Milena Agus
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Milena Agus
Milena Agus
(Née en 1959)
(Née en 1959)
Née à Gênes en 1959
Issue d'une famille originaire de Sardaigne, Milena Agus est écrivaine italienne.
Elle est professeur et donne des cours d'italien ainsi que d'histoire dans un institut technique de Cagliari.
En 2005, elle publie son premier roman, Quand le requin dort (Mentre dorme il pescecane). Il est complètement passé inaperçu lors de sa sortie en Italie et rapidement retiré des ventes.
En 2006, Mal de pierres (Mal di pietre) la révèle en France, où il reçoit le prix Relay du Roman d’Évasion (2007) ainsi que le Prix Santa Marinella et le Prix Elsa Morante. Traduit en cinq langues, le livre est adapté pour le cinéma par Nicole Garcia, avec Marion Cotillard, en 2016.
En 2008, elle publie Battements d'ailes (Ali di babbo), La comtesse de Ricotta (La contessa di ricotta) en 2009 et Prends garde (Guardati dalla mia fame) en 2014. Elle reçoit le Prix Méditerranée étranger 2015.
Mère divorcée, Milena vit dans la maison familiale de sa grand-mère en Sardaigne, terre à laquelle elle s'attache profondément, et dont la passion ressort de façon très significative dans ses romans.
Babélio
Bibliographie en français :
2005 : Quand le requin dort
2006 : Mal de pierres
2008 : Mon voisin
2008 : Battement d'ailes
2009 : La Comtesse de Ricotta
2011 : Sens dessus dessous
2014 : Prends garde (avec Luciana Castellina)
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Milena Agus
MAL DE PIERRES
Qu'advient il d'un livre, une fois sa lecture terminée ? La plupart du temps, on passe à autre chose et on l'oublie. Ce qui est intéressant, c'est quand on peut dépasser cette lecture pour pouvoir en discuter éventuellement. On s'aperçoit déjà qu'on a pas vraiment lu le même livre et ce, pour diverses raisons. Et c'est là qu'apparaît l'utilité des forums...
Le livre de Milena Agus soulève un autre problème. J'ai lu ce livre, effectivement encensé par la critique. Qu'est ce qui a permis à ce livre qui n'est pas un chef-d'oeuvre, ni le livre de l'année, d'avoir atteint une telle notoriété ? Franchement, je ne sais pas. Le fait que le livre soit publié par Gallimard, gros éditeur, ne répond pas à la question.
Personnellement, je me réjouis pour Milena Agus du succés de son livre promis à l'anonymat, mais combien d'autres auteurs de talent n'auront pas cette chance. Étrange loterie !
Pour revenir au livre, j'ai trouvé quand même qu'il permettait de prolonger sa lecture grace aux questions qu'il soulève.
Qu'est ce qui est vrai, normal, moral ? Que savons nous vraiment des autres, de ceux qui nous sont proches en particulier ?
Pourquoi avons nous besoin d'inventer, de raconter, d'imaginer. D'inventer, d'imaginer encore, sans cesse. De travestir, de transformer. De - nous - mentir parfois, comme si le réel était trop insuffisant ?
Autant de questions que je me suis posées à propos de ce livre et plus particulièrement du personnage central. Un personnage de femme à la fois sombre et lumineux, simple et ambigu, transparent et secret. Un personnage que les autres aiment, ne peuvent s'empecher d'admirer, de mettre en valeur, alors meme qu'ils le contestent ou le rejettent...
Ce livre se passe en Sardaigne avant la 2e Guerre mondiale et peu après. Il n'est pas indifférent de le savoir, mais la vérité des personnages est au delà de ces informations...
«Dans chaque famille, il y a toujours quelqu'un qui paie son tribut pour que l'équilibre entre ordre et désordre soit respecté et que le monde ne s'arrête pas là.»
