Le Paris des artistes début du XX° siècle
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
Voilà, j'ai posé le cadre de cette époque où les arts s'exprimaient en toute liberté. Je vais terminer si faire se peut la liste des artistes ayant fréquenté Montmartre et Montparnasse...
Ce serait bien si on ajoutait à la suite, des peintures, des textes, des anecdotes, des vidéos etc ayant trait à cette histoire. Merci d'avance, tâchons d'enrichir ce fil
Ce serait bien si on ajoutait à la suite, des peintures, des textes, des anecdotes, des vidéos etc ayant trait à cette histoire. Merci d'avance, tâchons d'enrichir ce fil
Chamaco- Messages : 4287
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
ça aurait été plus facile avec des pauses en route pour s'arrêter surtout sur les moins connus. et puis tu as certainement des impressions ou des affinités plus particulière à partager
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
bien sur, de mon côté je vais commenter sur les artistes avec lesquels j'ai plus d'affinités, je ne compte pas m'arreter là sur le plan personnel. Je désire seulement encourager d'autres personnes qui partagent les mêmes goûts sur cette période afin de ne pas être le seul à poster. A mon sens (peut être que je me trompe) il s'avérait nécessaire de faire un éclairage sur la période concernée afin de ne pas proposer une bouillie dans laquelle on se perdrait, là nous avons : l'époque, le lieu, le nom des artistes, les endroits qu'ils frequentaient, quelques oeuvres, c'est loin d'être complet. Pour ce qui est des moins connus , je vais aussi y venir, j'espère seulement avoir de la compagnie..
Chamaco- Messages : 4287
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
Foujita : Lorsqu'il arrive de Tokyo en 1913 Foujita ne tardera pas à rencontrer Picasso, sur les conseils de Ortiz de Zarate rencontré dans un café de Montparnasse. Foujita ne savait rien du Cubisme ni du Fauvisme. A Tokyo ses professeurs citaient Manet, Monet ou Rodin mais rien sur l'art du moment, il avait juste lu un article dans la presse spécialisée concernant un jeune hollandais du nom de Van Dongen qui était arrivé à Paris l'année de la mort de Toulouse Lautrec. Mais pour lui Paris était le carrefour des arts où se rend la jeunesse artistique mondiale...
Foujita trouvera chez Picasso ce qu'il avait vainement cherché à Tokyo : le pouvoir de tout se permettre. Chez Picasso il trouve aussi les masques nègres et le Douanier Rousseau. Foujita décide de rompre les codes. Son intention était de se rendre au Louvre pour y retrouver ses nouvelles idoles. Les arts assyriens, égyptiens, grecs, mésopotamiens et leur Primitivisme, afin de déformer, inverser, simplifie, créer un mélange de toutes les sources poètiques de chaque culture.
A cette époque le Primitivisme est à la mode dans les fêtes nègres, on crée "La légende de la création" ou légende des origines aux sources de l'art nègre, découpée en plusieurs tableaux, Blaise Cendrars en règle la mise en scène
la petite sirène...
(extrait de mon carnet de notes au fil de mes lectures sur les peintres des "années folles")
Foujita trouvera chez Picasso ce qu'il avait vainement cherché à Tokyo : le pouvoir de tout se permettre. Chez Picasso il trouve aussi les masques nègres et le Douanier Rousseau. Foujita décide de rompre les codes. Son intention était de se rendre au Louvre pour y retrouver ses nouvelles idoles. Les arts assyriens, égyptiens, grecs, mésopotamiens et leur Primitivisme, afin de déformer, inverser, simplifie, créer un mélange de toutes les sources poètiques de chaque culture.
A cette époque le Primitivisme est à la mode dans les fêtes nègres, on crée "La légende de la création" ou légende des origines aux sources de l'art nègre, découpée en plusieurs tableaux, Blaise Cendrars en règle la mise en scène
la petite sirène...
