Hubert Mingarelli
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Re: Hubert Mingarelli
merci Tom Léo ! Je reviendrais quand j'aurai lu !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21081
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Re: Hubert Mingarelli
L'incendie
avec Antoine Choplin
C'est un très court roman, écrit à quatre mains sans qu'on sache qui a écrit quoi.C'est plutôt plaisant d'imaginer ces deux écrivains partageant cette histoire, mais c'est aussi frustrant de ne pas en savoir plus, pas tant qui a écrit quoi, que le point de départ de cette formule, le mécanisme d'écriture , si ils sont partis à l'aveuglette ou si l'histoire était écrite d'avance : les coulisses de cette production particulière. Mais c’est sans doute une curiosité mal placée, il faut lire l’œuvre pour ce qu’elle offre, préférer le quoi au comment .
Des années après, Pavle et Jovan, qui ne se sont pas revus, entament une relation épistolaire autour d'un acte de guerre plutôt barbare dans lequel ils ont joué un rôle ensemble. Ils en partagent la culpabilité, mais ils ne se sont pas tout dit. L''écriture est volontairement pataude (ce sont deux hommes qui s'écrivent sans avoir l'habitude de le faire, et tournent autour du pot de leurs vérités innommables), exposant la simplicité du cœur de ces hommes sincères.
On brasse donc des choses tournant autour de la culpabilité, du travail de la mémoire, du pouvoir salvateur des mots, de « chacun sa vérité » et de l'amitié malgré tout. Cependant, malgré le poids des actes décrits, j'ai trouvé l'argument un peu faible pour pleinement emporter mon adhésion.
(commentaire récupéré)
avec Antoine Choplin
C'est un très court roman, écrit à quatre mains sans qu'on sache qui a écrit quoi.C'est plutôt plaisant d'imaginer ces deux écrivains partageant cette histoire, mais c'est aussi frustrant de ne pas en savoir plus, pas tant qui a écrit quoi, que le point de départ de cette formule, le mécanisme d'écriture , si ils sont partis à l'aveuglette ou si l'histoire était écrite d'avance : les coulisses de cette production particulière. Mais c’est sans doute une curiosité mal placée, il faut lire l’œuvre pour ce qu’elle offre, préférer le quoi au comment .
Des années après, Pavle et Jovan, qui ne se sont pas revus, entament une relation épistolaire autour d'un acte de guerre plutôt barbare dans lequel ils ont joué un rôle ensemble. Ils en partagent la culpabilité, mais ils ne se sont pas tout dit. L''écriture est volontairement pataude (ce sont deux hommes qui s'écrivent sans avoir l'habitude de le faire, et tournent autour du pot de leurs vérités innommables), exposant la simplicité du cœur de ces hommes sincères.
On brasse donc des choses tournant autour de la culpabilité, du travail de la mémoire, du pouvoir salvateur des mots, de « chacun sa vérité » et de l'amitié malgré tout. Cependant, malgré le poids des actes décrits, j'ai trouvé l'argument un peu faible pour pleinement emporter mon adhésion.
(commentaire récupéré)
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8407
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Re: Hubert Mingarelli
Une histoire de tempête
Français, 2015
CONTENU :
Les Editions du Sonneurs a écrit:La tempête est là, sur le port. Celui-ci ou un autre, qu'importe. D'ici ou d'ailleurs, les solitudes sur les quais déambulent de la même manière, s'évitent, se frottent, se quittent. Ont-elles jamais existé qu'elles sont déjà des ombres, des fantômes. Il y a ceux qui renoncent, ceux qui s'accrochent. Le narrateur d'Hubert Mingarelli est de cette trempe-là. Ici, il n'est pas venu défier les éléments, la nuit et l'océan qui se confondent, la pluie qui tombe avec rage, rince tout ce qu'elle peut, les docks, les corps, les âmes. Il est là pour écrire, mettre des mots sur une histoire, affronter la sienne peut-être, faire face, trouver une issue, un sens. Cette nuit de tous les déluges, il va mettre au monde un personnage de roman, celui que l'auteur porte en lui, à qui il se doit de donner vie. Coûte que coûte. C'est le prix de l'écriture - errance, acharnement et pour finir, une naissance.
Avec une tendresse infinie, Hubert Mingarelli prend par la main son narrateur, l'accompagne sous la tempête, le malmène, le protège, lui éclaire le chemin hasardeux de l'écriture. À coups de silences et de foudres, de phrases suspendues comme hors du temps, hors du monde, Hubert Mingarelli se livre, se délivre. Il dit ce que la vie signifie pour lui : une lutte, une main tendue à toutes les histoires qui font les hommes.
