One-Shot DVD, VOD, ...
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Re: One-Shot DVD, VOD, ...
Héros malgré lui (1993), de Stephen Frears.

Avec Dustin Hoffman, Andy Garcia, Geena Davis..
Film peu connu, qui avait fait un bide... Philippe Muray en parle dans ses essais, et j'ai eu envie de le voir. Je comprends ce qui lui a plu, et ce qui a fait que les Américains l'ont détesté.
C'est une critique au vitriol de la société du spectacle et du rôle des médias, notamment des journalistes tv. ça a un peu vieilli mais le fond reste toujours d'actualité. Puis Dustin Hoffman porte le film sur ses épaules, dans la veine de ses rôles de loser décalé (Le lauréat, Rain Man)

Avec Dustin Hoffman, Andy Garcia, Geena Davis..
Bernie LaPlante, éternel looser, considéré comme un tocard par son entourage, sauve, une nuit où il erre aux abords de Chicago, les passagers d'un avion, qui vient de s'écraser sous ses yeux. Quand Gale Gayley, jeune reporter TV, qui se trouve parmi les victimes, veut le remercier, Bernie a disparu, laissant derrière lui un indice, une chaussure embourbée. La jeune femme bat la campagne pour retrouver le propriétaire de la chaussure et c'est un clochard, John Bubber, auquel Bernie avait confié son aventure, qui se présente à l'Amérique reconnaissante.
Film peu connu, qui avait fait un bide... Philippe Muray en parle dans ses essais, et j'ai eu envie de le voir. Je comprends ce qui lui a plu, et ce qui a fait que les Américains l'ont détesté.
C'est une critique au vitriol de la société du spectacle et du rôle des médias, notamment des journalistes tv. ça a un peu vieilli mais le fond reste toujours d'actualité. Puis Dustin Hoffman porte le film sur ses épaules, dans la veine de ses rôles de loser décalé (Le lauréat, Rain Man)
Arturo- Messages : 3112
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Re: One-Shot DVD, VOD, ...
Hochelaga, terre des âmes (2017) :

En voyant ce film dans le cadre d'un cours, je me disais que je devais vous le soumettre. Hochelaga n'est pas dénoué de qualités, mais son traitement est assez inégal et la vision du cinéaste est un peu québécoise dans la mesure où il ne traite pas beaucoup de la condition autochtone et en parle à travers le prisme de la mythologie des relations historiques partagées entre ces deux peuples (Québécois et Autochtones) pour faire une surenchère par rapport aux Anglais qui ont occupé le pays... la colonisation des Autochtones fut réelle et l'est encore, et les Québécois ne sont pas exempts de ce passé colonial envers les Autochtones. Nous pouvons sentir que les diverses représentations des Autochtones pourraient sembler caricaturales et manquer de profondeur, mais François Girard, le réalisateur, utilise plusieurs références à des dates historiques mais introduit beaucoup de fiction... encore une fois, l'ensemble paraît inégal, mais j'aimerais bien avoir votre opinion si vous en venez à le voir...

Synopsis
À Montréal, un match de football est interrompu lorsqu'un affaissement de terrain survient sur la surface de jeu. Le trou créé devient rapidement un site archéologique. C'est là que l'universitaire et archéologue mohawk Baptiste Asigny décide d'entreprendre des fouilles. Au fil des objets qu'il retire du sol, des secrets du passé prennent vie. Plusieurs générations de personnes de cultures différentes ont occupé ce lieu et se sont côtoyées, parfois dans la violence. 750 ans d'histoire résident dans cette terre. Ce serait même peut-être l'endroit où Jacques Cartier s'est entretenu avec des Iroquois du petit village Hochelaga, qui allait bientôt porter le nom de Montréal.
En voyant ce film dans le cadre d'un cours, je me disais que je devais vous le soumettre. Hochelaga n'est pas dénoué de qualités, mais son traitement est assez inégal et la vision du cinéaste est un peu québécoise dans la mesure où il ne traite pas beaucoup de la condition autochtone et en parle à travers le prisme de la mythologie des relations historiques partagées entre ces deux peuples (Québécois et Autochtones) pour faire une surenchère par rapport aux Anglais qui ont occupé le pays... la colonisation des Autochtones fut réelle et l'est encore, et les Québécois ne sont pas exempts de ce passé colonial envers les Autochtones. Nous pouvons sentir que les diverses représentations des Autochtones pourraient sembler caricaturales et manquer de profondeur, mais François Girard, le réalisateur, utilise plusieurs références à des dates historiques mais introduit beaucoup de fiction... encore une fois, l'ensemble paraît inégal, mais j'aimerais bien avoir votre opinion si vous en venez à le voir...