(extrait de mon carnet de notes au fil de mes lectures sur les peintres des "années folles")
Chamaco- Messages : 4287
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
Je rebondis sur la remarque d'Animal. Personnellement, j'avais pensé à tort, je m'en rends compte maintenant, que justement tu ne souhaitais trop trop qu'on intervienne sur ce fil. Je pense que l'indication que tu donnes ci-dessus aurait dû être indiquée en début de fil.Chamaco a écrit:bien sur, de mon côté je vais commenter sur les artistes avec lesquels j'ai plus d'affinités, je ne compte pas m'arreter là sur le plan personnel. Je désire seulement encourager d'autres personnes qui partagent les mêmes goûts sur cette période afin de ne pas être le seul à poster. A mon sens (peut être que je me trompe) il s'avérait nécessaire de faire un éclairage sur la période concernée afin de ne pas proposer une bouillie dans laquelle on se perdrait, là nous avons : l'époque, le lieu, le nom des artistes, les endroits qu'ils frequentaient, quelques oeuvres, c'est loin d'être complet. Pour ce qui est des moins connus , je vais aussi y venir, j'espère seulement avoir de la compagnie..
ArenSor- Messages : 3372
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
Un petit délire :
Chamaco- Messages : 4287
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
ArenSor a écrit:Je rebondis sur la remarque d'Animal. Personnellement, j'avais pensé à tort, je m'en rends compte maintenant, que justement tu ne souhaitais trop trop qu'on intervienne sur ce fil. Je pense que l'indication que tu donnes ci-dessus aurait dû être indiquée en début de fil.Chamaco a écrit:bien sur, de mon côté je vais commenter sur les artistes avec lesquels j'ai plus d'affinités, je ne compte pas m'arreter là sur le plan personnel. Je désire seulement encourager d'autres personnes qui partagent les mêmes goûts sur cette période afin de ne pas être le seul à poster. A mon sens (peut être que je me trompe) il s'avérait nécessaire de faire un éclairage sur la période concernée afin de ne pas proposer une bouillie dans laquelle on se perdrait, là nous avons : l'époque, le lieu, le nom des artistes, les endroits qu'ils frequentaient, quelques oeuvres, c'est loin d'être complet. Pour ce qui est des moins connus , je vais aussi y venir, j'espère seulement avoir de la compagnie..
Tu as raison, mais avec la masse d'élèments à rassembler et à taper ce point là ne m'est pas venu à l'esprit dans le feu de l'action, ce n'est qu'en voyant le peu d'interventions que j'ai pensé à demander un partage qui viendra peut être je l'espère, de mon côté mon intention n'a pas été de réaliser un fil où doctement je serai intervenu seul comme sur les bancs d'un amphithéatre d'histoire de l'Art...
Maintenant, reste à étayer...Mais je ne m'en vais pas
euh dans ma réponse à Arturo, j'avais dit : "et nous devons être nombreux à pouvoir apporter une pierre à l'édifice en veillant à ne pas déborder du cadre, afin de ne pas rendre la lecture brouillonne...Le domaine des évocations engloberait les Arts (peinture, photographie, sculpture, architecture etc...) en y excluant la littérature (et bien sur la politique à moins qu"elle ne soit le sujet d'une oeuvre) dont on parle amplement dans le corps du forum, ah oui, le lieu : Paris.." mais c'était noyé dans la masse...
Chamaco- Messages : 4287
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
Pascin : les fêtes à Paris et la Tunisie.
Contrairement aux autres "membres" de l'Ecole de Paris qui pour la plupart étaient étrangers et souvent manquaient d'argent, lui n'en manquait pas car il collaborait à un journal satirique allemand "Simplicissimus" qui le payait 500 marks de l'époque par semaine pour ses dessins. Aussi en faisait il profiter ses amis, peintres, modèles, écrivains en les invitant tous les jours à sa table et aux fêtes du samedi soir dans son atelier. Il était surnommé "le Prince des Mille et une nuits" ou "l'Américain du Danube", ce qui en fit un personnage légendaire, et Pascin entretenait son personnage en menant une vie tumultueuse.
