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Message par Bédoulène Mar 3 Avr - 21:03

culpabilité - Paul Auster - Page 4 Image102

4 3 2 1


enfin terminé le livre de l'auteur 4321 que j'ai beaucoup apprécié, mais dont je ne peux dire grand chose parce que ma lecture a été trop hachée, que j'ai horreur de ça.

Et entre le commentaire d'églantine et celui de topocl il est inutile que je me torture à essayer de faire un commentaire que je regretterai. Donc juste quelques mots :

notre destin est-il écrit ? oui et non car il dépend de plusieurs éléments ; le hasard (rencontres par exemple, évènements...) mais aussi de nos choix. Nous avons tous, je pense, un jour ou l'autre soit regretté, soit nous être félicité d'un choix. Et parfois c'est le choix d'une autre personne qui a influé sur notre destin ou inversement car nous sommes "connectés".

Au travers  des 4 destins de Ferguson (famille Juive) l' auteur rappelle aussi l' Histoire de son pays et c'est avec plaisir que j' ai découvert ou redécouvert certains évènements qui se sont déroulés sur 2 décennies.

dans une de ses nouvelles le jeune Ferguson exprime son idée du destin :

"A droite, à gauche ou bien tout droit ?" son choix quel qu'il soit serait le mauvais."

Plus loin :

"Que serait-il arrivé s'il était allé à Columbia au lieu d'aller à Princeton ? Et dans ce cas, en quoi sa vie aurait-elle été différente de celle d'aujourd'hui ? .............."  suit une énumération des possibilités dans les différents choix.

Dans ses vies Ferguson lit, écrit, fait du sport (description des match de base-ball évidemment) est amoureux, suit des études et suit la politique ; l' auteur a mis beaucoup de lui dans ce livre.

Le livre débute sur une "blague" à propos du nom de Ferguson et l'auteur et/ou Ferguson reprend celle-ci à la fin du livre car cette blague est à dl'origine de l'idée de ses 4 vies d'une même et pourtant différente  personne.

C'était une bonne et longue lecture dont l'intérêt ne se tarit pas tout le long. Beaucoup de références d' écrivains, de poètes, de films qui rappellent des souvenirs ou invitent à connaissance.


Dernière édition par Bédoulène le Mer 4 Avr - 10:14, édité 1 fois

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Message par Quasimodo Mar 3 Avr - 21:27

Ca me plairait, tu crois ?

Ca me passionne cette question de destin/libre-arbitre.
J'ai souvent l'impression de faire le choix parfaitement exact (c'est de l'auto-persuasion, car peu importe le cas de figure : je me ferais la même réflexion; d'ailleurs "choix exact" ça ne veut rien dire), que rien de mieux ne pourrait arriver, et que je suis pleinement satisfait de mon sort. Et souvent, je me dis que les choses ne tiennent à rien, qu'il suffirait que je décide de sortir ou non de chez moi pour bouleverser ma vie. Là encore je me fourvoie...
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Message par églantine Mar 3 Avr - 21:33

Bédoulène a écrit:

C'était une bonne et longue lecture dont dl'intérêt ne se tarit pas tout le long. Beaucoup de références d' écrivains, de poètes, de films qui rappellent des souvenirs ou invitent à connaissance.
Ah oui tu fais bien d'insister là-dessus Bédou.
Parce que c'est vraiment impressionnant ce peps qu'il a !
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Message par topocl Mer 4 Avr - 9:06

Les références culturelles diverses sont autant des hommages aux artistes qu'à ceux qui les transmettent, les passeurs qui initient le jeune homme en formation qu'il a été.
Quasimodo a écrit:Ca me plairait, tu crois ?

Ca me passionne cette question de destin/libre-arbitre.
J'ai souvent l'impression de faire le choix parfaitement exact (c'est de l'auto-persuasion, car peu importe le cas de figure : je me ferais la même réflexion; d'ailleurs "choix exact" ça ne veut rien dire), que rien de mieux ne pourrait arriver, et que je suis pleinement satisfait de mon sort. Et souvent, je me dis que les choses ne tiennent à rien, qu'il suffirait que je décide de sortir ou non de chez moi pour bouleverser ma vie. Là encore je me fourvoie...
Je crois que l'idée de Paul Auster, quasimodo, c’est que les circonstances décident pour nous. Dessous, nous restons ce que nous sommes et faisons les choix que nous avons à faire. Il y a donc un mélange de constantes et de diverfgneces entre les quatre destins. Enfin, c’est comme ça que je le ressens.

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Message par Bédoulène Mer 4 Avr - 10:27

"Il y a donc un mélange de constantes et de divergences entre les quatre destins"

très juste !