REMARQUES
Venu s'y reposer, mais aussi pour avancer dans un projet d'écriture, le narrateur de cette nouvelle n'a pas pu vraiment élaborer beaucoup son œuvre. Il se trouve dans ce port, assis sur un banc avec vue sur la mer et les bateaux rentrant, le soir tombant. La dernière soirée avant de ne partir? Il n'y est pas tout seul : il y a un autre homme qui hésite, se tourne vers lui : est-ce qu'il pourrait parler avec lui « avant de s'en aller dans l'eau » ? Lassitude chez le narrateur, pas vraiment l'envie de s'ouvrir à une autre histoire (mais de contempler ses bribes d'une histoire sur la compassion ? Sur la souffrance?). Il hoche la tête, écoute à moitié, ne comprend, ou n'entend, pas grande chose… Et l'autre ? Reprend le « récit de sa vie », se vide. Et se montre reconnaissant à l'extrême pour l'apparente écoute. Et descend ensuite vers la mer…
Et le narrateur ? Va-t-il errer dans cette dernière nuit dans la ville portuaire ? Être confronté pas juste avec une tempête extérieure, mais...intérieure ? Besoin de se confier à son tour ?
Mingarelli est un maître de dire beaucoup avec des mots simples, d'une façon simple. Petit livre, encore plus ciselé que d'habitude, d'à peine une quarantaine de pages.
Splendide.
Remarques dit en passant : Ce livre paraît dans une/la « Collection ce que la vie signifie pour moi », donc comme toujours il y aura aussi ici question d'un homme face à « une vérité intérieure »...
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Hubert Mingarelli
merci Tom Léo !
à travers ton commentaire, Mingarelli m'attire de plus en plus ; j'ai encore 2 ou 3 lectures qui m'attendeent
à travers ton commentaire, Mingarelli m'attire de plus en plus ; j'ai encore 2 ou 3 lectures qui m'attendeent
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Bédoulène- Messages : 21081
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Hubert Mingarelli
La route de Beit Zera :
Je ne vais pas réellement faire de commentaire sur ce livre car les mots postés auparavant se suffisent à eux-mêmes.
Mais j'avais envie de mettre en avant le fil en disant tout de même que c'est un très beau livre, un très beau voyage - en Israël, cette fois - que ce récit.
Un regard d'amour de Stépan pour sa chienne, une solitude qui est le fondement de sa vie, une rencontre qu'il ne comprend pas vraiment. Et les relations entre israëliens et Palestinens ...
Un très beau roman, mais il en est souvent ainsi avec cet écrivain.
Je ne vais pas réellement faire de commentaire sur ce livre car les mots postés auparavant se suffisent à eux-mêmes.
Mais j'avais envie de mettre en avant le fil en disant tout de même que c'est un très beau livre, un très beau voyage - en Israël, cette fois - que ce récit.
Un regard d'amour de Stépan pour sa chienne, une solitude qui est le fondement de sa vie, une rencontre qu'il ne comprend pas vraiment. Et les relations entre israëliens et Palestinens ...
Un très beau roman, mais il en est souvent ainsi avec cet écrivain.
Invité- Invité
Re: Hubert Mingarelli
merci kashmir !
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Bédoulène- Messages : 21081
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Hubert Mingarelli
Ce serait bien un livre pour toi, Bédoulène, si tu ne l'as pas déjà lu. A cause de la présence de la chienne...
Invité- Invité
Re: Hubert Mingarelli
eh oui kashmir, c'est ce qui a fait tilt ! je le lirai prochainement
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Bédoulène- Messages : 21081
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Hubert Mingarelli
Israël
La route de Beit Zera : c'est sur cette route que Yankel le fils de Stepan a tué malencontreusement un homme, un ouvrier arabe, le croyant armé, que le jeune adolescent arabe Amghar rejoint la ville où il habite.
Stepan vit seul dans la forêt avec sa chienne vieillissante, comme lui, c'est la compagne dont la respîration le calme, le soutien dans son isolement quotidien, dans son travail, celui que lui confie son ami Eran, confectionner des boites. Ce travail est important pour Stépan car c'est avec ses gains qu'il envisage de faire le grand voyage vers la Nouvelle-Zélande où Yankel a du s'exiler pour échapper à la police. Stépan lui écrit tous les jours, c'est vers cette île du Nord que tous les jours son imagination l'emmène.
Seul Eran son ami lui rend visite, tous deux passent leur soirée à boire et à évoquer leurs souvenirs militaires quand ils étaient à la fouille sur la frontière. C'est aussi ce que faisait Yankel comme tous les militaires Israëliens.
Mais voilà qu'un jour surgit un adolescent attiré par la chienne, il ne parle presque pas, mais son attachement à la chienne convainc Stépan de la lui confier pour les promenades en forêt, il suit tous les conseils qui lui sont donnés par Stépan . Il vient régulièrement plusieurs fois par semaine et repart seul, dans la nuit par la route de Beit Zera.
Bien que Stépan n'aime pas les arabes, il se rend compte au fil des visites de l'adolescent que sa présence finalement lui est agréable.
L'état de la chienne s'aggrave, elle gémit souvent, elle souffre, Stépan comprend qu'elle est en fin de vie et décide d'abréger ses souffrances.
***
C'est une histoire d'amour, celui que Stépan porte à son fils Yankel, à sa chienne ; c'est aussi une grande amitié qui le lie à Eran et finalement de l'intérêt pour l'adolescent.
