Premières phrases
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Re: Premières phrases
J'aime celle-là :
Ou encore :
(Le pavillon des cancéreux)Le pavillon des cancéreux portait ... le numéro 13.
Ou encore :
(De grandes espérances)Le nom de famille de mon père étant Pirrip, et mon nom de baptême Philip, ma langue enfantine ne put jamais former de ces deux mots rien de plus long et de plus explicite que Pip.
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 28
Re: Premières phrases
« Les perches que nous attrapions, nous les conservions dans un trou d’eau en contrebas de la fenêtre du salon. Un orme ombrageait ce bassin, et lorsqu’on tirait les lourdes tentures du salon pour que ma mère pût lire ses partitions posées sur le piano, la vitre réfléchissait les formes rayées des perches de lac qui nageaient. »
Thomas McGuane, « Chasseurs », in « Comment plumer un pigeon »
Thomas McGuane, « Chasseurs », in « Comment plumer un pigeon »
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15547
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Premières phrases
L'incipit du second livre de Jean-Paul Michel, publié sous le pseudonyme de Jean-Michel Michelena, donnera peut-être envie de s'y replonger à ceux qui connaissent ses écrits, disons, de loin en loin, et qui sait même éveiller la curiosité de ceux qui ne l'ont jamais lu.
Sans doute ne peut-on que bien improprement appeler écrivain celui qui loin de "faire", comme on dit, des livres, plutôt les défaits, et semble, au total, ne publier que ce qu'il casse.
- Spoiler:
- Ah ! Jean-Paul Michel !
Je me souviens avoir ouvert son fil sur Parfum, il faudrait, si nul ne me précède, qu'à tout le moins je rapatrie cela, sinon, histoire de viser mieux, il siérait même que je me risquasse à une présentation toute neuve !
Sans doute ne peut-on que bien improprement appeler écrivain celui qui loin de "faire", comme on dit, des livres, plutôt les défaits, et semble, au total, ne publier que ce qu'il casse.
Aventin- Messages : 1984
Date d'inscription : 10/12/2016
Re: Premières phrases
Autocitation en déconstruction (et rapatriements en tous genres) ?
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15547
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Premières phrases
Et si vous désirez en savoir plus long sur l' énigme des premères phrases et leur impact sur le
lecteur...
« Aujourd’hui, maman est morte. »
« DOUKIPUDDONKTAN, se demanda Gabriel, excédé. »
Voilà deux célèbres premières phrases de livres ô combien célèbres. Elles ouvrent L’Étranger et Zazie dans le métro. Ce livre en contient quinze autres (plus deux interludes) que Laurent Nunez examine mot après mot. Tout ce que l’on peut deviner d’une œuvre, et de son auteur, n’est-il pas contenu dans « sa » première phrase ?
Aussi instructif qu’ironique, aussi passionnant que savant, ce livre nous parle plus que des livres, il nous parle de l’amour, de la séparation, de la perte, de la vie même. Italo Calvino avait écrit Pourquoi lire les classiques ?, voici le « comment (re)lire les classiques ? » des temps nouveaux."
Grasset
lecteur...
L'énigme des premières phrases
Laurent Nunez : L' Enigme des premières phrases
« Aujourd’hui, maman est morte. »
« DOUKIPUDDONKTAN, se demanda Gabriel, excédé. »
Voilà deux célèbres premières phrases de livres ô combien célèbres. Elles ouvrent L’Étranger et Zazie dans le métro. Ce livre en contient quinze autres (plus deux interludes) que Laurent Nunez examine mot après mot. Tout ce que l’on peut deviner d’une œuvre, et de son auteur, n’est-il pas contenu dans « sa » première phrase ?
Aussi instructif qu’ironique, aussi passionnant que savant, ce livre nous parle plus que des livres, il nous parle de l’amour, de la séparation, de la perte, de la vie même. Italo Calvino avait écrit Pourquoi lire les classiques ?, voici le « comment (re)lire les classiques ? » des temps nouveaux."
Grasset
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Premières phrases
J'y pense, au rapatriement, s'il y a bien un fil venant de quelqu'un qui m'a marqué, ses écrits ne venant pas en premier dans cette marque, ou ce marquage, je ne sais...Tristram a écrit:Autocitation en déconstruction (et rapatriements en tous genres) ?