Une réflexion intéressante que n'aurait pas reniée David Cooper, théoricien anglais de l'antipsychiatrie et auteur de Mort de la famille.
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bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Milena Agus
Mal de Pierres
Je vais être encore plus négative...
Autant le dire d'entrée , malgré les critiques dithyrambiques sur ce livre , j'ai eu un mal fou à rentrer dedans et malheureusement , je crains que mon intérêt ait été largué à mille lieues sans jamais me retrouver...
En bref , un grand ennui.
Au même titre que l’héroïne , l'écriture de Milena Agus est restée pour moi à contretemps tout en passant à côté de la lectrice que je suis. J'ai pourtant tenté de m'intéresser au mari , rescapé , famille , à cette atmosphère de Cagliari et autres lieux...et... je m’emmêlais sans vraiment marquer d'arrêt sur le sac de nœuds crée par ce paquet de mots forgeant cet opus assommant.
Comme qui dirait , c'est pas parce que j'ai mal bouffé que les autres ne vont pas déguster la même assiette puisqu'il faut croire que dans le réfectoire des lecteurs de Milena Agus , certains se sont délectés de ce mets qui reste somme toute , très intimiste.
Au risque de décevoir les amoureux de cette auteure , laissez moi vous dire que la bonne nouvelle c'est que je reste sur ma faim , et vais donc changer de menu...
_________________
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Milena Agus
Autant de livres autant d' avis.
C'est le genre de roman qui demande un minimum d' enpathie et d'imagination.
C'est le genre de roman qui demande un minimum d' enpathie et d'imagination.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Milena Agus
C'est vrai !
Mais je me souviens que ceux qui avaient aimé le livre éprouvaient de la compassion pour l'héroïne et son entourage familial, pour l'atmosphère douce amère et nostalgique.
Plutôt qu'ils pensaient avoir affaire à un grand livre.
Ii est bon parfois de se laisser porter par ses émotions.
Mais je me souviens que ceux qui avaient aimé le livre éprouvaient de la compassion pour l'héroïne et son entourage familial, pour l'atmosphère douce amère et nostalgique.
Plutôt qu'ils pensaient avoir affaire à un grand livre.
Ii est bon parfois de se laisser porter par ses émotions.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Milena Agus
Mon voisin
J'ai eu un avis mitigé suite à cette lecture. J'ai été agréablement dépaysé par les descriptions de Cagliari et cela m'a fait plaisir de voyager de la sorte. J'en suis venu à regretter que ces descriptions soient si brèves et si rares.
L'écriture est assez paradoxale, l'auteure nous narre de façon presque banale une situation et subitement nous écrit une phrase d'une belle poésie. Cela laisse un sentiment d'irrégularité alors que je pense le procédé volontaire, l'héroïne étant comme on dit une "petite gens" avec de belles mais sombres pensée et un langage qui n'arrive pas nécessairement à la portée de cette beauté d'idée.
Mais les personnages m'ont hélas semblé plats, il y a de belles choses mais c'est un peu fade, j'aurais aimé plus d'émotions, moins de mièvre.
mots-clés : #nouvelle
J'ai eu un avis mitigé suite à cette lecture. J'ai été agréablement dépaysé par les descriptions de Cagliari et cela m'a fait plaisir de voyager de la sorte. J'en suis venu à regretter que ces descriptions soient si brèves et si rares.
L'écriture est assez paradoxale, l'auteure nous narre de façon presque banale une situation et subitement nous écrit une phrase d'une belle poésie. Cela laisse un sentiment d'irrégularité alors que je pense le procédé volontaire, l'héroïne étant comme on dit une "petite gens" avec de belles mais sombres pensée et un langage qui n'arrive pas nécessairement à la portée de cette beauté d'idée.
Mais les personnages m'ont hélas semblé plats, il y a de belles choses mais c'est un peu fade, j'aurais aimé plus d'émotions, moins de mièvre.
mots-clés : #nouvelle
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains Italiens et Grecs
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