Jeanne Bourin
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Jeanne Bourin
Chevalier de la Légion d'honneur et Officier de l’Ordre national du Mérite , Jeanne Bourin, née le 13 janvier 1922 à Paris et morte le 19 mars 2003 au Mesnil-le-Roi (Yvelines), est une écrivaine française célèbre par ses romans historiques.
Romancière et historienne, elle s’est exclusivement consacrée au Moyen-Age. En 1963, elle publie son premier livre, le Bonheur est une femme, où elle évoque les amours de Pierre de Ronsard et d’Agrippa d’Aubigné. Elle publiera Très sage Héloïse en 1966 réédité en 1980 où elle fait revivre celle qui fut aimée d’Abélard et demeure une des plus grandes figures féminines de tous les temps ; l’ouvrage, plusieurs fois traduit, a été couronné par l’Académie Française.
Jeanne Bourin consacre ensuite sept années à la documentation et à la rédaction de son premier roman, La Chambre des dames (1979) préfacé par Régine Pernoud et qui met en scène des marchands et des artisans dans leur vie quotidienne à Paris, au temps du roi Saint-Louis. Grand Prix grand prix des lectrices de Elle et prix des Maisons de la Presse. Traduit en sept langues, ce livre a reçu un accueil enthousiaste de la critique et du public. En 1981, elle donne une suite à ce roman avec Le Jeu de la tentation (prix Renaissance, 1982) qui s’impose très vite comme un grand succès de librairie. Ces deux romans ont fait l’objet d’une adaptation télévisée.
Source Wikipédia.
bibliographie:
1963 : Le bonheur est une femme
1966 : Très sage Héloïse
1970 : Agnès Sorel, la dame de beauté
1979 : La Chambre des dames
1981 : Le Jeu de la tentation (la suite de La Chambre des dames)
1985 : Le Grand feu
1987 : Les Amours blessées (l’intrigue amoureuse unissant durant quarante ans le poète Pierre de Ronsard à Cassandre Salviati)
1989 : Les Pérégrines (de Chartres à Jérusalem)
1990 : La Rose et la Mandragore
1992 : Compagnons d’éternité (la suite des Périgrines)
1994 : La Garenne
1996 : Le Sourire de l'Ange
2000 : Cuisine médiévale pour tables d'aujourd'hui.
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Re: Jeanne Bourin
La chambre des dames
Voici non pas un " roman historique ", mais un roman dans l'histoire comme jamais le Moyen Age n'en avait encore inspiré. Voici la chronique fidèle; simple et vraie d'une famille vivant au XIIIe siècle, dans le royaume de Saint Louis. Jeanne Bourin y conte l'existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, des femmes de la maisonnée, de Mathilde, la mère, trente-quatre ans, de Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie. Et de la tragédie qui menace lorsque Guillaume Dubourg, un cousin venu d'Angers assister aux noces, s'éprend, au premier coup d'œil, de la jeune épousée... La naissance, l'amour, la mort, la foi, la fête, la violence et le miracle, tels, que vécus au Moyen Age, tissent la trame de ce livre vibrant d'événements et de personnages si proches, de nous que nous les aimons comme s'ils étaient nôtres.
Si le moyen-âge est toujours représenté de manière très négative, mettant en avant l’insalubrité, la puanteur , la violence et sa férocité, nous sommes loin de ce noir tableau lorsque nous détenons « la chambre des dames » entre nos mains.
Loin de l’expression « c’est moyenâgeux », Jeanne Bourin nous fait découvrir le XIII ème siècle sous un autre jour , celui où la foi illumine ,éblouie et dirige toute vie , une époque où les amours tendres valaient mieux que les passions , celle des amitiés réchauffantes , des scènes de marchands et d’artisans dans leur quotidien , un Saint Louis dépeint sous les meilleurs auspices.
