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Siri Hustvedt

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Message par Ouliposuccion Sam 28 Jan - 10:49

Siri Hustvedt
Née en 1955


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Siri Hustvedt est née de parents immigrés norvégiens. Poétesse, essayiste et romancière reconnue, elle est diplômée en Littérature Anglaise de l'Université de Columbia.

Le 23 février 1981, Siri Hustvedt se rend à une séance de lecture de poésie, à laquelle assiste aussi Paul Auster. Le coup de foudre est réciproque, elle épousera l'écrivain l'année suivante. Ils vivent à Brooklyn, New-York, et ont une fille, Sophie Auster.

Ses œuvres sont traduites dans seize langues à ce jour. En France les écrits de Siri Hustvedt sont traduits par Christine Le Bœuf et publiés chez Actes Sud.

Source Wikipédia


Bibliographie :

  • 1983 : Lire pour toi
  • 1996 : Les Yeux bandés
  • 1999 : L'Envoûtement de Lily Dahl
  • 1999 : Yonder
  • 2003 : Tout ce que j'aimais, Prix des libraires du Quebec, Page 3
  • 2008 : Elégie pour un Américain, Page 2
  • 2009 : Plaidoyer pour Eros
  • 2010 : La femme qui tremble. Une histoire de mes nerfs
  • 2011 : Un été sans les hommes, Page 1
  • 2013 : Vivre, penser, regarder
  • 2014 : Un monde flamboyant, Pages 1, 2


MAJ de l'index le 25/09/2018
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Message par Ouliposuccion Sam 28 Jan - 11:00

Un été sans les hommes

Siri Hustvedt Tylych71

Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretient avec une femme plus jeune qu’elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New York pour se réfugier auprès de sa mère qui a, depuis la mort de son mari, pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minnesota. En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l’oeuvre chez les sept adolescentes qu’elle a accepté d’initier à la poésie le temps d’un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable…
Parcours en forme de “lecture de soi” d’une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables, ce roman aussi solaire que plaisamment subversif dresse le portrait attachant d’une humanité fragile mais se réinventant sans cesse.


Piou….

Avant même de commencer la rédaction du post , j'ai envie de dire :
Sinon et vous , ça vous parle Siri Hudsvedt ?

La quatrième de couverture était séduisante, j’aurais dû m’en tenir là.
Le style narratif de Siri Hustvedt est plombant. A défaut de découvrir la sève du ressenti, un quelconque extrait de vie, j’ai été acculée à gratter l’écorce des mots sans jamais parvenir à y déceler un soupçon de « vivance »*, de profondeur.
L’auteure a opté pour seul pivot de ce livre de nous assommer de références philosophiques, une intellectualisation des sentiments qui en altère l’essence même. Trop axée sur les auteurs qu’elle cite avec véhémence et à outrance, elle en oublie ses personnages qui finissent par ressembler à des esprits décharnés, dépouillés de toute identité, pas une ombre de branchage sur un arbre de vie à laquelle se raccrocher sur cette trame superficielle et infertile.
A l’instar d’un mauvais film, le peu de choses qui ressort de ce livre est caricatural, les dialogues réducteurs, le tout dans un cadre suffocant de généralités. Un besoin de l’alimenter par autant de références ?
Si Siri Hudsvest a voulu flirter avec la figure de style se voulant érudite, pour ma part, je n’en retiens qu’une plume condescendante conduisant à un récit sans envergure, un onanisme intellectuel pour ne pas dire branlette à sens unique.
Au suivant…

*vivance : ce mot n’existe pas mais je l’utilise tout de même en raison de l’image de profondeur qu’il m’évoque. Sorry.
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Message par shanidar Mer 5 Avr - 15:11

Un monde flamboyant

Siri Hustvedt Hustve10

Pour commencer j'ai presque envie de dire qu'il n'y a rien de romanesque dans ce roman mais qu'il s'agit d'assister à la construction d'un récit et à la construction d'un personnage. Je le rapprocherais de l'excellent livre de A.S. Byatt Possession qui invente sous les yeux incrédules de son lecteur un personnage romantique et fort de femme de lettres préférant se terrer dans le silence plutôt que de s'exposer à la foule. On ne sera pas étonné, d'ailleurs de retrouver d'un livre à l'autre la silhouette fantomatique d'Emily Dickinson dont les murmures poétiques surgissent de temps en temps.

