John Kennedy Toole
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Re: John Kennedy Toole
Arturo a écrit:Fante, Bukowski, Céline, et beaucoup d'autres
S'il y avait un problème, ce serait que j'apprécie beaucoup les auteurs que tu cites!!! Finalement, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas trop... L'essentiel, c'est de beaucoup partager de «choses», pour découvrir celles à quoi on est sensible!
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: John Kennedy Toole
Mais tu as raison Arturo. Tout à fait ! Lire est avant tout subjectif. Inutile donc de chercher des arguments raisonnables et tout, ni de se justifier. Non, non ! Et, je l'espère en tout cas, il n'y aura personne ici pour encourager les lectures élitistes, les «chefs-d'oeuvre» estampillés, homologués. Et afficher un mépris hautain pour ceux qui oseraient lire tout autre chose, librement et pour le seul plaisir de se faire plaisir !
bix_229- Messages : 15439
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Re: John Kennedy Toole
De toute façon un livre ne suffit pas pour se faire une idée de l'auteur, ni si l'on aime sa plume !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: John Kennedy Toole
Il est sur ma PAL depuis des années. Vous le donnez envie de le lire, du coup !
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"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 42
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: John Kennedy Toole
Armor, surtout, donne-nous ton avis !
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: John Kennedy Toole
Je n'ai pas pu rentrer dans cette conjuration à l'époque . Je l'avais offert au préalable à quelqu'un qui l'avait adoré .
Quelques années auparavant le livre de Michel Houellebecq Les particules élémentaires m'avait fait un effet un peu comparable .
Il faudrait que je retente . Les deux .
Quelques années auparavant le livre de Michel Houellebecq Les particules élémentaires m'avait fait un effet un peu comparable .
Il faudrait que je retente . Les deux .
Dernière édition par églantine le Jeu 19 Jan - 23:59, édité 1 fois
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: John Kennedy Toole
Et bien moi j'ai beaucoup aimé ! J'adore les personnages déjantés.
Je vais essayer de retrouver sur l'ancien forum ce que j'en disais à l'époque....
Je vais essayer de retrouver sur l'ancien forum ce que j'en disais à l'époque....
simla- Messages : 252
Date d'inscription : 23/12/2016
Re: John Kennedy Toole
Voici ce que j'en disais en 2013.....mais je n'ai pas oublié !
La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole.
Voici un roman que je qualifierais de burlesque, extrêmement drôle, paru dans les années 80 après avoir été écrit dans les années 60 par un jeune écrivain, John Kennedy Toole, qui s'est suicidé à l'âge de 32 ans parce qu'il se croyait un écrivain raté, son roman n'ayant pas trouvé d'éditeur. Sa mère, après sa mort, a fait le forcing auprès d'un éditeur et celui-ci, conquis, a publié le livre qui a obtenu par la suite le prix Pulitzer et un succès considérable.
L'histoire: Ignatius, un jeune homme obèse, bardé de diplômes notamment en littérature médiévale, hypocondriaque (taraudé par son anneau pylorique), anti-social, méprisant la société de consommation prônant la réussite à tout prix, vit à la Nouvelle Orléans avec sa mère quelque peu (beaucoup) alcoolique, sans travailler, la plupart du temps reclus dans sa chambre où il écrit de nombreux cahiers, un journal où il relate ses pensées, sa vie présente et passée.
Tout un tas de personnages loufoques l'entourent et c'est hilarant..mais pas que, la condition des noirs est bien décrite au passage, tout comme la Nouvelle Orléans. Ignatius a un sens de la répartie absolument éblouissant, ses envolées «érudites» confrontées à des gens très simples, des employés de bureau, une entraîneuse de boîte de nuit, une communauté d'homosexuels, l'agent de police Mancuso , un serial gaffeur en quelque sorte, sa propre mère : Mme Reilly et une de ses amies étudiantes, Myrna, une jeune femme qui prône une révolution par le sexe, avec laquelle il entretient des rapports épistolaires extrêmement conflictuels, sont hilarantes.
Sa vie se complique lorsqu'à la suite d'un accident de voiture au cours duquel sa mère, ivre, emboutit une maison et devant payer les dégâts l'oblige à trouver un travail, lui qui, en dehors de son lit, passe une partie de son temps au cinéma. Séances au cours desquelles il vitupère à haute voix contre les acteurs et actrices... Il parvient à trouver deux emplois où il sème la pagaille, évidemment.
On ne s'ennuie pas une seule seconde : c'est truffé de dialogues très drôles. Quelle imagination ! Bravo, à lire et relire, rire!
mots-clés : #humour
La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole.