Jack-Hubert Bukowski- Messages : 1864
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Re: One-Shot DVD, VOD, ...
Je me souviens qu'il y a un quartier Hochelaga à Montréal, apparemment un "ghetto" à ce qu'on m'avait dit, j'y habitais pas trop loin il y a 12 ans de ça, je n'ai rien vu de tel à l'époque.
Voilà pour l'anecdote.
Voilà pour l'anecdote.

Arturo- Messages : 3112
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Re: One-Shot DVD, VOD, ...
Il s'agit effectivement d'un quartier populaire. Hochelaga est en passe d'être gentrifié comme plusieurs parties du Montréal-centre. Plateau-Mont-Royal a été la première étape. Les autres quartiers l'ont suivi (Plateau, Centre-Sud, Ahuntsic, Griffintown, Saint-Henri, Verdun, Pointe-Saint-Charles, Ville-Émard, Villeray, etc.)
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 1864
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Re: One-Shot DVD, VOD, ...
Je sors du sujet encore une fois, mais pour clore la parenthèse :
https://mauditsfrancais.ca/2018/12/31/patsy-van-roost-la-lumineuse-fee-urbaine-de-montreal/
Quand on parle de gentrification et de l'ingratitude faite aux locataires qui vivent à Montréal...
https://mauditsfrancais.ca/2018/12/31/patsy-van-roost-la-lumineuse-fee-urbaine-de-montreal/
Quand on parle de gentrification et de l'ingratitude faite aux locataires qui vivent à Montréal...
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 1864
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Re: One-Shot DVD, VOD, ...
Merci pour l'article, qui illustre parfaitement la gentrification, nous fait un peu entrevoir le Québec et surtout découvrir quelqu'un de bien !
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 8467
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Re: One-Shot DVD, VOD, ...