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Message par Tristram Jeu 10 Mai - 20:37

4321

culpabilité - Paul Auster - Page 4 432110

Variations sur le destin d’Archie Ferguson, double d’Auster, qu’on suit d’autant mieux dans les États-Unis des années 50 à 70 que les quatre destinées sont exposées de façon intelligible, et clairement accessibles au long d’une lecture aisée de ces plus de mille pages.
Comme l’a bien remarqué Topocl, Auster poursuit ici l’interrogation de la part de l’accidentel et de l’inhérence dans le cours d’une vie humaine : l’existence est-elle conduite par les circonstances, que doit-elle à l’individualité propre ? Comment fait-on ses choix ? et choisit-on ?
« …] le jeune Ferguson en était arrivé à la conclusion qu’il vivait dans un univers sens dessus dessous, empli de situations interchangeables (jour = nuit, espoir = désespoir, force = faiblesse) [… »
Variantes existentielles donc, dont la mort prématurée, et l’homosexualité :
« Comme Albert le lui avait expliqué un jour, les règles de la fidélité en vigueur entre les hommes et les femmes ne s’appliquaient pas aux hommes entre eux et s’il y avait quelque avantage à être homo et hors la loi plutôt que marié et respectueux des règles, c’était cette liberté de s’envoyer en l’air à son gré avec qui on voulait et chaque fois qu’on en avait envie, du moment qu’on ne blessait pas les sentiments de son numéro un. Mais qu’est-ce que ça voulait dire exactement ? »
C’est aussi et surtout un retour sur l’Histoire récente et les questions qu’elle pose : mouvement des droits civiques (contre le racisme), Viêtnam, et les interrogations plus générales dans les jeunes années, comme l’existence de Dieu (mais « Nobodaddy » signifie rapidement le gouvernement, qui décide pour cette jeunesse).
« …] l’Odyssée, et l’occupation préférée des dieux c’était de se mêler des affaires des hommes. Ils ne pouvaient pas s’en empêcher, c’est pour cela qu’ils étaient nés. »

« Nixon venait de changer la loi. Le Système de sélection militaire ne se baserait plus sur l’ensemble des jeunes Américains âgés de dix-huit à vingt-six ans pour recruter ses soldats mais seulement sur certains d’entre eux, ceux qui obtiendraient les numéros les plus bas dans le nouveau tirage au sort qui devait avoir lieu de 1er décembre. Trois cent soixante-six chiffres possibles, un pour chaque jour de l’année incluant l’année bissextile, un nombre correspondant à l’anniversaire de chaque jeune citoyen des États-Unis, un tirage à l’aveugle qui déciderait si vous seriez libre ou pas, si vous deviez aller vous battre ou rester chez vous, si vous iriez en prison ou pas, la nature même de votre avenir façonnée par les mains du Général du Hasard Stupide, grand commandeur des urnes, des cercueils et de toutes les tombes nationales.
Absurde.
Le pays avait été transformé en casino et ce n’était même pas vous qui lanciez les dés. Le gouvernement allait s’en charger à votre place. »
On trouvera une impressionnante description des réactions stupéfiées à l’assassinat de JFK, trop longue pour la citer intégralement, mais avec une chute (réitérée) qui me parle :
« Un monde sans arbres. »
Printemps 1968 dans les universités, avec entr’autres un témoignage intéressant sur les médias aux ordres :
« …] comment ne pas se poser des questions quand on voyait que le journal le plus influent d’Amérique avait volontairement travesti le compte rendu des événements de Columbia [… »
La jeunesse donc dans l’American way of life, avec ses soucis hormonaux universels, et ses invariants d’abord locaux (goût des hamburgers et des sports), puis toutes ses découvertes :
« …] Ferguson toujours frustré, qui se baladait avec l’érection permanente de tous les jeunes hommes et n’en avait jamais assez [… »

« …] tout en matière de sexe était étrange. »

« Pour la première fois de sa vie il commençait à avoir un peu peur de lui-même. »

« Tu es un solide gaillard mais tu ne seras jamais assez fort ni assez gros pour devenir une sorte d’empoté, et c’est ce qu’il faut être pour jouer au football, une sorte d’empoté bien épais, un crétin qui n’aime qu’une chose, foncer dans le tas, un animal humain. »
(Je suppose donc qu’il y a une nuance avec le base-ball…)
"La" ville, c’est New York City (« densité, immensité, complexité ») :
« …] la ville resta une part essentielle de sa vie, cette chère ville de New York sale et envoûtante, la capitale des visages, la Babel horizontale des langues humaines. »
Curieux engouement pour la France (et notamment place importante de sa littérature dans les études) :
« Ce fut la première chose qui leur fit aimer la France (cette indifférence bénie pour la vie privée d’autrui) [… »