Mais si Emily avait 'choisi' ou du moins 'accepté' sa relégation loin du succès, ce n'est pas le cas de l'héroïne de Siri Hustvedt. Non, Harriett Burden, obscure artiste plasticienne compte bien devenir célèbre estimant que si elle n'a pas encore vécu son heure de gloire c'est que le milieu artistique est d'une misogynie sans nom :

"Toutes les entreprises intellectuelles ou artistiques, plaisanteries, ironies et parodies comprises, reçoivent un meilleur accueil dans l'esprit de la foule lorsque la foule sait qu'elle peut, derrière l'oeuvre ou le canular grandioses, distinguer quelque part une queue et une paire de couilles."

Et puisque tout semble fuyant, il plane aussi un doute sur la véritable relation qu'elle vécu avec son époux, Félix (son grand bonheur) lui-même grand galeriste et ne semblant pas vraiment désirer voir sa moitié lui voler ses plaisirs.

A cela il faut ajouter que Harriett est une femme bien entourée : deux enfants au compteur, une meilleure amie psychologue, une grande maison qu'elle achète après le décès de Félix et qu'elle peuple de jeunes artistes en mal de reconnaissance.

C'est là qu'elle décide de prendre sa revanche sur les spéculateurs de l'art et de créer trois œuvres sous trois pseudonymes masculins différents, lesquels sont pris en charge par de vrais artistes (plus ou moins reconnus). En se cachant derrière leur sexe, Harriett espère pouvoir démontrer que seule son appartenance au genre féminin l'a privé du succès.

Harriett est une femme froide et colérique, âgé de 62 ans (et d'ailleurs morte quand commence l'enquête de celle qui veut rétablir la vérité sur ses mises en scène), elle est d'une rare intelligence, s'intéresse à tous les domaines (de la littérature classique au transhumanisme), elle est à la fois mystérieuse, séduisante et inquiétante. Elle a en elle une colère tut qui semble enfin devoir s'exprimer et la libérer du fardeau (Burden) de toute une vie.

Mais bien sûr les choses ne vont pas se passer exactement comme elle l'avait prévu !

Ce non-roman, très bien écrit, agrémenté de notes passionnantes sur des philosophes qui ont réfléchi à la puissance/impuissance de l'acte créateur et à ce que le regard implique de subjectivité par rapport à la chose regardée, m'a totalement fascinée. Sans jamais s'emballer, sans jamais être trop tordu ou incompréhensible mais en laissant quelques miettes de pain pour retrouver son chemin dans le dédale (il est question aussi de labyrinthe, de dédoublement de personnalité, de créature et de créateur), Siri Hustvedt parvient à écrire un texte inclassable, vertigineux, séditieux, ébranlant. Tout y semble juste, pesé, analysé et libre. Qu'il s'agisse des relations entre Harriett et ses enfants, Harriett et son amie, Harriett et la création, le lecteur découvre, ébloui, l'intérieur du ventre de la baleine et ne peut que fixer, fasciné, les grandes dents molles du mammifère.

Alors peut-être, oui peut-être que la fin du roman tarde un peu à venir mais les personnages de Hustvedt sont si attachants qu'on ne boude pas le plaisir de rester en leur compagnie.
Quant à l'idée que nous voyions ce que nous voulons voir, que l'organe de la vue est en lui-même subjectif et qu'il ne livre en rien (ou bien si peu) de la réalité du monde est une pensée avec laquelle je compte bien jouer encore un peu, car il n'est pas simplement question de mystification ou de faux-semblants mais bien d'essayer de percer les relations entre créature et créateur.

mots-clé : #creationartistique
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Message par églantine Mer 5 Avr - 16:12

Si je devais en lire un de de cette auteur que j'ai boudée jusqu'à maintenant  , je me laisserais tenter par celui-ci . Tu me ferais presque envie Shanidar .
C'est bizarre les à-prioris ...Parce que c'est la femme de Paul Auster , parce qu'elle est très très jolie , je me positionne dans la méfiance . Et je me sens très c..... de me voir dans cette intolérance , bêtise suprême .
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Message par shanidar Mer 5 Avr - 18:22

