Joseph Boyden
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Joseph Boyden
Joseph Boyden
Né en 1966
Né en 1966
Joseph Boyden est un écrivain canadien, né en octobre 1966. Il a des origines irlandaises, écossaises et indiennes. Son premier roman, Three Day Road, publié en 2005, a été bien accueilli et lui a permis d'acquérir une certaine notoriété au Canada. Son deuxième roman, Through Black Spruce, a remporté le Prix Giller. Ses ouvrages sont consacrés au destin des Premières nations du nord de l’Ontario.
source et plus : wikipedia.org
Oeuvres traduites en français
Là-haut vers le Nord (nouvelles) 2006
Le Chemin des âmes 2006
Les Saisons de la solitude 2009
Dans le grand cercle du monde 2014
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Un des grands écrivains canadiens contemporains, d'ascendance amérindienne, écossaise et irlandaise.
J'avais déjà lu Chemin des âmes, un excellent roman, et je viens te terminer Dans le grand cercle du Monde. L'histoire se déroule dans les espaces encore sauvages du Canada du XVIIe siècle.La rencontre funeste pour les indiens avec les jésuites (dénommés corbeaux à cause de leur robe noire) venus convertir ceux-ci au christianisme et en parallèle les guerres sans merci que se livrent les tribus des Hurons et des Iroquois. Les trois principaux personnages s'expriment chacun tour à tour, Oiseau, chef des Hurons, Corbeau (un jeune jésuite français) et une jeune captive iroquoise" Chutes de Neige". Nous assistons à un véritable choc des cultures entre Corbeau et les Hurons, à des scènes de guerre et de torture extrêmement réalistes quoique la description de celles-ci soient difficilement supportables au fil du récit. Un monde, celui des indiens, dominé par la puissance prophétique du rêve, des esprits, et dont l'immunité face aux bactéries apportées par les européens est inexistante... disparaîtra. Un très bon roman
Dernière édition par Armor le Ven 11 Aoû - 0:35, édité 9 fois
simla- Messages : 252
Date d'inscription : 23/12/2016
Re: Joseph Boyden
Dans le grand cercle du monde
C'est la chronique au fil des années d'une tribu indienne du Canada, au XVIIe siècle. Un, puis des Jésuites sont tolérés au sein de la communauté dans l'idée de favoriser le commerce avec les Français. Aux prospères temps de paix, succède la guerre contre de féroces tribus rivales. Grandeur et décadence.
Le récit est à trois voix - l'un des chefs de la communauté, sa fille adoptive enlevée à la tribu rivale dans ses jeunes années, et l'un des pères jésuites. Certains épisodes sont racontés deux, voire trois fois, avec les différents points de vue. Boyden prend son temps, comme la vie à cette époque. Son style se limite un peu trop souvent à une énumération d'actions enchaînées, qui m' a longtemps tenue à distance.
Cela fourmille de détails et d'informations dans le récit des petites habitudes et diverses cérémonies. Au début, l'anthropologique l'emporte souvent sur le romanesque. J'imagine que c'est une mine jubilatoire pour un passionné des Indiens, et un régal. J'ai été encore plus intéressée par les éléments sur la cohabitation dans l'incommunicabilité mêlée de fascination entre Européens et Indiens, avec une mise en perspective très intéressante de leurs fois, mais aussi de leurs compromissions et illusions respectives. Boyden, observateur attentif, éminemment documenté, échappe à tout manichéisme.
Le livre prend son souffle dans le dernier quart, les interrogations des personnages, confrontés à la rudesse de leur destin, deviennent déchirantes. J'ai enfin trouvé que l'émotion l'emportait sur l'informatif, on se rapproche du récit légendaire, que j'aurais aimé connaître pendant tout le livre.
(commentaire récupéré)
mots-clés : #historique #religion
C'est la chronique au fil des années d'une tribu indienne du Canada, au XVIIe siècle. Un, puis des Jésuites sont tolérés au sein de la communauté dans l'idée de favoriser le commerce avec les Français. Aux prospères temps de paix, succède la guerre contre de féroces tribus rivales. Grandeur et décadence.
Le récit est à trois voix - l'un des chefs de la communauté, sa fille adoptive enlevée à la tribu rivale dans ses jeunes années, et l'un des pères jésuites. Certains épisodes sont racontés deux, voire trois fois, avec les différents points de vue. Boyden prend son temps, comme la vie à cette époque. Son style se limite un peu trop souvent à une énumération d'actions enchaînées, qui m' a longtemps tenue à distance.
Cela fourmille de détails et d'informations dans le récit des petites habitudes et diverses cérémonies. Au début, l'anthropologique l'emporte souvent sur le romanesque. J'imagine que c'est une mine jubilatoire pour un passionné des Indiens, et un régal. J'ai été encore plus intéressée par les éléments sur la cohabitation dans l'incommunicabilité mêlée de fascination entre Européens et Indiens, avec une mise en perspective très intéressante de leurs fois, mais aussi de leurs compromissions et illusions respectives. Boyden, observateur attentif, éminemment documenté, échappe à tout manichéisme.
Le livre prend son souffle dans le dernier quart, les interrogations des personnages, confrontés à la rudesse de leur destin, deviennent déchirantes. J'ai enfin trouvé que l'émotion l'emportait sur l'informatif, on se rapproche du récit légendaire, que j'aurais aimé connaître pendant tout le livre.
(commentaire récupéré)
mots-clés : #historique #religion
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
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