Carilda Oliver Labra
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Carilda Oliver Labra
Carilda Oliver Labra
(Née en 1922)
(Née en 1922)
Carilda Oliver Labra est née à Matanzas (Cuba) en 1922.
En 1950 elle gagne le Prix national de poèsie avec son livre "Al sur de mi garganta" (au sud de ma gorge)…
Un de ses poèmes très connu (à Cuba..?):
Me desordeno, amor, me desordeno
Me desordeno, amor, me desordeno
cuando voy en tu boca, demorada;
y casi sin por qué, casi por nada,
te toco con la punta de mi seno.
Te toco con la punta de mi seno
y con mi soledad desamparada;
y acaso sin estar enamorada
me desordeno, amor, me desordeno.
Y mi suerte de fruta respetada
arde en tu mano lúbrica y turbada
como una mala promesa de veneno;
y aunque quiero besarte arrodillada,
cuando voy en tu boca, demorada,
me desordeno, amor, me desordeno.
ma traduction sous réserve de mieux :
Tu me bouleverses, amour, tu me bouleverses.
Tu me bouleverses, amour, tu me bouleverses
Quand je vais dans ta bouche, en retard,
Et presque sans raison, presque pour rien
je te touche avec la pointe de mon sein
je te touche avec la pointe de mon sein
et avec ma solitude abandonnée;
et peut être sans t'aimer
tu me bouleverses amour, tu me bouleverses
Et mon sort de fruit respecté
brûle dans ta main lubrique et troublée
comme une mauvaise promesse de poison;
et bien que je veuille t'embrasser agenouillée,
Quand je vais dans ta bouche, en retard,
Tu me bouleverses, amour, tu me bouleverses.
Mots-clés : #poésie
Dernière édition par Chamaco le Sam 10 Déc - 13:18, édité 2 fois
Chamaco- Messages : 4279
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 77
Localisation : Corse du sud
Re: Carilda Oliver Labra
MUCHACHO
Muchacho loco: cuando me miras
con disimulo, de arriba a abajo,
siento que arrancas tiras y tiras
de mi refajo.
Muchacho cuerdo: cuando me tocas
como al descuido la mano, a veces,
siento que creces
y que en la carne te sobran bocas.
Y yo tan seria, tan formalita,
tan buena joven, tan señorita,
para ocultarte también mi sed
te hablo de libros que no leemos,
de cosas tristes, del mar con remos;
te digo: usted...
Je pense avoir traduit le poème ci dessus, il s'est avéré difficile, surtout une expression au huitième vers, si vous avez meilleur je suis preneur.
Garnement
Garnement, quand tu me regardes
En cachette, de haut en bas,
Je sens que tu arraches ma jupe
bandes après bandes.
Garçon sage, quand tu me touches
Avec negligence la main, parfois
Je sens que tu grandis,
Et que dans ma chair restent tes lèvres.
Et moi si sérieuse, si formelle,
Si bonne jeune, si demoiselle
pour te cacher, aussi, ma soif.
Je te parle de livres que nous ne lisons pas,
De choses tristes, de mer à la rame
Je te dis : vous
Muchacho loco: cuando me miras
con disimulo, de arriba a abajo,
siento que arrancas tiras y tiras
de mi refajo.
Muchacho cuerdo: cuando me tocas
como al descuido la mano, a veces,
siento que creces
y que en la carne te sobran bocas.
Y yo tan seria, tan formalita,
tan buena joven, tan señorita,
para ocultarte también mi sed
te hablo de libros que no leemos,
de cosas tristes, del mar con remos;
te digo: usted...
Je pense avoir traduit le poème ci dessus, il s'est avéré difficile, surtout une expression au huitième vers, si vous avez meilleur je suis preneur.
Garnement
Garnement, quand tu me regardes
En cachette, de haut en bas,
Je sens que tu arraches ma jupe
bandes après bandes.
Garçon sage, quand tu me touches
Avec negligence la main, parfois
Je sens que tu grandis,
Et que dans ma chair restent tes lèvres.
Et moi si sérieuse, si formelle,
Si bonne jeune, si demoiselle
pour te cacher, aussi, ma soif.
Je te parle de livres que nous ne lisons pas,
De choses tristes, de mer à la rame
Je te dis : vous
Chamaco- Messages : 4279
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 77
Localisation : Corse du sud
Re: Carilda Oliver Labra
Encore une fois, merci!
On peut dire que les poètes cubains sont quelque chose! Et qu'on mette une poétesse, c'est encore plus dans le propos.
J'aime bien le style de Carilda. Sa façon de prendre les devants, d'introduire son propos, ça m'interpelle.
On peut dire que les poètes cubains sont quelque chose! Et qu'on mette une poétesse, c'est encore plus dans le propos.
J'aime bien le style de Carilda. Sa façon de prendre les devants, d'introduire son propos, ça m'interpelle.
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 42
Localisation : Montréal
Re: Carilda Oliver Labra
Merci JHB
J'en ai trouvé un autre, reste à le traduire dès que je peux :
El miedo
Entre los miedos que me ha dado tu muerte
hay uno.
No es el miedo a perder tus ojos de sálvame
ni a que de pronto,
al abrir un mueble,
la ropa se te parezca.
No es el miedo a que el óxido fatigue
tus cuchillos,
a que el tiempo apague tu último cigarro.
No es el miedo a que aparezca entre mis cosas
otra receta inútil
ni el miedo a sentirme desnuda sin tus manos.
No es el miedo a confundirte conmigo
sino a que caigas
de mi memoria
y yo no recuerde la forma donde estabas.
---------------------------------------------------------
La peur
Parmi les peurs que m'a donnée ta mort,
il y en a une.
à suivre...
J'en ai trouvé un autre, reste à le traduire dès que je peux :
El miedo
Entre los miedos que me ha dado tu muerte
hay uno.
No es el miedo a perder tus ojos de sálvame
ni a que de pronto,
al abrir un mueble,
la ropa se te parezca.
No es el miedo a que el óxido fatigue
tus cuchillos,
a que el tiempo apague tu último cigarro.
No es el miedo a que aparezca entre mis cosas
otra receta inútil
ni el miedo a sentirme desnuda sin tus manos.
No es el miedo a confundirte conmigo
sino a que caigas
de mi memoria
y yo no recuerde la forma donde estabas.
---------------------------------------------------------
La peur
Parmi les peurs que m'a donnée ta mort,
il y en a une.
à suivre...
Chamaco- Messages : 4279
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 77
Localisation : Corse du sud
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