Gilles Ortlieb
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Gilles Ortlieb
Gilles Ortlieb est né en 1953 au Maroc, où il passe une partie de son enfance. Arrivé en France dans les années soixante, il fait des études de Lettres classiques à la Sorbonne puis étudie le grec moderne à l’Institut des langues orientales. Il vit d’abord de travaux divers (marionnettiste, gardien de nuit, traducteur indépendant, enseignant, etc …) et collabore à de nombreuses revues dont La Nouvelle Revue Française qui publie ses premiers textes en 1977. Il entreprend de nombreux voyages en Méditerranée (avec une prédilection pour la Grèce), avant de se fixer en 1986 à Luxembourg, où il travaille pour les services de traduction de l’Union Européenne. Il traduit les œuvres de Constantin Cavafy, Frank Wedekind, Georges Séféris et Mikhaïl Mitsakis. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, Gilles Ortlieb livre des textes brefs, denses et allusifs et se fait tantôt prosateur, tantôt poète.
confluences.org
Bibliographie :
- Ângelo, éd. Finitude, 2018
- Et tout le tremblement, éd. Le Bruit du temps, 2016
- Dans les marges : douze petites études, éd. Le Bruit du temps, 2016
- Tombeau des anges, éd. Gallimard, 2011
- Liquidation totale, éd. Le temps qu’il fait, 2011
- En pays gommé, éd. Le temps qu’il fait, 2010
- Vraquier, éd. Finitude, 2010
- Le train des jours, éd. Finitude, 2010
- Sous le crible, éd. Finitude, 2008
- Des orphelins, éd. Gallimard, 2007
- Noël à Ithaque, éd. Le temps qu’il fait, 2006
- A eux-mêmes inconnus, avec Jean-François Bonhomme, éd. Le temps qu’il fait, 2006
- Au Grand Miroir, éd. Gallimard, 2005
- Meuse Métal, etc, éd. Le temps qu’il fait, 2005
- Carnets de ronde, éd. Le temps qu’il fait, 2004
- Les Tramways de Bruxelles, éd. Théodore Balmoral, 2002
- Place au cirque, éd. Gallimard, 2002
- Sept petites études, éd. Le temps qu’il fait, 2002
- La nuit de Moyeuvre, éd. Le temps qu’il fait, 2000
- Poste restante, éd. La Dogana, 1997
- Gibraltar du Nord, éd. Le temps qu’il fait, 1995
- Soldats et autres récits, éd. Le temps qu’il fait, 1991 (rééd Le Bruit du temps, 2014)
- Petit-Duché de Luxembourg, éd. Le temps qu’il fait, 1991
- Brouillard journalier, éd. Obsidiane, 1984
- L’Arbre-Serpent, contes populaires grecs, éd. Bordas, 1982
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Re: Gilles Ortlieb
Soldats et autres récits
Souvenirs du service militaire, souvenirs d'hôtels, de Belgique et de Grèce. Le genre de moment de lecture qui coule comme une évidence. Précis, épuré et sans austérité.
Comme quoi le temps mort ne l'est pas tout à fait. Une manière d'être là, de regarder et de raconter "ça" qui me convient tout à fait.
J'en connais plusieurs ici qui si retrouveront si ce n'est déjà fait...
Mots-clés : #lieu
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Re: Gilles Ortlieb
merci Animal ! d'autres souvenirs !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Gilles Ortlieb
Les traducteurs de la littérature grecque ont beaucoup de talent en général.
Michel Volkovitch par exemple, qui a beaucoup traduit et depuis longtemps.
Et donc, curieux de Ortlieb...
Michel Volkovitch par exemple, qui a beaucoup traduit et depuis longtemps.
Et donc, curieux de Ortlieb...
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Gilles Ortlieb
Premier paragraphe des Bananiers de Drancy :
L'emprise et la friche : presque tout ce que nos yeux voient se joue entre ces deux registres, ces deux états - dont le rapport, exprimé en pourcentage d'occupation du terrain, donne sa physionomie à un paysage. Ici, à travers les croisées cimentées, ce quotient pencherait vers une friche plus ou moins domestiquée faisant malgré tout la part belle aux talus, aux bas-côtés, aux graviers, aux graminées. Quant à la gare, son esthétique rappellerait assez celle des garages-jouets que les garçons recevaient pour leurs étrennes dans les années soixante. A la gauche du parvis, le restaurant bar "L'Ambiance", en livrée tricolore, sur la droite le "Jet 7" : le décor est posé, auquel viendront se rajouter, en pente douce, la Retoucherie de la Gare, la Laverie de la Gare, l'auto école Gare de Drancy. Nom du quartier ? L'Economie, par allusion à l'habitat modeste, entre cabanons de jardin et maisonnettes de banlieue, qui y a longtemps prospéré. C'est là, dans un lotissement en contrebas, que j'ai trouvé une rue sans nom, la seule de Drancy ; une impasse, c'est vrai, donnant dans l'avenue d'Aulnay avec laquelle, sans doute, elle se confond. Une voiture était garée devant le premier pavillon, avec un papier glissé sous un essuie-glace, une phrase manuscrite, au crayon : "J'ai peut-être un phare avant droit à vendre", suivie d'un numéro de portable. Beaucoup était dans le peut-être, évidemment.
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