Un très beau roman qui nous entraîne dans une époque au sein de laquelle une famille s’essaye à vivre aussi bien les bonheurs que les déconvenances , les trahisons et les drames. tout compte fait, une ère pas si différente de la nôtre..
mots-clés : #moyenage
Voici non pas un " roman historique ", mais un roman dans l'histoire comme jamais le Moyen Age n'en avait encore inspiré. Voici la chronique fidèle; simple et vraie d'une famille vivant au XIIIe siècle, dans le royaume de Saint Louis. Jeanne Bourin y conte l'existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, des femmes de la maisonnée, de Mathilde, la mère, trente-quatre ans, de Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie. Et de la tragédie qui menace lorsque Guillaume Dubourg, un cousin venu d'Angers assister aux noces, s'éprend, au premier coup d'œil, de la jeune épousée... La naissance, l'amour, la mort, la foi, la fête, la violence et le miracle, tels, que vécus au Moyen Age, tissent la trame de ce livre vibrant d'événements et de personnages si proches, de nous que nous les aimons comme s'ils étaient nôtres.
Si le moyen-âge est toujours représenté de manière très négative, mettant en avant l’insalubrité, la puanteur , la violence et sa férocité, nous sommes loin de ce noir tableau lorsque nous détenons « la chambre des dames » entre nos mains.
Loin de l’expression « c’est moyenâgeux », Jeanne Bourin nous fait découvrir le XIII ème siècle sous un autre jour , celui où la foi illumine ,éblouie et dirige toute vie , une époque où les amours tendres valaient mieux que les passions , celle des amitiés réchauffantes , des scènes de marchands et d’artisans dans leur quotidien , un Saint Louis dépeint sous les meilleurs auspices.
Un très beau roman qui nous entraîne dans une époque au sein de laquelle une famille s’essaye à vivre aussi bien les bonheurs que les déconvenances , les trahisons et les drames. tout compte fait, une ère pas si différente de la nôtre..
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Re: Jeanne Bourin
Le jeu de la tentation
Ardent , fervent, quotidien, voici, dans sa vérité, le XIIIème siècle ressuscité de nouveau par Jeanne Bourin. Fresque minutieuse et fidèle, ce roman nous plonge au cœur même de la vie médiévale, à Paris où s'exercent grands négoces et petits métiers pittoresques, à la campagne où, dans des senteurs de foin, de miel, de sève, revivent fêtes et travaux rustiques.
Marie, la plus jeune fille des Brunel, est veuve. Son mari, Robert Leclerc, a été tué deux ans plus tôt. Nous sommes en juin 1266, le dernier bel été du règne de saint Louis.
Entourée de ses deux enfants, Vivien et Aude, Marie est enlumineresse. Soudain, aux premiers feux de l'été, des événements imprévus éclatent. Marie est déchirée entre son amour maternel et son penchant pour son ami, Côme Perrin, maître mercier. Trois Lombards, truands et criminels, font peser sur sa famille une terrible menace. Dans cette période encore paisible, le destin des Brunel préfigure les malheurs qui vont s'abattre sur le royaume.
Sous le regard d'une enfant, Aude, la propre fille de Marie, commence alors le jeu de la tentation : argent, luxure, vice, violence, désespoir, mort, et jusqu'à la sainteté et au martyre.
Après La chambre des dames, Le jeu de la tentation est le second volet de la chronique familiale des Brunel, marchands et artisans, qui vivaient au XIIIème siècle, en Île-de-France, dans le royaume de saint Louis.
Une suite très réussie après le premier volet « La chambre des dames » qui met à nu encore une fois ce XIIIème siècle laissant entrevoir le tronc commun de la société du moyen-âge : le bien et le malin qui déterminent alors chaque ramure de vie. Le soutien d’une croyance dresse alors un tableau aux couleurs de vitraux.
Si les piliers de la vertu ne sont pas contournés pieusement par certains renégats, la tentation et les désillusions pourtant sont l’affaire de tous.
C’est dans cet univers empli de foi que diverses questions, espoirs, désenchantements, tragédies voient le jour, au milieu de grandes tablées aux denrées savoureuses que naissent des amours interdits.
