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Stephen Jay Gould

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Message par Tristram Mar 7 Fév - 15:34

Stephen Jay Gould
(1941-2002)

Stephen Jay Gould Gould10

Stephen Jay Gould, né le 10 septembre 1941 et mort le 20 mai 2002, est un paléontologue américain, professeur de géologie et d'histoire des sciences à l'université Harvard, qui a beaucoup œuvré à la vulgarisation de la théorie de l'évolution en biologie et à l'histoire des sciences depuis Darwin.

Ses propres travaux de recherche l'ont conduit à formuler la théorie des équilibres ponctués, selon laquelle les transitions évolutives entre les espèces au cours de l'évolution se font brutalement et non graduellement. Par la suite, il en viendra à insister sur le rôle du hasard dans l'évolution (la « contingence »), contre la vision adaptationniste naïve qu'il critique pour ses « just-so stories » (histoires ad hoc).

Il a aussi mené la campagne contre les créationnistes, visant à démontrer que la « science » de ces derniers, principalement représentée par le dessein intelligent (en anglais intelligent design), ne répondait pas aux critères fondamentaux de la méthode scientifique, et n'était qu'un moyen détourné de contourner la loi afin d'imposer l'enseignement du créationnisme à l'école en lui donnant un visage pseudo-scientifique.
source : Wikipédia

Ouvrages traduits en français :

Darwin et les grandes énigmes de la vie, 1977
Le Pouce du panda : les grandes énigmes de l’évolution, 1980
La Mal-mesure de l'homme (en) : l’intelligence sous la toise des savants, 1981 et 1997
Quand les poules auront des dents : réflexions sur l'histoire naturelle, 1983
Aux racines du temps, 1987
Un hérisson dans la tempête, 1987
Le Sourire du flamant rose, 1988
La vie est belle : les surprises de l'évolution, 1989
La Foire aux dinosaures : réflexions sur l’histoire naturelle, 1991
Comme les huit doigts de la main, 1993
Les Quatre Antilopes de l’Apocalypse, 1995
L'Éventail du vivant : le mythe du progrès, 1996
Millenium : histoire naturelle et artificielle de l'an 2000, 1997
Les Coquillages de Léonard : réflexions sur l'histoire naturelle, 1998
Et Dieu dit : « Que Darwin soit !» : science et religion, enfin la paix ?, 1999
Les Pierres truquées de Marrakech : avant-dernières réflexions sur l'histoire naturelle, 2000
La Structure de la théorie de l'évolution, 2002
Cette vision de la vie, 2002
Le Renard et le Hérisson : comment combler le fossé entre la science et les humanités ?, 2003
Antilopes, dodos et coquillages : ultimes réflexions sur l'histoire naturelle. (recueil posthume de ses meilleurs articles)






Stephen Jay Gould La_mal10

La Mal-mesure de l'homme

Lecture due au hasard, qui me permet opportunément de faire le point sur les préjugés discriminants à l’aune de la science dans l’histoire (du « front intelligent » à la « mâchoire volontaire », poncifs si fréquents dans les romans). Quand on atteint mon âge (vénérable), on est surpris de ne plus trouver trace de ces bouquins (colonialistes ?) qui nous passionnèrent enfant, sur l’anatomie comparée des races humaines : qu’en est-il exactement ? De même que le Mont Blanc qui faisait 4807 mètres d’altitude lorsque j’apprenais au primaire en fait aujourd’hui 4810, il semble devenu incorrect de s’étonner que les Masaï ont de fins mollets, ce qui ne les empêche pas d’être d’excellents marathoniens… C’est une base essentielle au décryptage des romans passés comme actuels, notamment de ceux qui abordent les thèmes de l’autre, étranger, ennemi, femme, homosexuel, criminel, pauvre, et autres « défavorisés »…

Le livre commence avec les effarantes erreurs (orientées) de chercheurs de bonne foi, comme Morton, et Broca, qui était pourtant un expérimentateur modèle. L’auteur reprend les calculs des deux derniers, qui avaient scientifiquement établi la relation volume crânien/ intelligence dans les races humaines (…) ; il rapporte une erreur de calcul faite par lui-même à cette occasion, infléchissant le résultat dans le sens de ce qu’il voulait démontrer ! C’est passionnant, et aussi édifiant.
Dans la seconde partie seront exposés (plus techniquement mais très clairement) les écart-type et analyse factorielle, ce qui permet de mieux comprendre les errements de certains scientifiques utilisant les statistiques. En fait, le plus intéressant (sauf pour les statisticiens en herbe), c’est le début et la conclusion du livre : exposé du déterminisme biologique, démon de la classification (p. 18) qui mène à hiérarchiser les valeurs en pointant des races, sexes et classes inférieures, clivage "inné/ gènes/ droite (politique)" et "acquis/ environnement/ gauche" ; intéressant aussi de constater que le souci des (scientifiques) Américains, c’est la race, et celui des Britanniques, c’est la classe sociale…  