Cowspiracy
En écho au radio chose du matin, je me fends d'un petit commentaire sur la vision de dimanche.
Le hasard et la curiosité m'ont fait tombé sur ce film documentaire nord américain. Un petit gars à casquette genre gentil surfeur effaré par le désastre écologique en cours nous met dans ses
On le suit la voix désolée de bureau en bureau affronter courageusement le grand silence et énoncer des chiffres choc. Industriel c'est mal ... mais bio et durable (transition aux 2/3 du film environ) ? C'est pas mal mais c'est le mal aussi. Il est tout gentil avec les gens mais ce sont des salauds dans l'ignorance. Ha. Vegan is the way. Et les faux machins pour imiter la viande et les œufs c'est cool. Je caricature un peu mais pas tant que ça.
Version arrangée produite par Di Caprio (si si) ou pas, je ne sais pas laquelle j'ai vue mais je pense que ça ne change pas grand chose. La présentation, le trop gros pour être honnête, met sur le doute des chiffres plus que contestés (et plus si affinités) aux montage à charge des interviews (Michael Moore au rabais ?) et l'inévitable conclusion font rater ce qui pourrait faire une réussite partielle : la dénonciation de modes de production abusifs ? Faire un grand pas au dessus de la science (a priori) et de mobilisations non négligeables, de pas non négligeables eux aussi... est-ce bien raisonnable ?
J'étais surtout curieux de la vision nord américaine et effectivement les ONG citées et les zones observées ne sont pas forcément les mêmes... de même que la taille des exploitations mais pour le reste pas de dépaysement : bourrage de crâne dogmatique pas très honnête.
Dommage de vrais chiffres et de vrais projections d'évolutions de modes de production et de consommation ça pourrait être intéressant.
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Keep on keeping on...
Re: One-Shot DVD, VOD, ...
Toni Erdmann, de Maren Ade
L'histoire :
Une jeune allemande ambitieuse, Ines, vit à Bucarest; elle occupe un poste important dans un gros cabinet de conseil; elle vit à corps perdu dans un travail déshumanisant, immergée dans une bagarre sans relâche. Son père, dont elle a honte, qui vit en Allemagne, sans être vraiment un marginal, est à côté, pas riche, passionné de déguisements, puéril, plutôt sympathique. Il rend visite à Ines à Bucarest, s'immisce dans sa vie et dans ses relations de travail, s'inventant une identité : Toni Erdmann, ambassadeur d'Allemagne en Roumanie. Elle, agacée, se prête bientôt au jeu.
Mon avis :
Des personnages pas si mal écrits, bien incarnés, portent un film par ailleurs assez terne, dont le sujet m'a paru à peine effleuré : quel est le sens de la vie, existe-t-il seulement ? La conclusion, sommaire : parfois, le quotidien nous fait oublier de chercher les moments de grâce. L'évolution d'Ines, de la glace et du malheur initiaux, à l'équilibre, à la fantaisie, à la nature retrouvés, m'a semblée difficilement compréhensible : l'idée de montrer de l'extérieur un itinéraire intérieur est intéressante mais périlleuse, et Maren Ade n'y parvient jamais vraiment.
On y trouve de vraies qualités de mise en scène, une certaine inventivité aux plans de l'esthétique et du dialogue, qui s'arrête souvent en chemin; je regrette certaines scènes inexploitées : ainsi, la scène presque finale de la réception nue, malgré une construction patiemment élaborée laissant espérer une apothéose du film, est laissée en plan, et devient par là surnuméraire.
Le film est à cette image, prometteur mais inabouti. À mon avis, la presse critique s'est fourvoyée...
_________________
Entre les deux coups de feu qui décidèrent de son destin, il eut le temps d'appeler une mouche : "Madame".
Quasimodo- Messages : 3360
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Re: One-Shot DVD, VOD, ...
Synopsis : Ratna est domestique chez Ashwin, le fils d'une riche famille de Mumbai. En apparence la vie du jeune homme semble parfaite, pourtant il est perdu. Ratna sent qu'il a renoncé à ses rêves. Elle, elle n'a rien, mais ses espoirs et sa détermination la guident obstinément. Deux mondes que tout oppose vont cohabiter, se découvrir, s'effleurer...
Bien éloigné des comédies romantiques sucrées de Bollywood, Monsieur est un premier film tout en délicatesse et en silences... L'auteur dit s'être inspirée de Wong Kar Waï, et en effet il y a de cela dans la façon de filmer tout en non dit et en clair obscur la naissance d'une relation et l'impossibilité des sentiments.
Un film qui en dit long sur la société indienne et ses clivages indépassables, mais sans jamais tomber dans le misérabilisme ou la démonstration. L'actrice principale donne corps au personnage de Ratna avec une grande sensibilité, son jeu tout en retenue et en émotions subtiles est un régal.
J'ai de plus particulièrement apprécié le très long bonus, où la réalisatrice (qui parle parfaitement français), et le directeur de la photographie (qui fut notamment celui de Klapish dans les poupées russes), décortiquent chaque scène, les défis de la réalisations, du décor, de la lumière, tous ces menus détails qui, mieux que des mots, expriment une réalité sociétale autant qu'intime. Je n'avais encore jamais vu de bonus aussi long et détaillé, et pour moi qui n'y connais pas grand chose en cinéma ce fut aussi intéressant qu'instructif.
Un premier film des plus prometteurs ; j'ai beaucoup, beaucoup aimé.
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"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 3529
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 38
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Re: One-Shot DVD, VOD, ...
Voilà ...@Quasimodo a écrit:Toni Erdmann, de Maren Ade
L'histoire :
Une jeune allemande ambitieuse, Ines, vit à Bucarest; elle occupe un poste important dans un gros cabinet de conseil; elle vit à corps perdu dans un travail déshumanisant, immergée dans une bagarre sans relâche. Son père, dont elle a honte, qui vit en Allemagne, sans être vraiment un marginal, est à côté, pas riche, passionné de déguisements, puéril, plutôt sympathique. Il rend visite à Ines à Bucarest, s'immisce dans sa vie et dans ses relations de travail, s'inventant une identité : Toni Erdmann, ambassadeur d'Allemagne en Roumanie. Elle, agacée, se prête bientôt au jeu.
Mon avis :
L'évolution d'Ines, de la glace et du malheur initiaux, à l'équilibre, à la fantaisie, à la nature retrouvés, m'a semblée difficilement compréhensible : l'idée de montrer de l'extérieur un itinéraire intérieur est intéressante mais périlleuse, et Maren Ade n'y parvient jamais vraiment.
Le film est à cette image, prometteur mais inabouti. À mon avis, la presse critique s'est fourvoyée...
Je ne pourrais plus en parler , je l'avais vu à sa sortie mais je retrouve dans tes mots mon impression en sortant de la salle . Bien que , comme d'hab un peu plus ...épidermique dans ma dépréciation .