« …] tout l’éclat à la Gershwin du printemps à Paris, le Paris aux cent romances sentimentales [… »
Il y une évidente part d’autobiographie (judéité, jugement manifestement démocrate, traductions de poètes français ; Auster a publié Le Carnet rouge, alors qu’un des Ferguson rédige Le Carnet écarlate, etc.). Peut-être même un aveu :
« Il n’allait pas monter sur les barricades, mais il encouragerait ceux qui le feraient puis il retournerait dans sa chambre écrire son livre. »

« Tu ne cherches pas à réinventer le monde, Archie, tu veux le comprendre pour y trouver ta place. »
Les quatre jeunes Ferguson se cherchent, victimes des événements, avec pour toute arme l’invariant de leur moi ; les relations, les couples se nouent et se dénouent, forment des cercles de proches et subissent leur environnement, ce monde à feu et à sang.
« …] et chaque fois qu’il se trouvait en présence de quelqu’un de différent, il devenait différent lui-même. »

« Tout le monde avait toujours dit à Ferguson que la vie ressemblait à un livre, une histoire qui commence à la page 1 et qui se déroule jusqu’à la mort du héros page 204 ou 926 mais maintenant que l’avenir dont il avait rêvé changeait, sa notion du temps changeait elle aussi. Il comprit que le temps se déplaçait en avant et en arrière, et comme les histoires des livres ne pouvaient qu’aller de l’avant, la métaphore du livre ne marchait pas. Si la vie pouvait se comparer à quelque chose, elle ressemblerait plutôt à la structure d’un quotidien populaire, avec les événements importants comme une déclaration de guerre ou un meurtre dans la pègre à la une et les nouvelles moins importantes dans les pages suivantes, mais la dernière page porte elle aussi un gros titre, la meilleure histoire du jour dans le monde trivial mais captivant du sport, et les articles sportifs étaient presque toujours lus à partir de la fin en tournant les pages de gauche à droite au lieu de les tourner de droite à gauche comme il est d’usage quand on lit les articles en partant des premières pages, on avance donc à reculons [… »

« Le temps se déplaçait dans deux directions parce que chaque pas dans l’avenir emportait avec lui un souvenir du passé, et même si Ferguson n’avait pas encore quinze ans, il avait déjà assez de souvenirs pour savoir que le monde qui l’entourait était façonné par celui qu’il portait en lui, tout comme l’expérience que chacun avait du monde était façonnée par ses souvenirs personnels, et si tous les gens étaient liés par l’espace commun qu’ils partageaient, leurs voyages à travers le temps étaient tous différents, ce qui signifiait que chacun vivait dans un monde légèrement différent de celui des autres. »
Outre l’expérience du cinéma, la littérature et l’écriture tiennent une grande place. On trouve d’intéressantes (idées de) textes du Ferguson jeune écrivain mises en abîme dans le roman, des enseignements sur le travail de l’auteur :
« …] et pour la première fois dans l’expérience que Ferguson avait du monde, le passé, l’avenir et le présent ne formaient plus qu’un seul tout. Il avait écrit le livre, puis il l’avait attendu et maintenant il le tenait entre ses mains. »
Ce que l’on peut peut-être considérer comme le projet littéraire d’Auster lui-même :
« Combiner l’étrange et le familier, voilà le but auquel aspirait Ferguson, observer le monde aussi attentivement que le plus scrupuleux des réalistes mais en même temps créer une façon de voir le monde à travers une lentille légèrement déformante, car lire des livres qui ne traitaient que du familier vous apprenait des choses que vous saviez déjà, et lire des livres qui ne parlaient que de l’étrange vous apprenait des choses que vous n’aviez pas besoin de savoir, et ce que Ferguson désirait par-dessus tout c’était écrire des histoires qui feraient une place non seulement au monde visible des êtres conscients et des objets inanimés mais aussi aux vastes et mystérieuses forces invisibles cachées sous le réel. »
Et un jugement négatif du creative writing :
« …] mais Ferguson était opposé par principe à l’enseignement de l’écriture car il était convaincu que l’écriture romanesque n’était pas une matière qu’on pouvait enseigner, que tout futur écrivain devait apprendre tout seul sa manière de procéder et en plus, d’après les informations qu’on lui avait données sur la façon dont étaient gérés ces ateliers d’écriture (le terme lui faisait immanquablement penser à une pièce pleine de jeunes apprentis occupés à scier du bois et à planter des clous dans des planches), les étudiants étaient encouragés à commenter leurs travaux entre eux, ce qui lui semblait particulièrement absurde (l’aveugle guidant l’aveugle !) et pourquoi accepterait-il que son travail soit jugé par un crétin de premier cycle, son travail tellement bizarre et inclassable qu’il serait sûrement incompris et rejeté comme étant des foutaises expérimentales. »

