Leila Guerriero
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Leila Guerriero
Née en 1967 à Junín, dans la province de Buenos Aires, en Argentine, Leila Guerriero commence sa carrière de journaliste en 1991. En 2011, elle rédige l’édition de Los Malditos (Editorial Universidad Diego Portales, Santiago, Chili), dix-sept portraits d’écrivains maudits latino-américains. Elle réalise fréquemment des travaux d’édition pour cette maison. Depuis janvier 2014, elle est rédactrice au journal espagnol El País. En 2014, elle reçoit le prix Konex dans la catégorie « Chroniques et témoignages ».
Livres en français :
Une histoire simple, 2017
Les suicidés du bout du monde, 2021
L'autre guerre, 2023
Source éditeur C Bourgois
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Leila Guerriero
L’autre guerre
Deux textes ( Une histoire du cimetière argentin des Malouines – la trace des os) qui parlent de l’activité de l’association mondialement reconnue EAAF :Equipe d’anthropologie médico-légale.
Un groupe d’anthropologues qui, depuis 1984 (date de la chute de la dictature argentine) identifient des cadavres, réécrivent des histoires, rassérènent des familles endeuillées.
Ici l’auteur s’attache particulièrement à l’identification de plus de 100 soldats argentins décédés lors de la guerre des Malouines, enterrés sur place sans identification, sans que les familles n’aient jamais été informées de leur décès et de ses circonstances, d’une part, et à de recherches sur les disparus de ma dictature.
Mais l’équipe est aussi mondialement sollicitée pour son expertise sur d’autres terres, lieux de non-droit et de conflits, où attendent des familles dans l’expectative et des morts non-identifiés.
Récit qui souffre sans doute d’une faiblesse de traduction, mais qui reste cependant très touchant. D’une part parce qu’elle évoque les traumatismes intimes liés à cette perte d’information : »Qu’est devenu mon proche ? » soigneusement orchestrée par la dictature. Mais aussi par le singulier combat de ces anthropologue, l’énergie et même l’argent (non argentin pour la plupart) dédié à cette recherche de connaissance, qui paraît à certains secondaire (voire néfaste) mais qui est si indispensable à la cicatrisation des deuils, même des décennies après, et à l’écriture des récits familiaux.
Une pensée pour Marie, évidemment et toujours:) !
Deux textes ( Une histoire du cimetière argentin des Malouines – la trace des os) qui parlent de l’activité de l’association mondialement reconnue EAAF :Equipe d’anthropologie médico-légale.
Un groupe d’anthropologues qui, depuis 1984 (date de la chute de la dictature argentine) identifient des cadavres, réécrivent des histoires, rassérènent des familles endeuillées.
Ici l’auteur s’attache particulièrement à l’identification de plus de 100 soldats argentins décédés lors de la guerre des Malouines, enterrés sur place sans identification, sans que les familles n’aient jamais été informées de leur décès et de ses circonstances, d’une part, et à de recherches sur les disparus de ma dictature.
Mais l’équipe est aussi mondialement sollicitée pour son expertise sur d’autres terres, lieux de non-droit et de conflits, où attendent des familles dans l’expectative et des morts non-identifiés.
Récit qui souffre sans doute d’une faiblesse de traduction, mais qui reste cependant très touchant. D’une part parce qu’elle évoque les traumatismes intimes liés à cette perte d’information : »Qu’est devenu mon proche ? » soigneusement orchestrée par la dictature. Mais aussi par le singulier combat de ces anthropologue, l’énergie et même l’argent (non argentin pour la plupart) dédié à cette recherche de connaissance, qui paraît à certains secondaire (voire néfaste) mais qui est si indispensable à la cicatrisation des deuils, même des décennies après, et à l’écriture des récits familiaux.
Une pensée pour Marie, évidemment et toujours:) !
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Leila Guerriero
"ma dictature"... C'est bien ce que je pensais...
Sinon, ça paraît intéressant, ne serait-ce que comme promotion du savoir (sous toutes ses formes, y compris historique)... et du droit face aux dictatures...
Sinon, ça paraît intéressant, ne serait-ce que comme promotion du savoir (sous toutes ses formes, y compris historique)... et du droit face aux dictatures...
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
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Re: Leila Guerriero
topocl harcelée !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
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