Après des études artistiques à Vienne et Munich, il arrive à Paris en 1905, il y trouve une atmosphère de liberté et d'effervescence créatrice, il y restera jusqu'à sa mort à part un épisode de six années aux USA pendant la Première Guerre Mondiale.
Il se déplace souvent en Belgique, à Cassis ou à Sanary, mais il aima beaucoup la Tunisie, où il trouva un monde cosmopolite d'Arabes, de juifs, de français, d'italiens, de maltais...
Il y fit plusieurs voyages : 1908, 1921, 1924, 1926.
Il y rencontra Abdul Wahab, un peintre Tunisien qui vit à Paris. Abdul Wahab né à Salammbô en 1890 était d'une famille bourgeoise aisée. Après des études à Londres il s'était installé à Paris et fit partie duy groupe des peintres de Montparnasse.
Abdul fut l'ami de Soutine, Modigliani et surtout Pascin. Il invita Pascin à découvrir la Tunisie et le reçut à plusieurs reprises à Salammbô, Pascin y viont seul ou accompagné de son épouse Hermine David. En 1921 Pascin loue à Salammbô la villa "Léontine" et fréquente les habitants de la ville. Il en rapportera de nombreux dessins, aquarelles, huiles sur toile, exposant les habitudes et coutumes tunisiennes.
Lorsque dans sa vie Pascin était malheureux il se rendait en Tunisie pour y retrouver des liens d'amitié, de générosité et d'élégance naturelle.
bord de mer à Tunis
Hammam Lif
(Notes de lectures, Tunisie 2010..)
Contrairement aux autres "membres" de l'Ecole de Paris qui pour la plupart étaient étrangers et souvent manquaient d'argent, lui n'en manquait pas car il collaborait à un journal satirique allemand "Simplicissimus" qui le payait 500 marks de l'époque par semaine pour ses dessins. Aussi en faisait il profiter ses amis, peintres, modèles, écrivains en les invitant tous les jours à sa table et aux fêtes du samedi soir dans son atelier. Il était surnommé "le Prince des Mille et une nuits" ou "l'Américain du Danube", ce qui en fit un personnage légendaire, et Pascin entretenait son personnage en menant une vie tumultueuse.
Après des études artistiques à Vienne et Munich, il arrive à Paris en 1905, il y trouve une atmosphère de liberté et d'effervescence créatrice, il y restera jusqu'à sa mort à part un épisode de six années aux USA pendant la Première Guerre Mondiale.
Il se déplace souvent en Belgique, à Cassis ou à Sanary, mais il aima beaucoup la Tunisie, où il trouva un monde cosmopolite d'Arabes, de juifs, de français, d'italiens, de maltais...
Il y fit plusieurs voyages : 1908, 1921, 1924, 1926.
Il y rencontra Abdul Wahab, un peintre Tunisien qui vit à Paris. Abdul Wahab né à Salammbô en 1890 était d'une famille bourgeoise aisée. Après des études à Londres il s'était installé à Paris et fit partie duy groupe des peintres de Montparnasse.
Abdul fut l'ami de Soutine, Modigliani et surtout Pascin. Il invita Pascin à découvrir la Tunisie et le reçut à plusieurs reprises à Salammbô, Pascin y viont seul ou accompagné de son épouse Hermine David. En 1921 Pascin loue à Salammbô la villa "Léontine" et fréquente les habitants de la ville. Il en rapportera de nombreux dessins, aquarelles, huiles sur toile, exposant les habitudes et coutumes tunisiennes.
Lorsque dans sa vie Pascin était malheureux il se rendait en Tunisie pour y retrouver des liens d'amitié, de générosité et d'élégance naturelle.
bord de mer à Tunis
Hammam Lif
(Notes de lectures, Tunisie 2010..)