églantine- Messages : 4297
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: One-Shot DVD, VOD, ...
C'est embarrassant, j'étais plein de bonne volonté mais…
En tout cas, ça ne m'a pas surpris que tu ne l'aies pas aimé !
Ce qui me surprend, c'est que j'en entends encore parler trois ans après dans des revues ou au Masque…
@Armor, merci pour ton commentaire, je note le titre !

En tout cas, ça ne m'a pas surpris que tu ne l'aies pas aimé !
Ce qui me surprend, c'est que j'en entends encore parler trois ans après dans des revues ou au Masque…
@Armor, merci pour ton commentaire, je note le titre !
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Quasimodo- Messages : 3360
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 24
Re: One-Shot DVD, VOD, ...

Time Limit / La Chute des héros (1957)
Pas vraiment un film de captivité, adapté d'une pièce de théâtre et sorte de film de guerre.
De retour de Corée un officier est accusé de collaboration avec l'ennemi, ce qu'il reconnaît. Le suspense se fait autour du point de basculement de cet homme et de l'acharnement d'un colonel en forme de Richard Widmark pour découvrir la vérité et respecté la procédure pour ne pas partir trop vite vers une cour martiale. On ajoute là-dessus d'autres prisonniers de guerre et un général dont le fils y est resté. Bonus la secrétaire-caporal qui a oublié d'être cruche...
La structure théâtrale est bien présente mais ce n'est pas trop gênant. Au contraire les articulations évidentes dans la progression de l'intrigue sont aussi une manière de faire évoluer la réflexion du spectateur sur la culpabilité et/ou le devoir. En demi-teinte et filés dans la trame quelques ombres de guerre bactériologique et une remarque sur l'engagement "à gauche" qui dépasse l'anti-communisme primaire... auquel le film se conforme malgré tout par le truchement de l'état de guerre.
ça fonctionne bien, c'est assez pertinent, les acteurs sont bons et c'est une belle variante sur le film de guerre. Sorte de film dans l'ombre de la guerre.
Seul film réalisé par Karl Malden et premier produit par Richard Widmark.
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Re: One-Shot DVD, VOD, ...
J'ai regardé Sibyl, ce soir, le dernier film de Justine Triet.
Je ne m'attendais pas dutout à ça. C''est vraiment un probleme ces histoires de bande annonce qui nous mettent sur une piste réduite.
En fait je trouve que le film brosse des choses en parallele du duo psy/actrice assez denses, je ne me souviens pas avoir entendu beaucoup de critiques de presse aborder le film sous cet angle , de l'addiction (la psy est aux alcooliques anonymes) ou des résiliences, enfin bref une belle surprise, qui m'a fais regarder le film sur le côté, en me moquant bien de croire ou pas au truc principal de l'intrigue, qui il me semble adopte le bon rythme, est mis à distance.
J'ai eue le sentiment de voir un film d'auteur en devenir, et je la suivrai (et regarderai ses premiers)
Bon et l'autre bonne surprise a été de rencontrer au générique le nom du compositeur d'un des morceaux de la BO, Benoit Daniel.Impossible d'avoir pu réentendre sa partition pour l'instant mais j'ai trouvé le morceau superbe. Du genre qu'on rêve de jouer soi.
(Qui bosse aussi au Studio La fugitive. Son associé Franck Williams, égérie d'un groupe , figure brievement dans une scène du film d'ailleurs. Lui je connaissais par contre).
Je ne m'attendais pas dutout à ça. C''est vraiment un probleme ces histoires de bande annonce qui nous mettent sur une piste réduite.
En fait je trouve que le film brosse des choses en parallele du duo psy/actrice assez denses, je ne me souviens pas avoir entendu beaucoup de critiques de presse aborder le film sous cet angle , de l'addiction (la psy est aux alcooliques anonymes) ou des résiliences, enfin bref une belle surprise, qui m'a fais regarder le film sur le côté, en me moquant bien de croire ou pas au truc principal de l'intrigue, qui il me semble adopte le bon rythme, est mis à distance.
J'ai eue le sentiment de voir un film d'auteur en devenir, et je la suivrai (et regarderai ses premiers)
Bon et l'autre bonne surprise a été de rencontrer au générique le nom du compositeur d'un des morceaux de la BO, Benoit Daniel.Impossible d'avoir pu réentendre sa partition pour l'instant mais j'ai trouvé le morceau superbe. Du genre qu'on rêve de jouer soi.
(Qui bosse aussi au Studio La fugitive. Son associé Franck Williams, égérie d'un groupe , figure brievement dans une scène du film d'ailleurs. Lui je connaissais par contre).
Nadine- Messages : 3541
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: One-Shot DVD, VOD, ...