Tristram, si j'avais plutôt glissé un:
"C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar..."
signalant un autre livre marquant -à titre personnel- d'un auteur du Gotha, atteignant à une notoriété Panthéonnienne, ça eût fait nourriture pour le fil... mais n'aurait pas titillé le moins du monde la curiosité de qui que ce soit sur ce forum.
Vous connaissiez le clavier, la plume, le crayon...Jean-Paul Michel écrit avec des ciseaux.
Et le lecteur qu'il est aussi laisse pantois, par exemple en affirmant, ailleurs: "Je lis Hölderlin comme on reçoit des coups".
Aventin- Messages : 1984
Date d'inscription : 10/12/2016
Re: Premières phrases
Après la seconde guerre mondiale, les trains recommencèrent à rouler.
On rétablit le tortillard qui reliait notre village à la préfecture.
J'en profitai pour abandonner ma femme et mes enfants qui ne parlaient
pas encore. Ma femme, elle, ne parlait plus.
C'est donc dans un grand silence que je pris le chemin de la gare, par
l'avenue dont les platanes venaient d'etre émondés. Ces moignons d'arbres ouvraient devant moi un itinéraire d'hiver, rendu sensible par le contraste
d'une campagne croulante de feuillages et de grappes.
On était à la fin du mois d'aout. Je n'avais pas très chaud au coeur.
Antoine BLONDIN - l' Humeur vagabonde
J' aime ce ton, propre à Blondin, mélancolique mais tout en retenue.
On rétablit le tortillard qui reliait notre village à la préfecture.
J'en profitai pour abandonner ma femme et mes enfants qui ne parlaient
pas encore. Ma femme, elle, ne parlait plus.
C'est donc dans un grand silence que je pris le chemin de la gare, par
l'avenue dont les platanes venaient d'etre émondés. Ces moignons d'arbres ouvraient devant moi un itinéraire d'hiver, rendu sensible par le contraste
d'une campagne croulante de feuillages et de grappes.
On était à la fin du mois d'aout. Je n'avais pas très chaud au coeur.
Antoine BLONDIN - l' Humeur vagabonde
J' aime ce ton, propre à Blondin, mélancolique mais tout en retenue.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Premières phrases
Ai-je été nourri par ma mère ? Est-ce une paysanne qui m'a donné son lait
Je n'en sais rien. Quel que soit le sein que j'ai mordu, je ne me rappelle pas une caresse du temps
où j'étais tout petit ; je n'ai pas été dorlotté, tapoté, baisotté ; j'ai été beaucoup fouetté.
Ma mère dit qu'il ne faut pas gater les enfants, et elle me fouette tous
les matins ; quand elle n'a pas le temps le matin, c'est pour midi, rarement plus tard que quatre heures.
Mademoiselle Balandreau y met du suif.
Jules VALLES - L'Enfant.
Et non ce n'est pas Hervé Bazin. Mais lui non plus n'a pas eu la chance d'avoir une mère pleine d'affection.
Jules Valles, peut etre pour cela, a été un éternel révolté. Membre de la Commune de Paris en 1871 et
condamné à mort, il dut se réfugier à Londres où il écrivit 2 volumes de son autobiographie : Jacques Vingtras.
Je n'en sais rien. Quel que soit le sein que j'ai mordu, je ne me rappelle pas une caresse du temps
où j'étais tout petit ; je n'ai pas été dorlotté, tapoté, baisotté ; j'ai été beaucoup fouetté.
Ma mère dit qu'il ne faut pas gater les enfants, et elle me fouette tous
les matins ; quand elle n'a pas le temps le matin, c'est pour midi, rarement plus tard que quatre heures.
Mademoiselle Balandreau y met du suif.
Jules VALLES - L'Enfant.
Et non ce n'est pas Hervé Bazin. Mais lui non plus n'a pas eu la chance d'avoir une mère pleine d'affection.
