Michael Haneke
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Michael Haneke
Michael Haneke est un réalisateur et scénariste autrichien né le 23 mars 1942 à Munich.
Après avoir travaillé pour le théâtre et à la télévision, Michael Haneke se fait connaître comme cinéaste au cours des années 19901. Ses mises en scène explorent une généalogie du mal ordinaire dans nos sociétés que ce soit par la culture télévisuelle (Benny's Video), le racisme et l'histoire refoulée (Caché), l'incommunicabilité (Code inconnu), la pression socio-familiale et la névrose sexuelle (La Pianiste), les diktats de la société de consommation (Le Septième Continent), les dogmes religieux (Le Ruban blanc) ou encore la vieillesse et la dégradation tant psychologique que physique (Amour)1,2,3. Une partie de la critique le classe dans la « cinéphilosophie »4,3.
Haneke ouvre une expérience de spectateur traumatique dans la dureté des scènes exposées ou la manifestation d'une brutalité insoutenable, généralement hors-champ1,5. Ses films ont souvent divisé la presse et le public3,6.
Dix de ses longs métrages ont été sélectionnés au Festival de Cannes, d'abord à la Quinzaine des Réalisateurs, puis à partir de Funny Games, en compétition7. À Cannes, Haneke a gagné de nombreuses récompenses : le grand prix, le prix de la mise en scène puis la Palme d'or à deux reprises8. Il fait partie des huit réalisateurs à être doublement palmés avec Francis Ford Coppola, Shōhei Imamura, Emir Kusturica, Bille August, les frères Dardenne et Ken Loach.
Par ailleurs, Amour lui vaut plusieurs prix, en 2012 et 2013, qu'aucun cinéaste n'avait obtenu pour un même film : la palme cannoise, le Golden Globe, le BAFTA et l'Oscar du meilleur film étranger ainsi que l'European Award et le César du meilleur film9.
source : wikipédia
Filmographie (longs métrages) :
1989 : Le Septième Continent (Der siebente Kontinent)
1992 : Benny's Video
1994 : 71 Fragments d'une chronologie du hasard (71 Fragmente einer Chronologie des Zufalls)
1997 : Funny Games
2000 : Code inconnu
2001 : La Pianiste
2003 : Le Temps du loup
2005 : Caché
2007 : Funny Games US
2009 : Le Ruban blanc (Das Weiße Band)
2012 : Amour
2016 : Happy End
Invité- Invité
Re: Michael Haneke
J'avais vu les deux Funny Games, mais je n'ai plus trop de souvenirs, et Caché également, je crois.
Avant que ma mémoire ne me joue des tours, je vais écrire quelques lignes sur La pianiste, film de 2001, avec Isabelle Huppert, Benoît Magimel et Annie Girardot notamment.
Ce film est une adaptation (je pense fidèle), du roman de Elfriede Jelinek. Je n'ai pas encore lu ce titre, qui dort dans ma PAL, mais j'ai vite reconnu la patte de la romancière, ce côté glauque et sulfureux.
Il y a aussi de quoi rapprocher certaines scènes avec le film Elle, de Paul Verhoeven, et se poser des questions sur cette chère Isabelle ...
Film primé, aux scènes parfois pornographiques, souvent dérangeantes (sur le côté automutilation, entre autres).
J'ai bien aimé la façon de filmer les scènes de piano, mais j'ai trouvé un manque de mise sous tension, qui aurait été bienvenu au vu de l'intrigue. On se sent parfois aussi circonspect que Magimel, au vu de la tournure des évènements.
Je suis partagé sur ce film, j'attends de lire le roman !
Avant que ma mémoire ne me joue des tours, je vais écrire quelques lignes sur La pianiste, film de 2001, avec Isabelle Huppert, Benoît Magimel et Annie Girardot notamment.
Ce film est une adaptation (je pense fidèle), du roman de Elfriede Jelinek. Je n'ai pas encore lu ce titre, qui dort dans ma PAL, mais j'ai vite reconnu la patte de la romancière, ce côté glauque et sulfureux.
Il y a aussi de quoi rapprocher certaines scènes avec le film Elle, de Paul Verhoeven, et se poser des questions sur cette chère Isabelle ...
Film primé, aux scènes parfois pornographiques, souvent dérangeantes (sur le côté automutilation, entre autres).
