Robert Littel
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Robert Littel
Robert Littel
Né en 1935
Né en 1935
Wikipedia a écrit:Robert Littell, né le 8 janvier 1935 à New York, est un écrivain américain.
Issu d'une famille, tant du côté paternel que maternel, de juifs de Vilnius émigrés aux États-Unis vers 1885, il partage sa vie entre la banlieue new-yorkaise et le Lot, en France.
En 1964, après avoir fait un bref détour par l'armée, il devient grand journaliste à Newsweek et se spécialise sur les questions du Moyen-Orient et du Proche-Orient.
Trois ans plus tard, il couvre la guerre des Six Jours, et ses articles sont reconnus par la presse américaine pour leur grande qualité.
En 1973, Robert Littell, alors jeune journaliste du magazine Newsweek, commence sa carrière d'écrivain en faisant publier son premier roman d'espionnage sous forme de feuilleton dans L'Express. Il a écrit, depuis lors, une douzaine de romans d'espionnage, dont le plus connu, La Compagnie : le grand roman de la CIA retrace l'histoire de la guerre froide (de 1950 à 1995 pour être exact) à travers les destins croisés de personnages du KGB et de la CIA. Il participa aussi à la scénarisation de son roman pour la mini-série The Company en 2007.
Robert Littell est le père de l'écrivain Jonathan Littell
Oeuvres traduites en français :
1969 : Si Israël avait perdu la guerre
1973 : La boucle (autre traduction sous le titre "La défection de A.J. Lewinter")
1974 : Coup de barre
1975 : Le cercle d'octobre
1978 : Mère Russie
1979 : Le Transfuge
1981 : L'amateur
1986 : Les soeurs
1988 : Les larmes des choses (réédité sous le titre "Requiem pour une révolution")
1990 : Un espion d'hier et de demain
1991 : Ombres rouges
1994 : Le sphinx de Sibérie
1997 : Le fil rouge
1997 : Conversations avec Shimon Peres
1998 : Les enfants d'Abraham
2003 : La Compagnie : le grand roman de la CIA
2006 : L'hirondelle avant l'orage : le poète et le dictateur
2011 : Philby : Portrait de l'espion en jeune homme
2013 : Une belle saloperie
2013 : Valdimir M.
Re: Robert Littel
Vladimir M
Dans une chambre d’un hôtel de Moscou se retrouvent quatre femmes pour parler d’un amour commun : le poète Vladimir Maiakovski. En tout premier lieu, il y a Lilia, la grande sœur d’Elsa (vous savez celle qui a épousé Aragon …) qui formait un trio aux mœurs très libres avec Maiakovski et son mari pendant des années, qui était une sorte de port d’attache entre les différentes conquêtes de Maïakovski, même s’il n’y avait plus aucun lien charnel entre eux. Si Lilia est la plus ancienne, elle se situe également géographiquement entre Moscou et Petrograd. Son Maiakovski est une sorte de Janus du sexe poétique. Vient ensuite Elly, à New-York, passion d’une nuit qui dura huit semaines et dont naitra la fille unique de Maiakovski. N’oublions pas la belle Tatiana de Paris, Russe blanche qui vivra un amour platonique et se verra offrir le mariage. Et enfin Nora, la comédienne de Moscou, la dernière qui assista à son suicide à la roulette russe. Son Maiakovski n’est qu’un obsédé sexuel imbu de lui-même… Une foire d’empoigne s’ensuit car chacune veut défendre son poète, se veut sa muse ou du moins la plus importante ….
Portrait croisé écrit sous la forme de dialogue, cette évocation du chantre du futurisme communiste, ami et adversaire de Pasternak, n’acceptant pour règles ou contraintes que le sexe, la poésie et la révolution donne l’image du poète maudit, lumineux et sombre à la fois ….
Bonne lecture donc !
Dans une chambre d’un hôtel de Moscou se retrouvent quatre femmes pour parler d’un amour commun : le poète Vladimir Maiakovski. En tout premier lieu, il y a Lilia, la grande sœur d’Elsa (vous savez celle qui a épousé Aragon …) qui formait un trio aux mœurs très libres avec Maiakovski et son mari pendant des années, qui était une sorte de port d’attache entre les différentes conquêtes de Maïakovski, même s’il n’y avait plus aucun lien charnel entre eux. Si Lilia est la plus ancienne, elle se situe également géographiquement entre Moscou et Petrograd. Son Maiakovski est une sorte de Janus du sexe poétique. Vient ensuite Elly, à New-York, passion d’une nuit qui dura huit semaines et dont naitra la fille unique de Maiakovski. N’oublions pas la belle Tatiana de Paris, Russe blanche qui vivra un amour platonique et se verra offrir le mariage. Et enfin Nora, la comédienne de Moscou, la dernière qui assista à son suicide à la roulette russe. Son Maiakovski n’est qu’un obsédé sexuel imbu de lui-même… Une foire d’empoigne s’ensuit car chacune veut défendre son poète, se veut sa muse ou du moins la plus importante ….
Portrait croisé écrit sous la forme de dialogue, cette évocation du chantre du futurisme communiste, ami et adversaire de Pasternak, n’acceptant pour règles ou contraintes que le sexe, la poésie et la révolution donne l’image du poète maudit, lumineux et sombre à la fois ….
Bonne lecture donc !
Re: Robert Littel
ah il m'intéresse celui-ci merci GGG je note
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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