Chamaco- Messages : 4287
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
Léopold Survage (1879 - 1968)
(portrait de Survage par Modigliani)
Appartenant à une famille de la moyenne bourgeoisie de Moscou, Léopold Strurzvage (dit Survage) découvre l'art occidental moderne par la collection Chtchoukine. Son père, fabricant de pianos ayant fait faillite, il consacre ses dernières ressources pour venir à Paris en 1908. A Montparnasse, il se lie avec toute l’intelligentsia culturelle et artistique du moment. L'un de ses grands admirateurs est Apollinaire. Pour vivre, il travaille comme facteur de piano chez Pleyel. Pendant la première guerre il peint des compositions abstraites dans lesquelles il cherche à associer peinture, musique et cinéma.
Après guerre, Survage s'oriente vers un cubisme poétique. Il privilégie des façades d'immeubles aux fenêtres aveugles entre lesquelles rode un mystérieux personnage en chapeau gibus ; univers urbain où la nature est toutefois présente par un arbre, une feuille etc...
(portrait de Survage par Modigliani)
Appartenant à une famille de la moyenne bourgeoisie de Moscou, Léopold Strurzvage (dit Survage) découvre l'art occidental moderne par la collection Chtchoukine. Son père, fabricant de pianos ayant fait faillite, il consacre ses dernières ressources pour venir à Paris en 1908. A Montparnasse, il se lie avec toute l’intelligentsia culturelle et artistique du moment. L'un de ses grands admirateurs est Apollinaire. Pour vivre, il travaille comme facteur de piano chez Pleyel. Pendant la première guerre il peint des compositions abstraites dans lesquelles il cherche à associer peinture, musique et cinéma.
Après guerre, Survage s'oriente vers un cubisme poétique. Il privilégie des façades d'immeubles aux fenêtres aveugles entre lesquelles rode un mystérieux personnage en chapeau gibus ; univers urbain où la nature est toutefois présente par un arbre, une feuille etc...
ArenSor- Messages : 3372
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
Ne t'offusque pas Barcarole, mais s'il y a un peintre dont je n'ai jamais compris d'où venait la réputation, c'est Maurice Utrillo, hormis le fait d'être le fils d'une maman bonne peintre et d'être alcoolo (mais tous les montparnos l'étaient ). Pas d'inspiration (il recopie souvent des cartes postales ou des photos), techniquement, c'est moyen. Je cherche la poésie. Mais peut-être la trouverais-je un jour ?
ArenSor- Messages : 3372
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
Belle découverte ,..
Chamaco- Messages : 4287
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
Le terme d’Ecole de Paris est tout à fait contestable. En effet, les peintres associés sous ce terme commode sont très différents les uns des autres, ils n’ont pas édicté de programme ou de règles communes. De plus, malgré les influences réciproques qui se devinent de ci de là, ils ont développé un style qui est propre à chacun d’entre-eux. Pour cette raison, ces artistes ont été longtemps considérés avec suspicion par les historiens de l’art et les conservateurs de musée. De fait, ils ne se laissaient pas appréhender comme les artistes appartenant aux mouvements d’avant-garde (fauvisme, cubisme, futurisme, abstraction puis surréalisme) qu’on pouvait ranger facilement dans des cases.