Jeanne Bourin a su encore une fois rendre le Moyen-âge attrayant, gourmet et coloré bien loin de cette idée reçue de crasse et de désolation. L’exemple même étant l’art de la table très présent dans cet ouvrage et c’est donc avec une délectation certaine que l’on garde en tête l’édition de son dernier livre de recettes médiévales.
Avec un doigté délicat, l’auteure nous mène au beau milieu des échoppes de soie, de tissus raffinés sans oblitérer les senteurs épicées d’un Paris en proie à l’opulence sous le règne de Saint-Louis.
Mais là n’est pas tout l’intérêt de ce livre, puisque l’intrigue est belle est bien au milieu de ces atmosphères, tantôt la vengeance, tantôt, la félonie.
Sous des matins nouveaux, la rosée médiévale glisse au gré des pages, se réveille alors parfois l’amertume d’un jour et l’apaisement d’un nouveau, les échappées du cœur et ses brisures face à la raison et la foi.
Pour ma part, je garderai de cette lecture un souvenir amoureux de cette période médiévale, riche et enivrante.
mots-clés : #moyenage
Ardent , fervent, quotidien, voici, dans sa vérité, le XIIIème siècle ressuscité de nouveau par Jeanne Bourin. Fresque minutieuse et fidèle, ce roman nous plonge au cœur même de la vie médiévale, à Paris où s'exercent grands négoces et petits métiers pittoresques, à la campagne où, dans des senteurs de foin, de miel, de sève, revivent fêtes et travaux rustiques.
Marie, la plus jeune fille des Brunel, est veuve. Son mari, Robert Leclerc, a été tué deux ans plus tôt. Nous sommes en juin 1266, le dernier bel été du règne de saint Louis.
Entourée de ses deux enfants, Vivien et Aude, Marie est enlumineresse. Soudain, aux premiers feux de l'été, des événements imprévus éclatent. Marie est déchirée entre son amour maternel et son penchant pour son ami, Côme Perrin, maître mercier. Trois Lombards, truands et criminels, font peser sur sa famille une terrible menace. Dans cette période encore paisible, le destin des Brunel préfigure les malheurs qui vont s'abattre sur le royaume.
Sous le regard d'une enfant, Aude, la propre fille de Marie, commence alors le jeu de la tentation : argent, luxure, vice, violence, désespoir, mort, et jusqu'à la sainteté et au martyre.
Après La chambre des dames, Le jeu de la tentation est le second volet de la chronique familiale des Brunel, marchands et artisans, qui vivaient au XIIIème siècle, en Île-de-France, dans le royaume de saint Louis.
Une suite très réussie après le premier volet « La chambre des dames » qui met à nu encore une fois ce XIIIème siècle laissant entrevoir le tronc commun de la société du moyen-âge : le bien et le malin qui déterminent alors chaque ramure de vie. Le soutien d’une croyance dresse alors un tableau aux couleurs de vitraux.
Si les piliers de la vertu ne sont pas contournés pieusement par certains renégats, la tentation et les désillusions pourtant sont l’affaire de tous.
C’est dans cet univers empli de foi que diverses questions, espoirs, désenchantements, tragédies voient le jour, au milieu de grandes tablées aux denrées savoureuses que naissent des amours interdits.
Jeanne Bourin a su encore une fois rendre le Moyen-âge attrayant, gourmet et coloré bien loin de cette idée reçue de crasse et de désolation. L’exemple même étant l’art de la table très présent dans cet ouvrage et c’est donc avec une délectation certaine que l’on garde en tête l’édition de son dernier livre de recettes médiévales.
Avec un doigté délicat, l’auteure nous mène au beau milieu des échoppes de soie, de tissus raffinés sans oblitérer les senteurs épicées d’un Paris en proie à l’opulence sous le règne de Saint-Louis.
Mais là n’est pas tout l’intérêt de ce livre, puisque l’intrigue est belle est bien au milieu de ces atmosphères, tantôt la vengeance, tantôt, la félonie.