Jules Valles, peut etre pour cela, a été un éternel révolté. Membre de la Commune de Paris en 1871 et
condamné à mort, il dut se réfugier à Londres où il écrivit 2 volumes de son autobiographie : Jacques Vingtras.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Premières phrases
Tout à fait. Bel incipit.Bix a écrit:J' aime ce ton, propre à Blondin, mélancolique mais tout en retenue.
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15547
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Premières phrases
"En un pais muy extrano vivio hace mucho tiempo un campesino que tenia tres hijos : Pedro, Pablo y Juancito"
Dans un pays tres etrange vivait cela fait longtemps un paysan qui avait trois fils : Pierre, Paul et le petit Jean...
La Edad de Oro (l'Age d'Or) de José Marti
Dans un pays tres etrange vivait cela fait longtemps un paysan qui avait trois fils : Pierre, Paul et le petit Jean...
La Edad de Oro (l'Age d'Or) de José Marti
Chamaco- Messages : 4274
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 77
Localisation : Corse du sud
Re: Premières phrases
J' ignorais, cet après-midi-là, que la terre attendit de se changer à nouveau en tombe quelques
brèves journées plus tard.
Dommage que je n' aie pu arreter la balle dans sa course et la remettre dans le canon de la 22
long rifle pour qu' elle en parcoure en sens inverse la spirale, réintègre le chargeur et se resolidarise
avec la douille, se conduise enfin comme si on ne l' avait jamais tirée ni meme chargée dans la
carabine.
Richard Brautigan : Mémoires sauvés du vent. - 10/18
brèves journées plus tard.
Dommage que je n' aie pu arreter la balle dans sa course et la remettre dans le canon de la 22
long rifle pour qu' elle en parcoure en sens inverse la spirale, réintègre le chargeur et se resolidarise
avec la douille, se conduise enfin comme si on ne l' avait jamais tirée ni meme chargée dans la
carabine.
Richard Brautigan : Mémoires sauvés du vent. - 10/18
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Premières phrases
Eh oui, l'accident marquant de sa jeunesse... (vive la liberté du port des armes)
_________________
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Tristram- Messages : 15547
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Premières phrases
Au mois de juillet, mon père partait aux eaux et nous laissait, ma mère, mon frère aîné et moi, en pâture aux journées d'été, blanches de feu et enivrantes. Nous feuilletions, étourdis de lumière,le grand livre des vacances, dont chaque page scintillait de soleil et conservait tout en son fond, sucrée jusqu’à la pâmoison, la pulpe des poires dorées.
Bruno Schultz, les boutiques de cannelle.
Bruno Schultz, les boutiques de cannelle.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8382
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Premières phrases
Madame mère est morte, je l'avais oubliée depuis assez de temps, sa fin la restitue à ma mémoire,
ne fut-ce que pour quelques heures, méditons là dessus, avant qu' elle retombe dans les oubliettes.
Je me demande si je l' aime et je suis forcé de répodre : Non, je lui reproche de m' avoir chatré,
c' est vraiment peu de chose, mais enfin... elle m' a légué son tempérament et c' est plus grave,
car elle souffrait d' alcalose et d' allergies, j' en souffre encore bien plus qu' elle et mes infirmités ne se dénombrent pas et puis... et puis elle m' a mis au monde et je fais profession de hair le monde.
Albert Caraco : Post Mortem
Etonnant non ? ça dépote ferme. Cet homme-là n' est pas ordinaire. Il le dit haut etfort et il le
justifie !
ne fut-ce que pour quelques heures, méditons là dessus, avant qu' elle retombe dans les oubliettes.
Je me demande si je l' aime et je suis forcé de répodre : Non, je lui reproche de m' avoir chatré,
c' est vraiment peu de chose, mais enfin... elle m' a légué son tempérament et c' est plus grave,
car elle souffrait d' alcalose et d' allergies, j' en souffre encore bien plus qu' elle et mes infirmités ne se dénombrent pas et puis... et puis elle m' a mis au monde et je fais profession de hair le monde.
Albert Caraco : Post Mortem
Etonnant non ? ça dépote ferme. Cet homme-là n' est pas ordinaire. Il le dit haut etfort et il le
justifie !
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Premières phrases
Dis donc ! Ça donne envie d'en voir plus !
