Nicolas Machiavel
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Nicolas Machiavel
Nicolas Machiavel
(1469-1527)
(1469-1527)
« Je suis né pauvre et j'ai appris plutôt à peiner qu'à jouir », écrivait Machiavel en 1513 à son ami Francesco Vettori. On ignore presque tout de son enfance et de son adolescence jusqu'au début, en 1498, de sa carrière politique. Sa profonde connaissance du latin atteste le sérieux de ses études, mais, s'il cultiva la musique, rien n'indique qu'il ait jamais appris le grec. Dans sa jeunesse, il fut surtout le témoin des principaux bouleversements politiques qui allaient livrer l'Italie à la domination étrangère, dont toute son œuvre ne cessera d'interroger les conséquences : en 1492, mort de Laurent de Médicis, auquel succède son fils Pierre, tandis qu'Alexandre VI Borgia accède au trône pontifical ; en 1494, descente de Charles VIII en Italie et chute de Pierre de Médicis ; instauration, enfin, d'une république théocratique à Florence, laquelle survivra, dans ses institutions républicaines, à son fondateur Savonarole, excommunié puis pendu et brûlé en 1498, quelques jours à peine avant l'entrée de Machiavel dans sa charge de secrétaire de la seconde chancellerie, puis de la chancellerie des « Dieci di Libertà e Balia » (ou « Dieci della guerra »), dont dépendent les affaires militaires et la diplomatie.
Le jeune Machiavel prit très tôt conscience à la fois de l'incontestable primat culturel et économique que détenait encore dans le monde sa ville natale et de la crise – aggravée par la violence des factions – qui commençait à la travailler.
Ses premiers écrits sont directement inspirés par son activité politique et diplomatique. Ses premières missions le conduisent à Piombino et Imola en 1499, année où il compose le premier des « Discorsi », et sa première ambassade en France date de 1500. En 1502, Machiavel est envoyé à Urbino auprès de César Borgia, dont les conquêtes et le génie politique seront longuement cités en exemple dans le Prince. La même année, Machiavel, qui a épousé Marietta Corsini, réussit à consolider sa position en obtenant que Piero Soderini – dont il est le confident et le bras droit – soit élu gonfalonier à vie. En 1503, il rend compte de la façon dont César Borgia s'est vengé du complot tramé contre lui à Senigallia. Puis il assiste à Rome à l'élection pontificale de Jules II, qui met le point final à l'aventure politique de César Borgia.
Dès lors, son activité se partage entre des missions diplomatiques à l'étranger et la création, à Florence, d'une armée autonome et non mercenaire. Ses missions en France auprès de Louis XII (1504, 1510 et 1511) et à la Diète de Constance auprès de l'empereur Maximilien Ier lui inspirent deux ouvrages. Quant à ses préoccupations militaires, on en trouve déjà la trace dans l'ébauche d'un discours qu'il composa en 1503 pour Piero Soderini. La défaite subie en 1505 par les troupes florentines sous les murs de Pise impose avec urgence la réalisation du projet, élaboré par Machiavel, d'une « Ordinanza fiorentina ». Machiavel s'emploie aussitôt à son recrutement. En 1506, il est nommé chancelier des neuf officiers de l'« Ordinanza », dont il expose vigoureusement la théorie dans le Discorso dell'ordinare lo stato di Firenze alle armi. La nouvelle armée permet aux Florentins d'entrer victorieusement dans Pise en 1509, mais le jeu des alliances et le retrait des troupes françaises après la bataille de Ravenne isolent Florence, où les Médicis chassent Piero Soderini et restaurent leur seigneurie avec l'aide des troupes espagnoles. Machiavel, qui avait tenté de s'y opposer en lançant l'appel Ai Palleschi, est destitué de toute magistrature et condamné à un an d'exil dans le territoire florentin. L'année suivante, accusé d'avoir participé à un complot contre les Médicis, il est arrêté, torturé et, malgré l'amnistie accordée par Jean de Médicis (Léon X) lors de son élection au pontificat, il se retire dans sa petite propriété de Sant'Andrea in Percussina, où il écrit le Prince, correspond avec Soderini et Vettori, et amorce la rédaction des Discorsi sopra la prima deca di Tito Livio.
Ses successives années de retraite (1514-1520) comptent parmi les plus fécondes de son activité créatrice. Tout en poursuivant, jusqu'en 1519, la composition des Discorsi, Machiavel écrit L'Asino d’oro, la Novella di Belfagor arcidiavolo, l'Andria, La Mandragola, la Clizia, Dell'arte della guerra. Ses efforts pour regagner la faveur des Médicis, qui avaient échoué auprès de Laurent II, aboutissent en partie à la mort de celui-ci, avec un retour en grâce auprès de Léon X. Puis il entreprend les Istorie fiorentine sur commande du cardinal Jules de Médicis, le futur pape Clément VII, auquel il remettra les huit premiers livres en 1525. Mais ce retour en grâce lui vaudra son dernier discrédit : en 1527, l'année du sac de Rome par les armées de Charles Quint, ses concitoyens se soulèvent contre les Médicis, rétablissent la république et n'autorisent Machiavel à rentrer dans Florence que déchu de ses droits civiques. Celui-ci meurt un mois plus tard en laissant ses cinq enfants « dans le plus grand dénuement ».