Voici un roman que je qualifierais de burlesque, extrêmement drôle, paru dans les années 80 après avoir été écrit dans les années 60 par un jeune écrivain, John Kennedy Toole, qui s'est suicidé à l'âge de 32 ans parce qu'il se croyait un écrivain raté, son roman n'ayant pas trouvé d'éditeur. Sa mère, après sa mort, a fait le forcing auprès d'un éditeur et celui-ci, conquis, a publié le livre qui a obtenu par la suite le prix Pulitzer et un succès considérable.
L'histoire: Ignatius, un jeune homme obèse, bardé de diplômes notamment en littérature médiévale, hypocondriaque (taraudé par son anneau pylorique), anti-social, méprisant la société de consommation prônant la réussite à tout prix, vit à la Nouvelle Orléans avec sa mère quelque peu (beaucoup) alcoolique, sans travailler, la plupart du temps reclus dans sa chambre où il écrit de nombreux cahiers, un journal où il relate ses pensées, sa vie présente et passée.
Tout un tas de personnages loufoques l'entourent et c'est hilarant..mais pas que, la condition des noirs est bien décrite au passage, tout comme la Nouvelle Orléans. Ignatius a un sens de la répartie absolument éblouissant, ses envolées «érudites» confrontées à des gens très simples, des employés de bureau, une entraîneuse de boîte de nuit, une communauté d'homosexuels, l'agent de police Mancuso , un serial gaffeur en quelque sorte, sa propre mère : Mme Reilly et une de ses amies étudiantes, Myrna, une jeune femme qui prône une révolution par le sexe, avec laquelle il entretient des rapports épistolaires extrêmement conflictuels, sont hilarantes.
Sa vie se complique lorsqu'à la suite d'un accident de voiture au cours duquel sa mère, ivre, emboutit une maison et devant payer les dégâts l'oblige à trouver un travail, lui qui, en dehors de son lit, passe une partie de son temps au cinéma. Séances au cours desquelles il vitupère à haute voix contre les acteurs et actrices... Il parvient à trouver deux emplois où il sème la pagaille, évidemment.
«J'ai entrepris de me présenter au bureau une heure après l'heure convenue. De cette manière, je suis beaucoup plus frais et reposé quand je me présente et j'évite la première heure blafarde de la journée de travail, au cours de laquelle mes sens encore engourdis font de toutes les tâches de véritables pensums. Je constate qu'en arrivant plus tard j'ai considérablement amélioré la qualité de mon travail.»
Santé : mon anneau pylorique s'est fermé tout à fait violemment cet après-midi, quand M. Gonzales m'a demandé de faire une longue addition pour lui. Quand il a vu l'état dans lequel sa requête m'avait plongé, il a eu la délicatesse de faire son addition lui-même. J'aurais préféré éviter cette scène, mais mon anneau l'entendait autrement. Ce directeur de bureau risque d'ailleurs de se révéler importun à l'usage».
On ne s'ennuie pas une seule seconde : c'est truffé de dialogues très drôles. Quelle imagination ! Bravo, à lire et relire, rire!
mots-clés : #humour
simla- Messages : 252
Date d'inscription : 23/12/2016
Re: John Kennedy Toole
Merci pour ton point de vue. Et tant mieux s' il contraste avec d' autres points de vue contraires.
C' est cela qui fait notre différence de voir et de sentir les choses autrement.
C' est cela qui fait notre différence de voir et de sentir les choses autrement.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: John Kennedy Toole
Pour essayer d'être objectif, voici une critique de ce livre culte ici
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: John Kennedy Toole
...Et parce que c'est pas parce qu'on serait passé à côté...
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/un-livre-des-voix-la-conjuration-des-imbeciles-de-john-kennedy-toole?xtor=EPR-3
(39') (Et c'est vrai qu'il y a un aspect sociétal prémonitoire dans l'inadaptation burlesque de ce personnage névrotique.)
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/un-livre-des-voix-la-conjuration-des-imbeciles-de-john-kennedy-toole?xtor=EPR-3
(39') (Et c'est vrai qu'il y a un aspect sociétal prémonitoire dans l'inadaptation burlesque de ce personnage névrotique.)
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Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: John Kennedy Toole
Bon, et bien voilà qu'un copain que j'aime bien m'a prêté ce livre.
Je vais m'y atteler bientôt car je n'aime pas trop avoir un prêt en main, j'ai à coeur de le rendre vite.
J'ai survolé le fil, on verra bien ce qu'il me fait à moi.
Je vais m'y atteler bientôt car je n'aime pas trop avoir un prêt en main, j'ai à coeur de le rendre vite.
J'ai survolé le fil, on verra bien ce qu'il me fait à moi.
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: John Kennedy Toole
à te lire donc Nadine !
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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
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