En même temps ce que dit Oulipo de Un été sans les hommes ne donne pas forcément envie de lire cette jolie épousée... Very Happy
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Message par Bédoulène Mer 5 Avr - 23:32

peut-être un jour (toujours manque de temps) j'ai les deux livres dans ma PAL

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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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Message par églantine Lun 26 Mar - 12:15

Un été sans les hommes
Un monde flamboyant


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Si "Un été sans les hommes",qui fut une première excursion dans l'univers de Siri Hustevdt ,ne m'a laissé qu'un sentiment mitigé , il m'a fallu poursuivre immédiatement dans cette découverte pour parvenir à me situer plus précisémment et mettre quelques mots sur une impression nébuleuse , indéfinie , à peine palpable .
Et si les préjugés ont la vie dure et ne se laissent pas déloger si facilement comme nous le démontre brillamment l'auteure , ils peuvent s'évanouir comme neige au soleil dès lors que le cerveau veuille bien s'assouplir .
Siri Hustvedt n'a rien d'aimable , ni dans ses interwiews , ni dans son écriture . Engoncée dans un intellectualisme que d'aucuns pourraient qualifier d'ostentatoire , et une hauteur de vue en apparence condescendante , le tout enveloppé dans une enveloppe charnelle effrayante de beauté froide , avouons que ça fait un fait" un peu beaucoup" pour une seule et même personne , dieu est injuste !
Alors , forte et faible de tous ses attributs , Siri Hustvedt s'affirme à travers l'écriture nourrie par de solides formations universitaires en littérature , neuroscience , psychanalyse , philosophie , des centres d'intérêts aussi pointus que l'art ,la philosophie de l'esthétique , l'histoire de la femme dans nos sociétés et tant encore .
Et quand elle se déploie miss Siri Hustvedt , ce n'est bien évidemment pas dans la facilité , la bien-pensance , et une forme enjôleuse ou pour le moins préhensible par un lectorat dès lors acquis .
La coquine d'ailleurs : avec ses titres trompe-l'oeil "Un été sans les hommes " , Un monde flamboyant" ...il y a fort à parier que certains ouvrages ont du se retrouver incongrûment dans un sac de plage et que , s'il est vrai que le livre n'a de vie que dans l'interaction avec son lecteur , celui-ci risque d'être voué à une mort prématuré . Avis aux amateurs donc : ne pas se fier à l'emballage ! Siri Hustvedt , non contente de brouiller les certitudes de son lecteur dans sa perception du monde , semble se jouer de celui-ci avant même de lui donner du fil à retordre !


Il aura fallu La grande librairie récemment avec à l'honneur le grand , l'incontournable , le sexy boy de la Littérature , le conteur inégalable , avec son grand retour à travers ce monument 4321 , j'ai nommé bien sûr le PAUL AUSTER, et pour l'occasion à ses côtés ce jour là , sa femme l'évanescente Siri Hustvedt qui vient de sortir un dernier essai , pour avoir envie de dépasser mes préjugés solidement ancrés je croyais .
Irritée par ce que je percevais comme un certain pédantisme , je fulminais derrière mon écran , épidermique face à cette poupée décidément trop belle pour se permettre autant de psychorigidité affiché , revendiqué (non mais laissez ça aux moches ) . Pas même un faux semblant et un sourire de blonde potiche qui nous la rendrait plus humaine . Et Paul Auster en admiration devant sa muse . Enfin que je pensais .

Au final je décidai un jour de me soumettre à la lecture de Siri Hustvedt . Consciente que celle-ci n'aurait rien de confortable avec ma position actuelle à son égard .

Avec Un été sans les hommes nous faisions la rencontre d'une femme plus très jeune en reconstruction psychique suite à "La pause " de son mari , vous savez celle que les hommes s'accordent lors du fameux passage du démon de midi ! Dit comme ça , sujet vu et revu jusqu'à devenir usé jusqu'à la moelle , ce serait plutôt répulsif , autant que le titre faussement racoleur et la couverture du livre , on aurait envie de vite passer son chemin .
A part que , loin d'une forme larmoyante romanesque dégoulinante ou arrimée à une psychologie féministe primaire et manichéenne , cet ouvrage se définirait plutôt comme un petit éclatement de lambeaux psychiques en train de chercher des outils pour retrouver son unité . Et le chemin est tout sauf convenu : Siri Hustvedt ne se départ pas d'une cérébralité un peu crispante par moment mais infiltrée pudiquement par une sensibilité masquée et désarmante .