Bibliographie :
Le Prince
Discours sur la première décade de Tite-Live, coll. Champs, traduction de T.Guiraudet, notes d'A.pélissier, préface de Claude Lefort, Flammarion, 1985.
L'Art de la guerre,
Histoires florentines
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Nicolas Machiavel
Le prince
Ouvrage miroir du discours sur la première décade de Tite Live, Machiavel rédige un code à l'usage de tous les gouverneurs pour maintenir un pouvoir politique stable et demeurer populaire et légitime aux yeux du peuple, peuple qui il n'est pas anodin de le noter pour l'époque comporte femmes, hommes, et enfants.
On ne peut pas lire Le Prince sans lire le discours sur la première décade de Tite Live. Si on le fait on pensera Machiavel stratège, manipulateur et cruel envers le peuple, ce qui donnera l'adjectif machiavélique.
Si on lit les deux on notera que Machiavel est un fantastique observateur de la politique et de la philosophie des idées politiques, un fervent démocrate mais surtout un peu comme Hobbes un phobique de la guerre comme outil de déstabilisation du pouvoir.
C'est cette détestation qui poussera Clausewitz à penser que la guerre n'est que l'extension de la politique par d'autres formes.
Machiavel indique alors les bons procédés pour que le chef soit légitime à demeurer. Il ne pense pas comme pensera Rousseau plus tard qu'on ne peut être assez fort pour demeurer le plus fort. Pour Machiavel nulle question de force, il convient de posséder un art de gouverner, une Virtu mélange de charisme, de bon sens morale et logique, et de séduction.
De même, il doit se révéler en capacité de faire un meilleur choix que nul autre concitoyen face à n'importe quelle situation.
Référence de la philosophie politique, préface fut un temps par Mussolini qui n'avait pas compris grand chose, le Prince a subi une réputation peu flatteuse à cause de tous les lecteurs qui n'avaient lu que cela de Machiavel alors que la pensée d'un philosophe s'éprouve dans la totalité de son oeuvre. Inspirateur de Locke, Hobbes, Rousseau, Kant et tant d'autres Machiavel fut le plus grand professeur de bonne conduite et de bon sens face aux chefs et aux tyrans.
mots-clés : #politique
Ouvrage miroir du discours sur la première décade de Tite Live, Machiavel rédige un code à l'usage de tous les gouverneurs pour maintenir un pouvoir politique stable et demeurer populaire et légitime aux yeux du peuple, peuple qui il n'est pas anodin de le noter pour l'époque comporte femmes, hommes, et enfants.
On ne peut pas lire Le Prince sans lire le discours sur la première décade de Tite Live. Si on le fait on pensera Machiavel stratège, manipulateur et cruel envers le peuple, ce qui donnera l'adjectif machiavélique.
Si on lit les deux on notera que Machiavel est un fantastique observateur de la politique et de la philosophie des idées politiques, un fervent démocrate mais surtout un peu comme Hobbes un phobique de la guerre comme outil de déstabilisation du pouvoir.
C'est cette détestation qui poussera Clausewitz à penser que la guerre n'est que l'extension de la politique par d'autres formes.
Machiavel indique alors les bons procédés pour que le chef soit légitime à demeurer. Il ne pense pas comme pensera Rousseau plus tard qu'on ne peut être assez fort pour demeurer le plus fort. Pour Machiavel nulle question de force, il convient de posséder un art de gouverner, une Virtu mélange de charisme, de bon sens morale et logique, et de séduction.
De même, il doit se révéler en capacité de faire un meilleur choix que nul autre concitoyen face à n'importe quelle situation.
Référence de la philosophie politique, préface fut un temps par Mussolini qui n'avait pas compris grand chose, le Prince a subi une réputation peu flatteuse à cause de tous les lecteurs qui n'avaient lu que cela de Machiavel alors que la pensée d'un philosophe s'éprouve dans la totalité de son oeuvre. Inspirateur de Locke, Hobbes, Rousseau, Kant et tant d'autres Machiavel fut le plus grand professeur de bonne conduite et de bon sens face aux chefs et aux tyrans.
mots-clés : #politique
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Nicolas Machiavel
Discours sur la première décade de Tite-Live
Livre à mon sens majeur de Machiavel, le plus important. Comme je le disais dans ma critique du Prince, cet ouvrage est irrémédiablement lié.