ArenSor- Messages : 3372
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
ArenSor a écrit:Le terme d’Ecole de Paris est tout à fait contestable. En effet, les peintres associés sous ce terme commode sont très différents les uns des autres, ils n’ont pas édicté de programme ou de règles communes. De plus, malgré les influences réciproques qui se devinent de ci de là, ils ont développé un style qui est propre à chacun d’entre-eux. Pour cette raison, ces artistes ont été longtemps considérés avec suspicion par les historiens de l’art et les conservateurs de musée. De fait, ils ne se laissaient pas appréhender comme les artistes appartenant aux mouvements d’avant-garde (fauvisme, cubisme, futurisme, abstraction puis surréalisme) qu’on pouvait ranger facilement dans des cases.
contestable et contesté à l'origine et jusqu'à nos jours certes..Mais il faut bien donner un nom pour au moins simplifier les choses et désigner un groupe d'individus arrivant à Paris entre 1900 et 1920 dans un premier temps venant majoritairement de l'étranger pour découvrir notre peinture, majoritairement désargentés, jeunes, se rencontrant à Montmartre et Montparnasse, partageant des ateliers de travail, des modèles, des lieux de vie, leurs nuits dans les cafés, échangeant leurs idées sur la peinture..On n'a pas donné d'autre nom à ces hommes et femmes, voici un passage de Wikipédia :
" Dans son Dictionnaire des peintres de l’École de Paris (1993), Lydia Harambourg justifie l’emploi de l'expression par la continuité qu’elle permet d’établir entre les différentes phases de développement de l’art moderne de la part d’artistes ayant eu Paris pour résidence. Son livre ne présente pas une école ou un courant particulier, mais vingt années de peinture à Paris
« Le terme École de Paris sera gardé, parce qu’aucun autre ne peut mieux désigner, en ces années d’après-guerre, la suprématie de la capitale en matière d’art. »
Dans cette acception, l’École de Paris rassemble les artistes ayant contribué à faire de Paris le foyer de la création artistique jusque dans les années 1960.
On distingue en général trois grandes périodes de mutation dans le paysage artistique parisien au xxe siècle, chacune étant la manifestation d’un renouveau de la précédente. La première période va de 1900 aux années 1920, la deuxième couvre l’entre-deux-guerres et la dernière désigne l’après-deuxième Guerre mondiale."
Autre :
"C'est le 27 janvier 1925 qu'André Warnod utilise l'expression « École de Paris » pour la première fois en France, dans un article de la revue littéraire Comœdia (fondée par Gaston de Pawlowski en 1907). Il désigne ainsi l'ensemble des artistes étrangers arrivés au début du xxe siècle dans la capitale à la recherche de conditions favorables à leur art. De 1900 à la Première Guerre mondiale, Paris voit en effet l'afflux d'artistes, souvent d'Europe centrale, qui se fixent essentiellement à Montparnasse. Parmi eux, Marc Chagall, Pablo Picasso, Pinchus Kremegne, Chaïm Soutine, Pascin, Amadeo Modigliani, Kees van Dongen, Moïse Kisling, Alexander Archipenko, Joseph Csaky, Ossip Zadkine et Tsugouharu Foujita, pour ne citer que les plus célèbres. L'expression « École de Paris » acquiert ainsi un sens propre et communément admis."
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Les échanges et la confrontation des idées entre les artistes et le pluralisme des styles sont également des caractéristiques importantes de l’école de Paris.
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et comment les appellerais tu...?
Dernière édition par Chamaco le Ven 30 Déc - 18:50, édité 2 fois
Chamaco- Messages : 4287
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
ArenSor a écrit:Ne t'offusque pas Barcarole, mais s'il y a un peintre dont je n'ai jamais compris d'où venait la réputation, c'est Maurice Utrillo, hormis le fait d'être le fils d'une maman bonne peintre et d'être alcoolo (mais tous les montparnos l'étaient ). Pas d'inspiration (il recopie souvent des cartes postales ou des photos), techniquement, c'est moyen. Je cherche la poésie. Mais peut-être la trouverais-je un jour ?
Utrillo c'est les coins de rues très blancs après Picasso au musée de l'Orangerie ? ça ne me déplaît pas si c'est bien lui. (j'essaierai d'y revenir de façon plus développée).
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Re: Le Paris des artistes début du XX° siècle
Dernière édition par Barcarole le Sam 31 Déc - 7:17, édité 1 fois
Barcarole- Messages : 3019
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