Un monde flamboyant
, et déjà les petites associations d'idées qui fusent à mon insu pour me conduire dans un univers que j'imagine " paillettes et rouge carmin "et d'entendre les rires de gorges de dindes , euh de femmes , femmes des années 80 jusqu'au bout des seins .
Mais je retrouve dans Un monde flamboyant le même flux de pensée que celui d'Un été sans les hommes et lus successivement , ils se mélangent un peu dans mon cerveau un peu embrumé . Peu importe , au contraire puisque ce n'est pas la trame romanesque qui dirige ma lecture la plupart du temps mais la houle de fond .
Là encore le personnage principal est une femme , artiste de l'ombre , qui tentera de démontrer que "l'art vit uniquement dans sa perception" à travers un subterfuge aussi ingénieux que machiavélique : dissimuler derrière trois artistes différents , trois hommes qui s'appropieront momentanément la paternité de ses oeuvres plastiques , afin d'étudier l'accueil de la presse , du public et du monde de l'art et inclure cette dernière partie à l'intérieur même de sa créativité , comme des prolongements de sa création . Et d'en tirer des conclusions bien plus subtiles qu'une seule démonstration féministe .
Afin de laisser toute subjectivité exclusive , Siri construit son roman à partir de témoignages de ces proches et de carnets intimes réunis à titre posthume par une journaliste qui tente de démêler le vrai du faux de ce jeu d'imposture . C'est donc une narration kaléidoscopique savamment orchestrée pour brouiller le lecteur pour mieux le ramener à s'interroger sur la vérité et les jeux de miroirs . Et par ce procédé ludique et teinté de perversité assumée , en multipliant les prismes , en jouant dangereusement avec les masques et la réalité , en transgressant les lois communément admises , en fracturant les frontières de genre , en vivant l'art dans la réalité et vice-versa , jalonnant son récit de références clés pour éclairer le lecteur (ou mieux l'obscurcir ) , mystificatrice dans la jouissance douloureuse , provocatrice , mise en abyme à travers cette panoplie de personnages insaisissables , se superposant les uns aux autres , réels ou imaginaires ou les deux à la fois , Siri Hustvedt propose une aventure intérieure unique , inconfortable , addictive , subversive , laissant son lecteur en flottement , le temps qu'il se ressaisisse pour porter un regard ouvert sur des contrées jusqu'alors ignorées .
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Message par topocl Lun 26 Mar - 18:04

églantine a écrit:
Il aura fallu La grande librairie récemment avec à l'honneur le grand , l'incontournable , le sexy boy de la Littérature , le conteur inégalable , avec son grand retour à travers ce monument 4321 , j'ai nommé bien sûr le PAUL AUSTER, et pour l'occasion à ses côtés ce jour là , sa femme l'évanescente Siri Hustvedt qui vient de sortir un dernier essai , pour avoir envie de dépasser mes préjugés solidement ancrés je croyais .
Irritée par ce que je percevais comme un certain pédantisme , je fulminais derrière mon écran , épidermique face à cette poupée décidément trop belle pour se permettre autant de psychorigidité affiché , revendiqué (non mais laissez ça aux moches ) . Pas même un faux semblant et un sourire de blonde potiche qui nous la rendrait plus humaine . Et Paul Auster en admiration devant sa muse . Enfin que je pensais .
.

Eglantine, je ne sais pas si je me lancerai un jour à lire Siri Hustvedt (re-lancerai, en fait, car mes premiers essais m’avaient laissée me sentir bien petite face à cette auteure), mais en tout cas, c'est sûr, après ça, je vais surement aller regarder La grande Librairie.






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Message par topocl Lun 26 Mar - 18:34

En réponse à églantine, portrait de Siri par Paul, dans Chronique d'hiver

Belle , sans aucun doute, d'une beauté sublime, une blonde d'un mètre quatre-vingt, mince, aux longues jambes magnifiques et aux minuscule poignets d'enfant de quatre ans, la plus grande petite personne que tu aies jamais vue, à moins que ce ne soit la plus petite grande personne, et pourtant tu ne contemplais pas là un objet lointain de splendeur féminine, tu étais en train de parler à un être humain qui vit et qui respire. Un sujet, pas un objet, et donc illusions interdites. Pas de tromperies possibles. L'intelligence est la seule qualité humaine qu'on ne peut simuler, et une fois que tes yeux se sont habitués à l'éblouissement de sa beauté, tu as compris que c'était une femme brillante, un des meilleurs esprits que tu avais jamais rencontrés.