Machiavel y réfute la prééminence légitime d'un seul chef qui pourrait gouverner sans la participation du peuple ( le peuple pour Machiavel étant tout le monde).
Machiavel pour ce faire, inscrit sa réflexion à l'époque de la première décade de Tite-Live donc, au moment de la création de la plèbe comme assemblée populaire et contre pouvoir du Sénat.
Toute l'articulation logique de Machiavel est de considérer que le pouvoir politique ne peut évoluer, progresser et s'enrichir que dans le débat et l'émulation conflictuelle (mais pacifique) d'arguments et d'idées.
on touche là du doigt une pensée qu'aura Montesquieu dans la distribution des pouvoirs mais aussi Rousseau dans la confrontation constructive des pouvoirs politiques.
Brillamment écrit, comme toutes les oeuvres de Machiavel, défense du peuple et de son bon sens, le philosophe en profite pour empoisonner sa plume à l'attention des chefs corrompus de son époque avec lesquels il eut de mauvais rapports.
Lorsque je lus cet ouvrage je pensai d'emblée aux caractères de La Bruyère, les petites constatations, les petites anecdotes parsemant l'oeuvre et permettant l'illustration d'un propos plus abstrait et philosophique.
un livre que je conseille à tout amoureux de la philosophie politique.
mots-clés : #politique
Livre à mon sens majeur de Machiavel, le plus important. Comme je le disais dans ma critique du Prince, cet ouvrage est irrémédiablement lié.
Machiavel y réfute la prééminence légitime d'un seul chef qui pourrait gouverner sans la participation du peuple ( le peuple pour Machiavel étant tout le monde).
Machiavel pour ce faire, inscrit sa réflexion à l'époque de la première décade de Tite-Live donc, au moment de la création de la plèbe comme assemblée populaire et contre pouvoir du Sénat.
Toute l'articulation logique de Machiavel est de considérer que le pouvoir politique ne peut évoluer, progresser et s'enrichir que dans le débat et l'émulation conflictuelle (mais pacifique) d'arguments et d'idées.
on touche là du doigt une pensée qu'aura Montesquieu dans la distribution des pouvoirs mais aussi Rousseau dans la confrontation constructive des pouvoirs politiques.
Brillamment écrit, comme toutes les oeuvres de Machiavel, défense du peuple et de son bon sens, le philosophe en profite pour empoisonner sa plume à l'attention des chefs corrompus de son époque avec lesquels il eut de mauvais rapports.
Lorsque je lus cet ouvrage je pensai d'emblée aux caractères de La Bruyère, les petites constatations, les petites anecdotes parsemant l'oeuvre et permettant l'illustration d'un propos plus abstrait et philosophique.
un livre que je conseille à tout amoureux de la philosophie politique.
mots-clés : #politique
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Nicolas Machiavel
Merci pour cette utile mise en contexte, qui évite les interprétations tendancieuses des extraits :
On reste quand même dans "La fin justifie les moyens" (surtout quand on pense avoir l’impunité).
« Sur quoi il faut remarquer que les hommes doivent être ou caressés ou écrasés : ils se vengent des injures légères ; ils ne le peuvent quand elles sont très grandes ; d'où il suit que, quand il s'agit d'offenser un homme, il faut le faire de telle manière qu'on ne puisse redouter sa vengeance. »
Nicolas Machiavel, « Le Prince », chapitre III, « Des principautés mixtes »
« Et, au fait, quiconque ayant conquis un État accoutumé à vivre libre, ne le détruit point, doit s'attendre à en être détruit. »
Nicolas Machiavel, « Le Prince », chapitre V, « Comment on doit gouverner les États ou principautés qui, avant la conquête, vivaient sous leurs propres lois »
« Sur cela, il est à observer que celui qui usurpe un État doit déterminer et exécuter tout d'un coup toutes les cruautés qu'il doit commettre, pour qu'il n'ait pas à y revenir tous les jours, et qu'il puisse, en évitant de les renouveler, rassurer les esprits et les gagner par des bienfaits. Celui qui, par timidité ou par de mauvais conseils, se conduit autrement, se trouve dans l'obligation d'avoir toujours le glaive en main, et il ne peut jamais compter sur ses sujets, tenus sans cesse dans l'inquiétude par des injures continuelles et récentes. Les cruautés doivent être commises toutes à la fois, pour que, leur amertume se faisant moins sentir, elles irritent moins ; les bienfaits, au contraire, doivent se succéder lentement, pour qu'ils soient savourés davantage. »
Nicolas Machiavel, « Le Prince », chapitre VIII, « De ceux qui sont devenus princes par des scélératesses »
« Mépriser l'art de la guerre, c'est faire le premier pas vers sa ruine ; le posséder parfaitement, c'est le moyen de s'élever au pouvoir. »
Nicolas Machiavel, « Le Prince », chapitre XIV, « Des fonctions qui appartiennent au prince, par rapport à la milice »
« Un prince bien avisé ne doit point accomplir sa promesse lorsque cet accomplissement lui serait nuisible, et que les raisons qui l'ont déterminé à promettre n'existent plus : tel est le précepte à donner. »
Nicolas Machiavel, « Le Prince », chapitre XVIII, « Comment les princes doivent tenir leur parole »
« Au surplus, dans les actions des hommes, et surtout des princes, qui ne peuvent être scrutées devant un tribunal, ce que l'on considère, c'est le résultat. »
Nicolas Machiavel, « Le Prince », chapitre XVIII, « Comment les princes doivent tenir leur parole »
On reste quand même dans "La fin justifie les moyens" (surtout quand on pense avoir l’impunité).
