Musique et thérapie

La musique aide à vivre. Elle est au delà des mots et touche à une zone de notre sensibilité et de notre cerveau.
Elle peut etre une forme de thérapie et je n'en ai jamais eu autant conscience qu'en écoutant récemment une émission sur France Inter,
Une journée particulière, animée par une femme hors pair, comme la radio en révèle parfois.
En écoutant l'invitée, la violoncelliste Claire Oppert, j'ai pleinement réalisé que la musique pouvait -au moins provisoirement- calmer
le souffrance et  préparer à la mort des agonisants en les atteignant là où tout autre moyen était impossible.
Une sorte d'appaisement  inespéré et in extremis.


Toute information sur le sujet est le bienvenu.

«10 minutes de Schubert = 5 mg d’Oxynorm.
Mme Kessler est assise dans son fauteuil toute droite, avec son bras offert aux soins et, tandis que je joue pour elle en boucle le thème de l’andante du Trio op. 100 de Schubert, la lumière sur son visage est si intense qu’elle irradie en un flot étincelant toute la pièce, les infirmières et moi-même. Dehors, le chêne aux larges branches en reçoit lui aussi abondamment.»
Lorsqu’elle n’est pas en concert à travers le monde, ou auprès de ses élèves, Claire Oppert joue pour les personnes en fin de vie, les malades douloureux, les autistes ou ceux que l’on nomme les déments. La plume délicate et poétique, la musicienne raconte autant de rencontres uniques. Des hommes et des femmes que le chant du violoncelle apaise, stimule ou réconforte.
Le moment musical au chevet des patients est un port abrité dans l’épreuve, temps suspendu propice à l’émergence des souvenirs. Il relie les êtres et témoigne de cette part vivante et intacte en chacun de nous.

Pour avoir écouté une émission à laquelle elle participait, je le conseille vivement. B