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Message par églantine Lun 26 Mar - 18:48

Mais non tu n'es pas petite face à Siri Hustvedt.
Je t'ai dit que tu lui ressemblais.
Vous avez pleins de points communs .
Et même pas un clown je mettrais pour démentir ce que je dis.
Bon j ai pas dit que tu étais aussi belle mais ça tu t'en fiches comme de ta première robe.
miss topocl.
Franchement son monde flamboyant vaut le coup.


Dernière édition par églantine le Lun 26 Mar - 19:41, édité 1 fois
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Message par Invité Lun 26 Mar - 18:52

Eh bien, je ne sais pas trop quoi en penser suite à tout ça ! Mais j'essaierai de trouver un de ses bouquins. Et faudra que je lise son mari aussi. Beaucoup de "il faut" !

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Message par Barcarole Lun 26 Mar - 19:09

J'ai très envie de découvrir les écrits de cette femme que je n'ai pas encore lus ! J'avais oublié que j'avais Tout ce que j'aimais, je l'exhume pour une prochaine lecture. Mais L'Elégie pour un Américain me tenterait encore plus !
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Message par églantine Lun 26 Mar - 19:34

Génial Barcarole , je vais continuer aussi à la lire !
Dommage que les hommes ne suivent pas , ça me plairait d'avoir un regard euh masculin . Cool
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Message par églantine Lun 26 Mar - 19:38

Arturo a écrit:Beaucoup de "il faut" !
confused
Surtout pas "Il faut" . Pour moi .
J'ai envie un peu , moyen , beaucoup, à la folie ou pas du tout .
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Message par Invité Lun 26 Mar - 20:48

Il faut que je découvre beaucoup d'auteurs. Il faudrait plus de temps ! Et moins d'envies !
Envie pour Hustvedt ? Moyenne (comme pour Auster). Je suis intrigué en tout cas.

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Message par topocl Mar 27 Mar - 8:44

églantine a écrit:Mais non tu n'es pas petite face à Siri Hustvedt.
Je t'ai dit que tu lui ressemblais.
Vous avez pleins de points communs .
Et même pas un clown je mettrais pour démentir ce que je dis.
Bon j ai pas dit que tu étais aussi belle mais ça tu t'en fiches comme de ta première robe.
miss topocl.
Franchement son monde flamboyant vaut le coup.

Bon, j'ai compris, c'est quasi comme un ordre Siri Hustvedt 1390083676 ! (et je suis vachement vexée car mon miroir m'a dit qu’elle était la plus belle)

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Message par ArenSor Mar 27 Mar - 18:13

Curieusement, il y avait une série d'ouvrages de cet auteur (e) à Emmaüs dernièrement (Actes Sud, si je me souviens bien), je ne les ai pas pris, on ne peut tout acheter ! Je regrette, ne serait-ce que pour te donner un avis de "mec" églantine Very Happy
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Message par topocl Mar 27 Mar - 18:17

On en voit souvent des ouvrages d'elle, chez les bouquinistes (trop "difficile" et vite abandonnée?). Tu en retrouveras, Arensor, pas de regrets.

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Message par églantine Mar 27 Mar - 19:31

ArenSor a écrit:Curieusement, il y avait une série d'ouvrages de cet auteur (e) à Emmaüs dernièrement (Actes Sud, si je me souviens bien), je ne les ai pas pris, on ne peut tout acheter ! Je regrette, ne serait-ce que pour te donner un avis de "mec" églantine Very Happy
T'es un gentil mec toi @Arensor !  Siri Hustvedt 1183390247
Dans l'émission  avec  le "on en pas là pour philosopher hein "qui suit  Les chemins de la connaissance,  ",  aujourd"hui, il y a eu une présentation alléchante du dernier essai de Siri qui prochainement sur Actes Sud .
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Message par topocl Mar 27 Mar - 19:34

Elle dit ( à la Grande Librairie) que c'est un peu le même livre que Un monde flamboyant: version essai et version roman.

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