Ce sont les saisons qui naissent, qui meurent qui rythment la vie de Stépan dans l'attente du grand voyage vers son fils.
L'amour de cet homme pour la chienne est très sensible ; tous ceux qui, comme moi, ont aimé un animal, en l'occurence une chienne savent ce qu'est ce don ! Les descriptions des regards de l'un sur l'autre suffit à l'émotion.
L'adolescent, qui parle si peu, qui se réfugie dans une maison aux nids d'oiseaux est touchant également.
Une bien belle plume cet auteur qui sait montrer beaucoup avec peu de mots, avec discrétion.
On devine les dramatiques rapports entre Palestiniens et Israëliens, mais pas de jugement, seulement les évènements.
merci kashmir d'avoir attiré mon attention sur ce livre.
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Bédoulène- Messages : 21081
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Hubert Mingarelli
Il va décidément me falloir aborder cet auteur (normalement avec Une rivière verte et silencieuse et/ou Quatre soldats)...
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15597
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Hubert Mingarelli
pourquoi pas avec la route de Beit Zera ?
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Bédoulène- Messages : 21081
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Hubert Mingarelli
Oui, je verrai alors !
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Tristram- Messages : 15597
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Hubert Mingarelli
mais les 4 soldats c'est bien et les autres.................................aussi
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Bédoulène- Messages : 21081
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Hubert Mingarelli
Je crois qu'il excelle dans tous ses récits : je me souviens avoir été très touchée par La beauté des loutres. C'est sa façon d'écrire, je pense, en impressionniste ou quelque chose comme cela.
Invité- Invité
Re: Hubert Mingarelli
Je me souviens pas d'avoir lu vraiment un "mauvais" livre de Mingarelli. Pour moi un auteur "sûr" que je suis avec plaisir. Par ailleurs, si je ne me trompe pas, un nouveau livre est à l'horizon... "La terre invisible", en Août.
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Hubert Mingarelli
Bon. Il remonte doucement ma PAL.
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Tristram- Messages : 15597
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Hubert Mingarelli
La terre invisible
Excellent roman. L'histoire d'un homme, photographe à la fin de la seconde guerre mondiale qui décide d'organiser un périple dans l'Allemagne vaincue afin de photographier les petites gens qui ont survécu.
Accompagné par un soldat novice leur voyage les conduira dans une quête existentielle.
Comme d'habitude Mingarelli se sert du thème de la guerre pour proposer un cheminement philosophique personnel ; la recherche de sens, la volonté de comprendre, l'importance des questions plus que des réponses et ce talent pour s'interroger en éludant la venue de réponses.
L'auteur se sert ici d'une belle image, celle du photographe hanté par un souvenir et en en créant de nouveaux par le biais de ses photos. Capter les scènes de vie pour oublier celles des morts, rendre tangible un vécu pour faire disparaître les catastrophes désormais vaporeuses. Une sorte de Don Quichotte aussi tant sa quête de sens est vaine et tant son Sancho Panza est aussi perdu que lui.
C'est bien écrit, le risque eut été d'en faire trop. Or la difficulté du sujet exigeait un style délicat, tendre. Et Mingarelli sait très bien le faire.
Un très bon roman.
Mots-clés : #contemporain #deuxiemeguerre
Excellent roman. L'histoire d'un homme, photographe à la fin de la seconde guerre mondiale qui décide d'organiser un périple dans l'Allemagne vaincue afin de photographier les petites gens qui ont survécu.
Accompagné par un soldat novice leur voyage les conduira dans une quête existentielle.
Comme d'habitude Mingarelli se sert du thème de la guerre pour proposer un cheminement philosophique personnel ; la recherche de sens, la volonté de comprendre, l'importance des questions plus que des réponses et ce talent pour s'interroger en éludant la venue de réponses.
L'auteur se sert ici d'une belle image, celle du photographe hanté par un souvenir et en en créant de nouveaux par le biais de ses photos. Capter les scènes de vie pour oublier celles des morts, rendre tangible un vécu pour faire disparaître les catastrophes désormais vaporeuses. Une sorte de Don Quichotte aussi tant sa quête de sens est vaine et tant son Sancho Panza est aussi perdu que lui.
C'est bien écrit, le risque eut été d'en faire trop. Or la difficulté du sujet exigeait un style délicat, tendre. Et Mingarelli sait très bien le faire.
Un très bon roman.
Mots-clés : #contemporain #deuxiemeguerre
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Hubert Mingarelli
merci Hanta, je reviendrais à Mingarelli dont les livres lus m'ont beaucoup plu !
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21081
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Hubert Mingarelli
Très triste d'enchaîner avec une autre très mauvaise nouvelle qui a passé presque inaperçu (?): la mort d'Hubert Mingarelli en Janvier de cette année, suite à un cancer. Dans le magazine Initiales des libraires indépendantes on trouvait un article, un hommâge. Je l'estimais parmi les plus remarquables écrivains français contemporains...
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Hubert Mingarelli
Je pense lire bientot La Dernière neige ou La Route de Ben Zarat que notre chère Shanidar avait beaucoup aimé.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
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Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains européens francophones
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