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15547
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Nicolas Machiavel
j'ai le Prince, il doit être dans une armoire que je vide au gré de la construction de nouvelles étagères, content de savoir qu'il existe un fil sur son auteur, j'y repasserai après m'être rafraîchi la mémoire...
Chamaco- Messages : 4275
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 77
Localisation : Corse du sud
Re: Nicolas Machiavel
Tristram a écrit: On reste quand même dans "La fin justifie les moyens" (surtout quand on pense avoir l’impunité).
Ce n'est pas lui qui l'a dit...
anagramme- Messages : 1367
Date d'inscription : 12/12/2016
Re: Nicolas Machiavel
Merci pour le fil. Ma lecture du Prince date de trop pour en parler malheureusement.
Invité- Invité
Re: Nicolas Machiavel
Tristram a écrit:
« Et, au fait, quiconque ayant conquis un État accoutumé à vivre libre, ne le détruit point, doit s'attendre à en être détruit. »
Nicolas Machiavel, « Le Prince », chapitre V, « Comment on doit gouverner les États ou principautés qui, avant la conquête, vivaient sous leurs propres lois »
.
Guy Debord, comme d'autres, aimait à citer Le Prince, de Machiavel, et il a noté le même passage que toi Tristram :
Et qui devient Seigneur d'une cité accoutumée à vivre libre et ne la détruit point, qu'il s'attende d'être détruit par elle, parce qu'elle a toujours pour refuge en ses rébellions le nom de la liberté et ses vieilles coutumes, lesquelles ni par la longueur du temps ni pour aucun bienfait ne s'oublieront jamais. Et pour chose qu'on y fasse ou qu'on y pourvoie, si ce n'est d'en chasser ou d'en disperser les habitants, ils n'oublieront point ce nom ni ces coutumes...
Ou encore :
Concluons : ceux qui ne savent pas changer de méthode lorsque les temps l'exigent, prospèrent sans doute tant que leur marche s'accorde avec celle de la Fortune ; mais ils se perdent dès que celle-ci vient à changer. Au reste je pense qu'il vaut mieux être trop hardi que trop circonspect...
Invité- Invité
Re: Nicolas Machiavel
Ce n'ai pas dans la même traduction, mais l'idée reste belle ; quant à se vérifier, on peut en douter mais l'espérer...
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15547
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Nicolas Machiavel
Ah c'est intéressant ta mise en perspective hanta. Et de lire des extraits dans la foulée, tristam et Arturo.
(Et comme ça, là, cela me fais penser au système que déploie le YI JING, " manuel chinois dont le titre peut se traduire par « Classique des changements » ou « Traité canonique des mutations » ou encore « Livre des transformations ». et une citation de Morin : "La figure primordiale du Yi-King est donc une figure d'ordre, d'harmonie, mais portant en elle l'idée tourbillonnaire et le principe d'antagonisme. "(wikipedia)
J'en ai une traduction, il est souvent évoqué la posture de "l'homme sage", versus "l'homme inférieur" qui doit chercher à preparer la décadence au coeur de la force, et vice versa, ça fait écho , en passant à ton analyse, Hanta :
(Et comme ça, là, cela me fais penser au système que déploie le YI JING, " manuel chinois dont le titre peut se traduire par « Classique des changements » ou « Traité canonique des mutations » ou encore « Livre des transformations ». et une citation de Morin : "La figure primordiale du Yi-King est donc une figure d'ordre, d'harmonie, mais portant en elle l'idée tourbillonnaire et le principe d'antagonisme. "(wikipedia)
J'en ai une traduction, il est souvent évoqué la posture de "l'homme sage", versus "l'homme inférieur" qui doit chercher à preparer la décadence au coeur de la force, et vice versa, ça fait écho , en passant à ton analyse, Hanta :
Pour Machiavel nulle question de force, il convient de posséder un art de gouverner, une Vertu mélange de charisme, de bon sens morale et logique, et de séduction.
De même, il doit se révéler en capacité de faire un meilleur choix que nul autre concitoyen face à n'importe quelle situation.
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
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