cela j'étais au courant que le livre s'inspire d'un fait réel, c'est d'autant plus intéressant

Voilà quelques éléments et l'encre que cette affaire a faite couler : https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_Dahlia_noir

J'y apprend aussi que l'auteur a perdu sa mère, et que donc, pour le regard de l'écrivain, cela est à prendre en considération, peut être d'ailleurs est-il en partie identifié à Blanchard qui a lui même perdu sa soeur. Mais au delà, l'histoire de Ellroy sera à creuser car je pense qu'i y a des parties de lui ou de ses proches dans divers personnages

Pour ce qui est de l'illustration de couverture, si c'est celle-ci


elle est inspirée de la photo d'Elizabeth Short, la victime du meurtre non élucidé à la base du roman :


D'une manière générale, les personnages féminins du roman sont d’une grande importance, d’un érotisme "fatal" (la mère de l’auteur a été assassinée alors qu’il avait dix ans, et son meurtrier ne sera jamais retrouvé) : la fascinante bien que morte Elizabeth Short qui hante Lee comme Bucky, son double Madeleine Sprague, ou encore Kay Lake.
La dimension personnelle, la part vécue de l'auteur est très significative dans ce livre, qu'il dit quelque part avoir été pour lui une tentative de catharsis ; outre le cas irrésolu de sa mère, il a connu une jeunesse de délinquant.

ce n'est pas nouveau que les auteurs mettent de leur vécue dans leurs fictions.

ah! Tristram tu t'es renseigné sur l'auteur donc, sur que savoir c'est aussi lire l'histoire d'une manière différente, voire rechercher justement ce qu'il y a de la vie de l'auteur, cela transforme un peu notre vision non ?

J'ai regardé sur la quatrième de couverture et Wikipédia ; et ces références à la réalité expliquent peut-être partiellement la puissance de ce roman noir...

ok !

sinon je note tout de même que le sentiment de Bucky vis à vis de E.Short a changé après qu'il est visionné le film porno, ce qui explique ce fantasme de voir à travers ses relations avec Madeleine et Kay le corps de Betty, Beth...

Elizabeth, Betty, Beth, ces hétéronymes ont peut-être un sens dans le cadre de la perception de cette personne (facettes, réfraction, fractionnement ?)

ne pas être la même personne selon les partenaires ? Elisabeth plus comme ceci, Beth plus comme cela etc.... ?

Tristam, l'illustration de couverture est celle ci

plus j'avance plus je trouve que Bucky a lui aussi des facettes multiples, certaines auxquelles je ne m'attendais pas.

quant à l'auteur, il a vraiment bien torché son intrigue !

j'ai encore environ 90 pages à lire.

à quel chapitre êtes-vous ?

Moi j'ai lu 150 pages ppur le moment

Oui Chrysta, "ta" couverture évoque le "sourire de mort" à la Homme qui rit hugolien.

C’était un énorme hématome violacé, le nez écrasé profondément enfoncé dans la cavité faciale, la bouche ouverte d’une oreille à l’autre en une plaie souriante qui vous grimaçait à la figure comme si elle voulait en quelque sorte tourner en dérision toutes les brutalités infligées au corps. Je sus que ce sourire me suivrait toujours et que je l’emporterais dans la tombe.

J'en suis à la page 240.

je vous laisse vous exprimer pour ne pas divulgâcher alors !

Tristram tu lis sur papier ou tablette ?

J'ai mon vieil exemplaire papier de la VO française, et une version numérique (d'ailleurs une traduction du même auteur, mais légèrement différente, et qui n'est pas datée).

sur le numérique il y a des chapitres, sur le papier aussi ?

tu en es donc vers la moitié, me reste plus qu'une vingtaine de pages, tu peux mettre en spoiler donc pour Chrysta et j'ouvrirai pour moi ton spoiler Tristram (tu as certainement quelques réflexions

Oui, les mêmes chapitres, mais des expressions différentes par moment (corrections ?).
OK pour éviter de divulgâcher, c'est le risque en cours de LC... mais comme je m'intéresse peu à l'action dans un roman, même un polar...
Tiens, une réflexion tant que j'y pense : les « Cherchez la femme » et « C’est la vie » sont des citations françaises caricaturales qui se rencontrent souvent à l’étranger en langue anglaise ; mais je ne suis pas sûr que ce soit Ellroy qui les ait lancées.

oui c'est vrai dans beaucoup de livres on retrouve des expression françaises.

mais "cherchez la femme" c'est quand même universel pour ce qui concerne les enquêtes criminelles ou autres d'ailleurs

si tu t'intéresse à la psychologie des personnages, là tu es servi, sinon au mécanisme de l'intrigue aussi (que j'ai trouvée bien torchée)

je crois que ce serait intéressant de lire les autres auteurs qui ont écrit sur le dalhia noir, pour voir les différentes appréhensions (je vais fouiller un peu de ce côté un de ces jours)

donc il y a bien un autre livre de Stéphane Bourgoin :

"Le 15 janvier 1947, Elizabeth Short devient le Dahlia Noir pour l'éternité et le crime le plus célèbre de l'Amérique. 67 ans plus tard, Stéphane Bourgoin révèle au monde l'identité du tueur. Qui a tué le dalhia noir ?
"

"On l'appelait le Dahlia Noir de John Gilmore"

"L'Affaire du Dahlia noir" Steve Hodel"

j'ai terminé, j'attends vos réactions !

je suppose que vous avez aussi une postface en fin de livre ; des plus intéressante pour la connaissance de l'auteur et j'ai note un autre de ces livres à lire impérativement !

Bédoulène a écrit:j'ai terminé, j'attends vos réactions !

je suppose que vous avez aussi une postface en fin de livre ; des plus intéressante pour la connaissance de l'auteur et j'ai note un autre de ces livres à lire impérativement !

Moi j'ai pas encore terminé, d'autant que je lis en parallèle d'autres choses et que je dois aussi lire pour préparer des séances la semaine prochaine pour des patients. Bref, j'en suis p 180. Ce week end je pense que j'avancerai un peu plus vite, que là j'ai à tout casser 1h le matin

Et oui, il y a une postface dans mon livre

Curieusement, je n'ai de postface que dans l'édition numérique ; j'imagine qu'elle est postérieure à la première édition en français.
Pour en revenir aux variations d'appellation du Dahlia noir :

J’avais entendu appeler Elizabeth Short des noms de « Betty », « Beth » et une ou deux fois « Betsy », mais seul Charles Michael Issler, un maquereau, avait fait référence à elle sous le nom de « Lizz ».