Tim Gautreaux
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Tim Gautreaux
Timothy Gautreaux
Né en 1947
Né en 1947
Timothy Martin Gautreaux est né à Morgan city, Louisiane , 1947. Il est romancier et nouvelliste. Il est issu d'une famille de pilotes et mécaniciens de bateaux à vapeur et de remorqueurs. Des gens qui descendaient eux-mêmes de shérifs ou assimilés. Le jeune Tim met en scène et en forme des anecdotes familiales, dès l'université. Ce qui le fait remarquer par des écrivains renommés comme James Dickey, Walker Percy ou encore Barry Hannah.
Professeur à son tour à l'Université de Louisiane du Sud, il commence à publier des nouvelles dans Atlantic Monthly, le New Yorker, Harper's et GQ. En 1996, sort son premier recueil, Same Place, Same Things. Écrivain tardif, Gautreaux rattrape vite le temps perdu avec un roman, The Next Step in the Dance (1998), puis un nouveau recueil, Welding with Children (1999), et deux autres romans, The Clearing (Le dernier arbre) en 1999 et The Missing (Nos disparus) en 2009. Il obtient le prix John Dos Passos en 2005. Il vit et travaille à Hammond (Louisiane).
Bibliographie française:
Le Dernier Arbre
Nos disparus
Fais-moi danser, Beau Gosse
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Tim Gautreaux
Nos disparus
Bien que sa famille ait été massacrée quand il avait 6 mois, qu'il ait perdu un fils en bas âge, Sam est surnommé Lucky, car il a débarqué en France le 11 novembre 1918. Et il veut y croire, de même que Tim Gautreaux qui lui fait traverser de nombreuses péripéties avant de nous offrir une fin apaisée.
À côté de ça, le personnage principal du livre, c'est le Sud, ses paysages, ses habitants, ses activités, et surtout L'Ambassador, un vapeur avec roue à aube entre dancing et tripot qui parcourt le Mississippi pour proposer des mini-croisières. toute cette partie est excellente, très vivante, la vie sur ce bateau est formidablement décrite, la naissance du jazz, ces milliers de gens venues voler à la misère une soirée de gaité, les bagarres, l'activité de l'équipage…
L'intrigue est centrée sur le kidnapping d'une petite fille, les efforts désespérés de Sam pour la retrouver, puis régler ses comptes avec son passé dramatique. C'est un peu long à démarrer, plutôt plaisant à lire sans déclencher d'enthousiasme, et la fin tellement attendu qu'elle est plutôt décevante. En fait, on a l'impression que Gautreaux est parti de son thème de la perte plutôt que de son histoire, qui, même si elle est pleine de rebondissements, est très démonstrative par rapport à l' idée de la perte et de la filiation.
On s'attache au personnage de Sam, à la fois doux et énergique, que les souffrances de son passé ont plutôt mené à une attitude d'ouverture, de pardon et de tolérance. Pour les autres personnage, ont reste dans quelque chose de beaucoup plus superficiel, c'est sans doute ce qui m'a fait lire ce livre avec beaucoup de plaisir, mais aussi un certain détachement.
(commentaire récupéré)
mots-clé : #voyage
Bien que sa famille ait été massacrée quand il avait 6 mois, qu'il ait perdu un fils en bas âge, Sam est surnommé Lucky, car il a débarqué en France le 11 novembre 1918. Et il veut y croire, de même que Tim Gautreaux qui lui fait traverser de nombreuses péripéties avant de nous offrir une fin apaisée.
À côté de ça, le personnage principal du livre, c'est le Sud, ses paysages, ses habitants, ses activités, et surtout L'Ambassador, un vapeur avec roue à aube entre dancing et tripot qui parcourt le Mississippi pour proposer des mini-croisières. toute cette partie est excellente, très vivante, la vie sur ce bateau est formidablement décrite, la naissance du jazz, ces milliers de gens venues voler à la misère une soirée de gaité, les bagarres, l'activité de l'équipage…
L'intrigue est centrée sur le kidnapping d'une petite fille, les efforts désespérés de Sam pour la retrouver, puis régler ses comptes avec son passé dramatique. C'est un peu long à démarrer, plutôt plaisant à lire sans déclencher d'enthousiasme, et la fin tellement attendu qu'elle est plutôt décevante. En fait, on a l'impression que Gautreaux est parti de son thème de la perte plutôt que de son histoire, qui, même si elle est pleine de rebondissements, est très démonstrative par rapport à l' idée de la perte et de la filiation.
On s'attache au personnage de Sam, à la fois doux et énergique, que les souffrances de son passé ont plutôt mené à une attitude d'ouverture, de pardon et de tolérance. Pour les autres personnage, ont reste dans quelque chose de beaucoup plus superficiel, c'est sans doute ce qui m'a fait lire ce livre avec beaucoup de plaisir, mais aussi un certain détachement.
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Flore Vasseur
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Re: Tim Gautreaux
Le dernier arbre
Ce qui donne sa puissance à ce roman, c'est la description de l'exploitation forestière et de la scierie, reliées au monde extérieur par des marécages et une unique ligne ferroviaire. Un climat éprouvant, des conditions de travail effroyables, une ségrégation persistante mènent les hommes à se saouler et se bagarrer sans fin. Cela n'est pas sans rappeler l'exploitation du pétrole ou l'abattoir chez Upton Sinclair (en moins bien, mais pas mal quand même)
Au-delà de cet aspect, c'est un honnête « western » du Sud, avec ce qu'il faut de bons et de méchants, de coups de feu, de justicier traumatisé, d’appât du gain, de femmes salvatrices, de fraternité et de moralité bien-pensante (travail, famille). Le fait que la plupart de ces hommes, les bons comme les mauvais, ont été dévastés par leur expérience de la guerre de 14, est un aspect intéressant, mais que Tim Gautreaux a un peu traité à la hache. C'est bien mené, bien qu'il manque peut-être un poil de vivacité, et que certains dialogues aient un petit côté emphatique.
Bonne lecture, donc, mais pas transcendante non plus.
(commentaire récupéré)
La vie de Byron était celle d'un être immobile. La plupart des gens, pendant toute leur vie, partaient au hasard et changeaient de forme,comme les nuages, poussés par la pauvreté ou la fortune, le désastre ou la chance. Byron était un vase clos rempli de chagrin, qu'il fallait ouvrir en le brisant.
Ce qui donne sa puissance à ce roman, c'est la description de l'exploitation forestière et de la scierie, reliées au monde extérieur par des marécages et une unique ligne ferroviaire. Un climat éprouvant, des conditions de travail effroyables, une ségrégation persistante mènent les hommes à se saouler et se bagarrer sans fin. Cela n'est pas sans rappeler l'exploitation du pétrole ou l'abattoir chez Upton Sinclair (en moins bien, mais pas mal quand même)
Au-delà de cet aspect, c'est un honnête « western » du Sud, avec ce qu'il faut de bons et de méchants, de coups de feu, de justicier traumatisé, d’appât du gain, de femmes salvatrices, de fraternité et de moralité bien-pensante (travail, famille). Le fait que la plupart de ces hommes, les bons comme les mauvais, ont été dévastés par leur expérience de la guerre de 14, est un aspect intéressant, mais que Tim Gautreaux a un peu traité à la hache. C'est bien mené, bien qu'il manque peut-être un poil de vivacité, et que certains dialogues aient un petit côté emphatique.
Bonne lecture, donc, mais pas transcendante non plus.
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Flore Vasseur
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