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 28
Re: Premières phrases
Pendant qu'on échange sur le fil en devenir de Racine, je profite de l'occasion pour exhumer un incipit. Bédoulène a consacré un fil à Réjean Ducharme. À l'instar d'Hubert Aquin et de l'éternel débat entre grand-e-s écrivain-e-s québécois-e-s et poèt-ess-es, je prends prétexte de l'existence du personnage de Bérénice Einberg pour vous parler de l'incipit de L'Avalée des avalés :
Finalement, Réjean Ducharme se défend sur le plan des incipits en plus d'être un auteur polyvalent - il a écrit quelques pièces de théâtre entre autres. Nous disons parfois d'un écrivain québécois qu'il peut emprunter des traits d'écriture ducharmiens. Réjean Ducharme a inventé quelque chose d'assez unique comme manière d'aborder la littérature québécoise sous un nouveau jour sur le plan de l'inventivité verbale et littéraire.
Source : https://is.muni.cz/el/1421/podzim2007/FJ0B635/um/4457241/avalee_inc.pdf
Tout m'avale. Quand j'ai les yeux fermés, c'est par mon ventre que je suis avalée, c'est
dans mon ventre que j'étouffe. Quand j'ai les yeux ouverts, c'est par ce que je vois que je suis
avalée, c'est dans le ventre de ce que je vois que je suffoque. Je suis avalée par le fleuve trop
grand, par le ciel trop haut, par les fleurs trop fragiles, par les papillons trop craintifs, par le
visage trop beau de ma mère. Le visage de ma mère est beau pour rien. S'il était laid, il
serait laid pour rien. Les visages, beaux ou laids, ne servent à rien. On regarde un visage, un
papillon, une fleur, et ça nous travaille, puis ça nous irrite. Si on se laisse faire, ça nous
désespère. Il ne devrait pas y avoir de visages, de papillons, de fleurs. Que j'aie les yeux
ouverts ou fermés, je suis englobée : il n'y a plus assez d'air tout à coup, mon coeur se serre,
la peur me saisit.
Finalement, Réjean Ducharme se défend sur le plan des incipits en plus d'être un auteur polyvalent - il a écrit quelques pièces de théâtre entre autres. Nous disons parfois d'un écrivain québécois qu'il peut emprunter des traits d'écriture ducharmiens. Réjean Ducharme a inventé quelque chose d'assez unique comme manière d'aborder la littérature québécoise sous un nouveau jour sur le plan de l'inventivité verbale et littéraire.
Source : https://is.muni.cz/el/1421/podzim2007/FJ0B635/um/4457241/avalee_inc.pdf
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 42
Localisation : Montréal
Re: Premières phrases
merci Jack !
j'ai dans ma pal "dévadé" pour une de mes prochaines lectures
j'ai dans ma pal "dévadé" pour une de mes prochaines lectures
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 20995
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Premières phrases
Bix a été très dévoué sur ce fil. Je me sens ainsi mal de poster à nouveau un autre incipit de Richard Brautigan, même si le premier vaut le coup quelques posts plus haut... J'ai pour ainsi dire arrêté tout d'un coup de lire plus loin, car cet incipit m'a marqué :
J'ai vu une chaussure de femme toute neuve au milieu d'un carrefour tranquille de Honolulu. C'était une chaussure marron qui étincelait comme un diamant de cuir. Il n'y avait aucune raison apparente pour que la chaussure se trouve là, comme si elle tenait un rôle parmi les débris abandonnés d'un accident de voiture, et il n'y avait pas le moindre signe qu'un défilé fut passé par là, de sorte que l'histoire qui se cache derrière cette chaussure demeurera à jamais inconnue.
Cahier d'un retour de Troie, Richard Brautigan
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 42
Localisation : Montréal
Re: Premières phrases
mais au contraire Jack, "sens-toi bien" de poster !
une chaussure et se réveille la plume !
une chaussure et se réveille la plume !
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Bédoulène- Messages : 20995
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Premières phrases
Le temps de vivre ensemble sera si bref que tout leur arrivera pour la première et la dernière fois.
Andreï Makine, La terre et le ciel de Jacques Dorme
Andreï Makine, La terre et le ciel de Jacques Dorme
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Tristram- Messages : 15547
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Age : 67
Localisation : Guyane
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