Le Poulpe
Avec J-P Darroussin et Clotilde Courau.
Je me suis bien marré et n'est pas vu le temps passé dans cette sorte de polar alternatif qui vient trainer ses espadrilles à Angernaud/Saint-Nazaire. Le pittoresque aux relents vintage est aussi forcé dans le trait que l'est le soin apporté aux détails d'ambiance et la photo est tout de même assez jolie.
Pour le reste bons mots et étrangetés sont un chouette cocktail pour entourer le couple étrange et pince sans rire qui n'oublie pas de se réserver des moments de douceur.
Une bonne surprise que j'avais ratée jusqu'à hier.
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Re: One-Shot DVD, VOD, ...
Super la photo choisie/ il était mignon , il etait jeune, mince. ça file.
Nadine- Messages : 3541
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: One-Shot DVD, VOD, ...

Suivant un conseil bien éclairé, je viens de visionner Baraka, le fabuleux documentaire de Ron Fricke, 1994 : juste quelques remarques, le montage en enchaînement sans transitions d’images du monde entier, certaines déjà connues (ou reconnaissables ‒ un petit regret, il n’y a pas d’identification des lieux), sachant jouer de ralentis et accélérés, donne une impression de cohérence animale (y compris des humains).
Un splendide témoignage de ce qu’aura été la planète.
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 8467
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 63
Localisation : Guyane
Burlybunch- Messages : 347
Date d'inscription : 07/02/2018
Localisation : bas du Bas-Rhin
Re: One-Shot DVD, VOD, ...
Le Temps de l'innocence, adaptation du roman d'Edith Wharton par Martin Scorsese (distribution : Daniel Day-Lewis, Michelle Pfeiffer, Winona Ryder, Geraldine Chaplin...)
Type de l'adaptation qui se pense fidèle et n'est que frileuse, dont les charmants décors et les élégants costumes "d'époque" sont un cache-misère qui ne trompe pas plus de cinq minutes. La voix over monopolise la narration en se contentant de reprendre des éléments du roman condensés et reformulés, tue dans l'œuf tout élan, tout désir, toute aspiration, toute spontanéité. Le film est à l'image de cette société finissante de la bourgeoisie new-yorkaise de la fin du XIXe : corseté, symboliquement mort, paralysé dans des rites vides de sens… Quel gâchis insipide. Nous avons interrompu le film au bout d'une heure.
Mots-clés : #amour #famille #identite #psychologique
_________________
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Quasimodo- Messages : 3360
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 24
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