Denis Podalydès
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Denis Podalydès
Ancien élève du conservatoire national de théâtre, il devient pensionnaire de la Comédie-française en 1997 puis sociétaire en 2000.
Au cinéma, il interprète le rôle principal dans les films de son frère Bruno Podalydès et participe à l'écriture de ses films. Il est notamment Albert Jeanjean dans Dieu seul me voit (1998) et Rouletabille dans Le Mystère de la chambre jaune et Le Parfum de la dame en noir.Il a reçu le Molière de la révélation théâtrale en 1999 pour son rôle dans Le Revizor et le Molière du metteur en scène en 2007 pour sa mise en scène de Cyrano de Bergerac.
Dans son premier ouvrage, Scènes de la vie d'acteur, publié en 2006, il décrit le quotidien de son métier de comédien. Deux ans plus tard, il publie Voix off, un livre intime sur son rapport aux voix, les voix de ses proches, les voix des grands acteurs qui l'ont influencé et sa propre voix. Dans La Peur, matamore (2010), il raconte sa passion pour la tauromachie et sa fascination pour certains toréadors comme José Tomás.
Bibliographie
Scènes de la vie d'acteur, 2006
Voix off, livre CD, 2008
La peur, matamore, 2010, illustrations de Jean-Paul Chambas
Fuir Pénéloppe, 2014
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8407
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Localisation : Roanne
Re: Denis Podalydès
Fuir Pénélope
En exergue :
Et moi qui vous parle, peut-être plus sot que les autres, quoique j'aie plus de franchise à l'avouer et que mon livre n'étant qu'un ramas de sottise, j'espère que chaque sot y trouvera un petit caractère de ce qu'il est, s'il n'est pas trop aveuglé de son amour-propre.Scarron
Le roman comique
Gabriel est un jeune acteur sans expérience, touchant et maladroit, qui vient de se faire éconduire par Marion. Il est engagé par Juan Karlowitz, un metteur en scène grec inconnu qui fut l'assistant d'Angelopoulos sur Le voyage des comédiens. Il part tourner ce road-movie, comme une Odyssée personnelle, dans l'espoir de mettre le pied dans une vie professionnelle prometteuse, avec dans la tête l'obsession de Marion et dans la main les œuvres complètes de Rabelais en Pléiade.
Il a suffi de retenir mon souffle, ne pas trop m’en vouloir d'être timide, incertain, et puis, donnant un coup de main, pour porter une valise, une caisse, je suis remercié d’un sourire ; cela confirme ma place, utile, bénéfique, indispensable ; je m’enhardis, j'agis, je crée, j'accomplis une oeuvre ; un jour, n'est-ce pas moi qui serai le maître ?
Si vous avez aimé La nuit américaine de François Truffaut vous adorerez ce livre (qui lui adresse un aimable clin d’œil), description pleine de tendresse et d’humour du tournage d'un film, les problèmes techniques insolubles, les aléas, les égos d’artistes, les liens qui se tissent, le trac et l'évidence.
Mais c'est plus encore l'autoportrait de Denis Podalydès en jeune homme simple, d’une humilité ordinaire et touchante, subtil dans son approche de l'autre,
Tout le monde sourit mais c’est de tendresse, tous l’aiment, et lui ne voit pas ce regard sur lui gentiment ironique, affectueux. Ou plutôt si, bien sûr, il s’en rend très bien compte, mais il est d’une pudeur si sèche qu’il ne voudrait pour rien au monde s'en apercevoir ouvertement, sourire à son tour et partager ce moment d'amitié
amoureux éconduit dévasté,
Il est beau de se sentir amoureux envers et contre toute logique, d'éprouver cette force unique de l'amour, de ne pas s'expliquer, de ce foutre de tout le monde, des conseils des autres et de leur regard.
frère inconditionnel,
J'imagine mon frère aîné à ma place, et une grande partie de mon plaisir, de ma quiétude, tient à ce que je formule le récit que je pourrais lui faire, avide du plaisir qu'il y prendrait peut-être, et comme nous vérifierions une fois de plus tout ce qui nous rapproche, nous incline à faire oeuvre commune
amoureux des mots et de la langue, un jeune homme bien élevé traversé par des désirs fous, un homme à la fois timide et décidé, qui, quoique ambitieux, attend de la vie un bonheur simple.
Yorgos en Espagne dit une fois : je veux rentrer chez moi me retrouver avec ma femme et mes enfants. Cette phrase ne souffrait ni enjolivure ni réplique. Je rêve de dire un jour pareils mots, et qu’ils disent ce qu'ils signifient, ni plus ni moins que tout le bonheur possible en ce monde.
C'est un livre très chaleureux en ce sens qu’on s’y sent en empathie complète avec cette histoire simple et cet homme pudique et sincère, sage et fou à la fois. Un livre plein de douceur et d ‘un humour discret, attentif aux hommes, leurs peines et leurs petits bonheurs.
(commentaire rapatrié)
Dernière édition par topocl le Jeu 15 Déc - 8:32, édité 1 fois
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8407
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Re: Denis Podalydès
Je ne savais pas qu'il écrivait. Merci .
Nadine- Messages : 4832
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Re: Denis Podalydès
Moi non plus, mais de plus, je lisais "dasqualidès"......j'y comprenais encore moins....un chocolatier romancier ?
C'était la parenthèse du jour 4.
C'était la parenthèse du jour 4.
Cliniou- Messages : 916
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Re: Denis Podalydès
parenthèse de saison, parfaite !
Nadine- Messages : 4832
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