Sous des matins nouveaux, la rosée médiévale glisse au gré des pages, se réveille alors parfois l’amertume d’un jour et l’apaisement d’un nouveau, les échappées du cœur et ses brisures face à la raison et la foi.
Pour ma part, je garderai de cette lecture un souvenir amoureux de cette période médiévale, riche et enivrante.
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Re: Jeanne Bourin
Les pérégrines
De Chartres à Jérusalem, en passant par Constantinople, Nicée, Antioche et Tripoli, Les Pérégrines nous entraînent à la suite de Brunissen, Flaminia et Alaïs, les trois filles d'un parcheminier chartrain. Par leurs yeux, nous découvrons les splendeurs de ces villes mais aussi les terribles épreuves rencontrées en route : la mort qui décime leur famille, les longues marches épuisantes, la faim, la soif, la maladie, les combats, les rivalités qui opposent les seigneurs francs. Soutenues par leur foi et les événements miraculeux qui sauvent les pèlerins du désastre, les trois sœurs nous font également vivre les amours passionnées et contradictoires qui vont diviser leurs cœurs et bouleverser leurs vies. Jeanne Bourin nous restitue avec éclat l'existence quotidienne des croisés. Elle nous replace dans cette époque de foi et de violence, en mêlant l'histoire à la fiction, et nous rappelle que les femmes, elles aussi, ont participé activement aux croisades. Elles furent les aventurières de Dieu.
Jeanne Bourin ne déroge pas de son chemin de croix, la gente féminine est encore à l’honneur dans ce livre historique empli d’anecdotes relatant la vie de celle-ci ainsi que des pèlerins ayant entrepris le plus grand déplacement de foule de l’humanité (3 ans), la délivrance du tombeau du Christ à Jérusalem.
L’auteur rend hommage à toutes les femmes, celles qui n’apparaissent jamais dans les livres d’histoire abordant ce sujet. Pourtant, elles étaient des milliers à avoir quitté le foyer afin de rejoindre la terre Sainte.
Véritable pilier, elles sont le soutien psychologique des preux chevaliers, les infirmières, elles embrasent les pèlerins de leurs prières, de leur dévotion afin de mieux les armer.
Les pérégrines, c’est une œuvre majestueuse qui resitue la place de la femme au Moyen âge lors du droit Celtique. Loin des idées reçues, elles sont l’égal de l’homme, étudient, exercent les métiers qu’elles souhaitent voire même d’exception, se marient sans besoin de consentement des parents, peuvent divorcer, hériter, voter pour élire des représentants de commune…
Elles ont tout perdu à la reprise du droit romain au XVIème siècle, somme toute, misogyne.
Qui a dit que le Moyen Age était une période sombre et crasseuse ?
Période très prospère économiquement, nouvel essor d’un art de vivre, conception de l’amour courtois, conséquence de cette croisade au travers d’une foi indéfectible.
Au travers des malheurs, des horreurs, des pleurs mais aussi des splendeurs de la grande et puissante Constantinople, nous vivons au cœur de ce pèlerinage, les épidémies, les combats , la faim , les traîtrises … Mais toujours , la foi est victorieuse.
Un livre romancé, certes, mais très riche, déterrant les non-dits et les oubliées de l’histoire, imposant la souveraineté de dieu qui dirige toute vie. Une œuvre qui sans contexte, rend hommage à tous ceux qui ont construit notre histoire et nos racines.
mots-clés : #historique #religion
De Chartres à Jérusalem, en passant par Constantinople, Nicée, Antioche et Tripoli, Les Pérégrines nous entraînent à la suite de Brunissen, Flaminia et Alaïs, les trois filles d'un parcheminier chartrain. Par leurs yeux, nous découvrons les splendeurs de ces villes mais aussi les terribles épreuves rencontrées en route : la mort qui décime leur famille, les longues marches épuisantes, la faim, la soif, la maladie, les combats, les rivalités qui opposent les seigneurs francs. Soutenues par leur foi et les événements miraculeux qui sauvent les pèlerins du désastre, les trois sœurs nous font également vivre les amours passionnées et contradictoires qui vont diviser leurs cœurs et bouleverser leurs vies. Jeanne Bourin nous restitue avec éclat l'existence quotidienne des croisés. Elle nous replace dans cette époque de foi et de violence, en mêlant l'histoire à la fiction, et nous rappelle que les femmes, elles aussi, ont participé activement aux croisades. Elles furent les aventurières de Dieu.
