Rachid Benzine

Rachid Benzine, né le 5 janvier 1971 à Kénitra au Maroc, est un islamologue, politologue et enseignant franco-marocain. Romancier et dramaturge, Rachid Benzine est une des figures importantes de l'islam libéral francophone.

Publications
• Avec Christian Delorme, Nous avons tant de choses à nous dire, Paris, Albin Michel, 1998
• Les Nouveaux Penseurs de l'islam, Paris, Albin Michel, 2004
• avec F. Esack et J.-L. Bour, Coran, mode d'emploi, Paris, Albin Michel, 2004
• Le Coran expliqué aux jeunes, Paris, Le Seuil, 2013,
• Avec Christian Delorme, La République, l'Église et l'Islam : une révolution française, Paris, Bayard, 2016
• Nour, pourquoi n'ai-je rien vu venir ?, Paris, Le Seuil, 2016,
• Avec Ismaël Saidi, Finalement, il y a quoi dans le Coran ?, La Boite à Pandore, Paris, 2017
• avec Delphine Horvilleur, Des mille et une façons d’être juif ou musulman, Seuil, 2017
• Ainsi parlait ma mère, Le Seuil, 2020
• Dans les yeux du ciel, Le Seuil, 2020
• Voyage au bout de l'enfance, Le Seuil, 2022,
• Les silences des pères, Le Seuil, 2023.

Les silences des pères

Le narrateur, musicien à succès international, a tourné le dos à sa famille depuis longtemps. Il a surtout fui ce père, immigré marocain, dont les silences étaient pour lui intolérables.

A la mort de ce dernier, il découvre dans une cachette des cassettes sur lesquelles le dit père donnait régulièrement de ses nouvelles à son propre père resté au pays. L’occasion de retrouver la piste d’amis qui l’ont connu, qu’il va rencontrer aux 4 coins de France. Ils lui révèlent un homme formidable, un ami inoubliable, mais incapable d’exprimer son humanité et son immense amour, et expliquent les blessures originelles.
Mouais...

Cette retrouvaille du père après sa mort grâce à des archives, cet homme si merveilleux devenu un père assimilable à un mur, cette réconciliation tardive, tout cela est très convenu, décrit avec une certaine platitude (hormis l’histoire des cassettes qui est très intéressante) et ne révèle pas grand-chose qu’on ne connaisse pas de la vie de ces chibanis exilés.

merci topocl ! je passse