« Oui, c’était cela, vide dans le sens où une femme se sent vide après avoir donné naissance à un enfant, mais en l’occurrence à un enfant mort-né, un enfant qui ne changerait jamais, ne grandirait pas et n’apprendrait jamais à marcher, car les livres vivaient en vous aussi longtemps que vous les écriviez mais dès qu’ils sortaient de vous, ils étaient finis et morts. »

mots-clés : #contemporain #jeunesse

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Message par Nadine Jeu 10 Mai - 22:32

Merci pour ces extraits, c est toujours chouette de pouvoir en avoir, j apprecie beaucoup  (je le fais peu c est bête)
Bien que le fond des sus-dits soit intéressant , et parfois même poétique en sa forme, cela me permets peut-être de toucher du doigt ce qui m'a toujours retenu chez Auster, je crois que c est cet imparfait hyper fréquent. Je crois que ça berce une corde pontifiante , dans mon cerveau. Il faudra que je creuse, je n avais jamais pensé que ça puisse être son style qui m' ait agacé à l'époque..
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Message par Tristram Jeu 10 Mai - 23:02

C'est vrai Nadine, il a choisi le passé comme temps...

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Message par Nadine Jeu 10 Mai - 23:14

Dis donc Tristam, ta citation, c'est Martin Eden de London ?
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Message par Tristram Jeu 10 Mai - 23:19

Tu parles de ma "signature" ? Cherches, c'est un jeu Wink

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Message par Nadine Jeu 10 Mai - 23:22

Very Happy Bon, c'est pas London alors..
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Message par Tristram Jeu 10 Mai - 23:31

Il me semble que tu aimes les jeux, sinon, je peux te le dire de suite. Indice : c'est un auteur du XIXe, mais qui reste moderne à bien des égards.

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Message par Nadine Jeu 10 Mai - 23:40

je cale. J ai l impression que je connais du coup je bloque. C est pas Hugo, je pense, ni Sand ni balzac ni Zola, euhh, vous avez dû en parler ya pas longtemps. Vas y dis moi (j aime faire jouer , en fait, mais manque de pugnacité pour chercher !)
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Message par Tristram Jeu 10 Mai - 23:44

C'est ce cher Baudelaire ! (Le joueur généreux, dans Le spleen de Paris ou Petits poèmes en prose)

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Message par Nadine Jeu 10 Mai - 23:45

! Merci ! J etais loin du compte !
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Message par topocl Ven 11 Mai - 12:51

Tristram, on sent que tu as aimé, mais est-ce un peu, beaucoup, à la folie ?

Et pourquoi trouves-tu curieux qu'il aime la France ?

Nadine a écrit: cela me permets peut-être de toucher du doigt ce qui m'a toujours retenu chez Auster, je crois que c est cet imparfait hyper fréquent..

Mais c'est hyper rétro, comment peut-il écrire ? Il ne peut pas utiliser le présent ! Et avec le passé simple cela serait encore plus
Nadine a écrit:  pontifiant(e).

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Message par animal Ven 11 Mai - 13:02

(oh ! j'aime beaucoup lire au passé simple !)

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Message par Tristram Ven 11 Mai - 13:18

Ce fut effectivement une bonne lecture, mais je ne saurais recommander un tel investissement de temps. Sinon, c'est très intéressant, dans la lignée de ce qu'il a écrit auparavant tout en s'en démarquant, avec en prime un regard qui m'a paru fort pertinent sur les années 50 à 70.

J'ai été frappé par la prégnance de l'aura française dans les études états-uniennes, aussi comme choix de séjour. C'est d'ailleurs loin d'être un cas isolé dans la littérature US, mais j'ai sans doute eu l'impression d'un phénomène général alors que ce ne doit être le fait que d'une petite élite. Je savais qu'Auster a traduit beaucoup de poésie française, de Villon à Mallarmé, et on trouve des extraits de Desnos, Char, Apollinaire, Eluard dans 4321, une sorte de promo cocorico en marge d'une probable idéalisation de notre beau pays. Je n'avais pas réalisé l'importance de la poésie surréaliste (parisienne) dans la création outre-atlantique.

J'aime aussi beaucoup les récits à l'imparfait, avec parfois la petite accélération d'un passé simple...

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Message par Nadine Ven 11 Mai - 17:04

(Je vais devoir être attentive à cette histoire d'imparfait. Comme Animal, j aime énormement le passé simple, mais comme tu dis topocl, se passer de l'imparfait doit être problématique. Je vais essayer d'ausculter cette histoire à l'avenir.)
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Message par bix_229 Ven 11 Mai - 17:59

Le passé simple est désormais moins utilisé dans l' écrit.
Qu' on le regrette ou non.
Et quand l' usage se fait rare, ça fait un peu étrange de le trouver,
sinon dans des textes datés.
Le preterit anglais est plus simple ou mieux adapté... ?
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