Jeanne Bourin ne déroge pas de son chemin de croix, la gente féminine est encore à l’honneur dans ce livre historique empli d’anecdotes relatant la vie de celle-ci ainsi que des pèlerins ayant entrepris le plus grand déplacement de foule de l’humanité (3 ans), la délivrance du tombeau du Christ à Jérusalem.
L’auteur rend hommage à toutes les femmes, celles qui n’apparaissent jamais dans les livres d’histoire abordant ce sujet. Pourtant, elles étaient des milliers à avoir quitté le foyer afin de rejoindre la terre Sainte.
Véritable pilier, elles sont le soutien psychologique des preux chevaliers, les infirmières, elles embrasent les pèlerins de leurs prières, de leur dévotion afin de mieux les armer.
Les pérégrines, c’est une œuvre majestueuse qui resitue la place de la femme au Moyen âge lors du droit Celtique. Loin des idées reçues, elles sont l’égal de l’homme, étudient, exercent les métiers qu’elles souhaitent voire même d’exception, se marient sans besoin de consentement des parents, peuvent divorcer, hériter, voter pour élire des représentants de commune…
Elles ont tout perdu à la reprise du droit romain au XVIème siècle, somme toute, misogyne.
Qui a dit que le Moyen Age était une période sombre et crasseuse ?
Période très prospère économiquement, nouvel essor d’un art de vivre, conception de l’amour courtois, conséquence de cette croisade au travers d’une foi indéfectible.
Au travers des malheurs, des horreurs, des pleurs mais aussi des splendeurs de la grande et puissante Constantinople, nous vivons au cœur de ce pèlerinage, les épidémies, les combats , la faim , les traîtrises … Mais toujours , la foi est victorieuse.
Un livre romancé, certes, mais très riche, déterrant les non-dits et les oubliées de l’histoire, imposant la souveraineté de dieu qui dirige toute vie. Une œuvre qui sans contexte, rend hommage à tous ceux qui ont construit notre histoire et nos racines.
mots-clés : #historique #religion
Ouliposuccion- Messages : 377
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Re: Jeanne Bourin
Les compagnons d'éternité
[u]Juillet 1099: les Francs s'emparent de Jérusalem qu'ils assiégeaient. Emportées par le vent de l'Histoire, Brunissen, Flaminia et Alaïs, les trois filles de Garin le parcheminier de Chartres, vont vivre dans leur coeur et dans leur chair l'affrontement de la Chrétienté et de l'Islam. Pendant que Godefroi de Bouillon fonde le royaume franc de Jérusalem, les trois sueurs, au fil des jours, traverseront heurs et malheurs en Terre sainte. À l'image du destin tourmenté du royaume naissant, leur sort sera semé de pièges. L'une songera à repartir pour Chartres, les autres à demeurer à Jérusalem. La suite des Pérégrines.[u]
La suite des pérégrines m'a tendu les bras il y a quelques temps et je ne pouvais donc pas laisser cette épopée inachevée de côté !
J'avoue que c'est avec une certaine excitation non dissimulée que j'aborde ce post , imaginant vos têtes dépitées , loin de partager avec moi cette passion qui n'est plus tout à fait naissante pour cette période pourtant fort intéressante.
Je vous sors donc de votre tourment céans en affirmant encore une fois que Jeanne Bourin , c'est un plaisir de lecture à l'état pur ; après ce cheminement de plusieurs années pour se rendre en Judée , les femmes , toujours à l'honneur dans l’œuvre de l'auteure nous livrent un quotidien de vie au sein même de la ville sainte assiégée, Jérusalem.