J'ai bien aimé la façon de filmer les scènes de piano, mais j'ai trouvé un manque de mise sous tension, qui aurait été bienvenu au vu de l'intrigue. On se sent parfois aussi circonspect que Magimel, au vu de la tournure des évènements.
Je suis partagé sur ce film, j'attends de lire le roman !
Invité- Invité
Re: Michael Haneke
Funny Games (version 1.0) a été une claque cinématographique dans ma petite tête.
Ultra violent. Ultra calme. Ultra glauque. Ultra beau.
Pfffiou.
Je ne l'ai vu qu'une fois. Je n'ai jamais osé le revoir.
(Et je n'ai jamais vu un autre film de ce réalisateur.)
Mordicus- Messages : 858
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Myocarde
Re: Michael Haneke
Pour "La pianiste", j'ai trouvé au contraire que la tension est continue, mais plus pour le personnage d'Isabelle Huppert que pour les autres. Et Annie Girardot, dans le rôle de la mère, y est magnifique.
Exini- Messages : 261
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 50
Localisation : Toulouse
Re: Michael Haneke
Pas vu Funny Games mais je ne suis pas Haneke pour ce que j'ai vu. globalement. Quoique Amour a du bon et que dans La Pianiste effectivement c'est Annie Girardot qui surnage le mieux.
La pianiste
Une prof de piano quelque peu enfermée dans son existence et par sa mère très possessive succombe au charme d'un jeune élève qui lui même a succombé bien que ce soit un peu plus par jeu peut-être. Le hic est que l'enfermement de la pianiste lui donne une vie et des fantasmes un peu compliqués qui impliquent des rapports de force un peu extrêmes sur fond de gouffre affectifo-sécuritaire.
On est heureusement dans la bonne société et avec une certaine maitrise c'est sans surprise qu'est déroulée devant nous la spirale de la révélation du dérapage. Absence de surprise ou clichés ou personnages irréels et encore une petite tendance au racolage côté prof de piano dominatrice mais si brisée intérieurement, mais sans trop en dire, c'est subtil on a dit. Cela dit ça se regarde, sans intérêt intense, sans agacement trop intense (c'est la bonne surprise) et c'est incontestablement bien mené seulement... quoi à l'arrivée un super frisson et une méditation profonde sur l'art et le rapport masochiste à l'art et les problèmes de personnalités et d'absolus. Ou juste un film qui passe.
Magimel on dirait qu'il est doublé par Daniel Auteuil (la voix et la diction ?), Isabelle Huppert est malgré tout cantonnée à un stéréotype, et c'est peut-être la présence de Annie Girardot qui est la plus marquante bien que la plus distante.
ça ne doit vraiment pas être pour moi ces films de Haneke.
(récup et relecture à peine amusée).
La pianiste
Une prof de piano quelque peu enfermée dans son existence et par sa mère très possessive succombe au charme d'un jeune élève qui lui même a succombé bien que ce soit un peu plus par jeu peut-être. Le hic est que l'enfermement de la pianiste lui donne une vie et des fantasmes un peu compliqués qui impliquent des rapports de force un peu extrêmes sur fond de gouffre affectifo-sécuritaire.
On est heureusement dans la bonne société et avec une certaine maitrise c'est sans surprise qu'est déroulée devant nous la spirale de la révélation du dérapage. Absence de surprise ou clichés ou personnages irréels et encore une petite tendance au racolage côté prof de piano dominatrice mais si brisée intérieurement, mais sans trop en dire, c'est subtil on a dit. Cela dit ça se regarde, sans intérêt intense, sans agacement trop intense (c'est la bonne surprise) et c'est incontestablement bien mené seulement... quoi à l'arrivée un super frisson et une méditation profonde sur l'art et le rapport masochiste à l'art et les problèmes de personnalités et d'absolus. Ou juste un film qui passe.
Magimel on dirait qu'il est doublé par Daniel Auteuil (la voix et la diction ?), Isabelle Huppert est malgré tout cantonnée à un stéréotype, et c'est peut-être la présence de Annie Girardot qui est la plus marquante bien que la plus distante.
ça ne doit vraiment pas être pour moi ces films de Haneke.
(récup et relecture à peine amusée).
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