Gorgée d'odeurs , de saveurs , de passion , de peur et de violence ,l'histoire nous projette dans les fondements de notre culture , des dogmes et d'une foi parfois mise à l'épreuve , loin des clichés retenus de cette époque.
Les effluves d'une sainte chevelure tressée et épicée nous immerge sur ces terres , terrain de guerre et de conflit mais d’où provient la beauté de deux peuples pourtant si opposés se battant pour une genèse commune , l'humanité au nom d'un dieu.
Il est évidemment impossible de ne pas faire le parallèle entre ces temps pourtant si lointains et notre époque pas si apaisée , qui après tant de ravages , réitère les mêmes folies , montrant du doigt inquisiteur toujours ce même dogme , cette même foi qui enseigne la tolérance et l'amour quand elle ne fait que semer la mort.
Quant à moi , je ne suis toujours pas soignée , Jeanne Bourin en experte du moyen-âge se pose là , parmi mes auteurs fétiches du genre , me livrant les clés d'une antichambre qui panse mes ignorances.
Je termine par une citation kurde qui m'a accompagnée durant toute la rédaction de ce post
[u]Juillet 1099: les Francs s'emparent de Jérusalem qu'ils assiégeaient. Emportées par le vent de l'Histoire, Brunissen, Flaminia et Alaïs, les trois filles de Garin le parcheminier de Chartres, vont vivre dans leur coeur et dans leur chair l'affrontement de la Chrétienté et de l'Islam. Pendant que Godefroi de Bouillon fonde le royaume franc de Jérusalem, les trois sueurs, au fil des jours, traverseront heurs et malheurs en Terre sainte. À l'image du destin tourmenté du royaume naissant, leur sort sera semé de pièges. L'une songera à repartir pour Chartres, les autres à demeurer à Jérusalem. La suite des Pérégrines.[u]
La suite des pérégrines m'a tendu les bras il y a quelques temps et je ne pouvais donc pas laisser cette épopée inachevée de côté !
J'avoue que c'est avec une certaine excitation non dissimulée que j'aborde ce post , imaginant vos têtes dépitées , loin de partager avec moi cette passion qui n'est plus tout à fait naissante pour cette période pourtant fort intéressante.
Je vous sors donc de votre tourment céans en affirmant encore une fois que Jeanne Bourin , c'est un plaisir de lecture à l'état pur ; après ce cheminement de plusieurs années pour se rendre en Judée , les femmes , toujours à l'honneur dans l’œuvre de l'auteure nous livrent un quotidien de vie au sein même de la ville sainte assiégée, Jérusalem.
Gorgée d'odeurs , de saveurs , de passion , de peur et de violence ,l'histoire nous projette dans les fondements de notre culture , des dogmes et d'une foi parfois mise à l'épreuve , loin des clichés retenus de cette époque.
Les effluves d'une sainte chevelure tressée et épicée nous immerge sur ces terres , terrain de guerre et de conflit mais d’où provient la beauté de deux peuples pourtant si opposés se battant pour une genèse commune , l'humanité au nom d'un dieu.
Il est évidemment impossible de ne pas faire le parallèle entre ces temps pourtant si lointains et notre époque pas si apaisée , qui après tant de ravages , réitère les mêmes folies , montrant du doigt inquisiteur toujours ce même dogme , cette même foi qui enseigne la tolérance et l'amour quand elle ne fait que semer la mort.
Quant à moi , je ne suis toujours pas soignée , Jeanne Bourin en experte du moyen-âge se pose là , parmi mes auteurs fétiches du genre , me livrant les clés d'une antichambre qui panse mes ignorances.
Je termine par une citation kurde qui m'a accompagnée durant toute la rédaction de ce post
« La sainteté ne vient ni du turban , ni de la barbe , mais du cœur »
Ouliposuccion- Messages : 377
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Re: Jeanne Bourin
ah c'est donc l'une de tes phases !
j'ai lu aussi mais trop loin pour me souvenir, 1 ou 2 livres.
j'ai lu aussi mais trop loin pour me souvenir, 1 ou 2 livres.
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
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