« La science, puisque ce sont des individus qui la font, est une activité qui plonge ses racines dans la société. Elle progresse par pressentiment, vision et intuition. Une grande part de sa transformation dans le temps ne doit pas être considérée comme une approche plus fine de la vérité absolue, mais comme la modification des contextes culturels qui l’influent si fortement. Les faits ne sont pas des éléments d’information purs et sans tache ; la culture également influe sur ce que nous voyons et sur les manières dont nous voyons les choses. Les théories, en outre ne sont pas des déductions inexorables que l’on tire des faits. Les théories les plus créatrices sont souvent des visions que l’imagination a imposées aux faits ; la source de l’imagination est souvent aussi d’origine fortement culturelle. »
Stephen Jay Gould, « La mal-mesure de l’homme », introduction

Le sommet de l’ahurissement est atteint lorsqu’on découvre ce que des scientifiques américains ont fait des tests du Français Binet pour mener vers l’eugénisme le fameux test de QI, surtout lorsqu’on a connu comme moi ces tests d’orientation scolaire, de sélection militaire et professionnelle, à une époque où on aurait dû savoir qu’ils étaient parfaitement non pertinents…

« La notion d’un progrès linéaire est non seulement la base de toutes les classifications raciales ‒ qui, comme je l’ai démontré au cours de tout le livre, sont l’expression de préjugés sociaux ‒, elle donne également une fausse image de la manière dont la science s’élabore. […] La science progresse surtout par remplacement, non par adjonction. »
Stephen Jay Gould, « La mal-mesure de l’homme », épilogue(s), « Le démolissage comme science positive »

« L’unité entre les humains et tous les autres organismes dans l’évolution est le principal message laissé par la pensée darwinienne à la plus arrogante des espèces de notre globe. […]
Les conséquences du caractère unique de l’homme ont été énormes parce qu’il a constitué un nouveau type d’évolution qui a permis la transmission des connaissances et des comportements acquis de génération en génération. Le caractère unique de l’homme réside, avant tout, dans notre cerveau. Il s’est exprimé dans la culture née de notre intelligence et du pouvoir qu’elle nous donne pour manipuler le monde. Les sociétés humains se transforment par évolution culturelle, non pas à la suite de modifications biologiques. […]
Comme [la]  variation génétique se produit au hasard, sans être préférentiellement dirigée vers des caractères présentant des avantage, le processus darwinien agit lentement. L’évolution culturelle est non seulement rapide, mais aussi aisément réversible, car ses résultats ne sont pas codés dans nos gènes. »
Stephen Jay Gould, « La mal-mesure de l’homme », épilogue(s), « Biologie et nature humaine »

L’ouvrage se termine sur un hommage aux victimes de stérilisation (sans information du sujet…) pour « purification de la race », opération pratiquée jusqu’en 1972 aux États-Unis !

La place que nous donnent dans le monde les apports de la théorie de l’évolution est trop souvent occultée, puisque nous avons souvent une fâcheuse tendance à oublier le fait que nous sommes des animaux. A creuser ailleurs/ plus tard ?

L’épistémologie (théorie de la connaissance et de sa validité, étude des sciences dans l’histoire) est captivante : à ce propos je recommande la lecture de Bachelard, qui aborde aussi les rapports entre la littérature et la science, c'est-à-dire entre l'imaginaire et la rationalité, avec des éclairages admirables sur les inspirations poétiques regroupées dans les quatre éléments. Par exemple :

Gaston Bachelard, « La flamme d’une chandelle » a écrit:« …] le conseil de toute flamme : brûler haut, toujours plus haut pour être sûr de donner de la lumière. »

« La rêverie verticalisante est la plus libératrice des rêveries. Pas de plus sûr moyen de bien rêver que de rêver en un ailleurs. »

« Il nous faut donc écouter les poèmes comme des mots pour la première fois entendus. La poésie est un émerveillement, très exactement au niveau de la parole, dans la parole, par la parole. »

« La solitude s’accroît si, sur la table éclairée par la lampe, s’étale la solitude de la page blanche. La page blanche ! ce grand désert à traverser, jamais traversé. »

Attention toutefois, La mal-mesure de l’homme date de 1983, et l’évolution de la science est rapide. La connaissance bouge vite dans notre société, et il me paraît plus urgent que jamais de pouvoir dépister les dérives irrationnelles et idéologiques à partir des sciences exactes.
Voici un lien vers un cours article éclairant sur ce point :

Comment nous savons

Etienne Klein a écrit:« Nul ne saurait nier qu’une certaine inculture scientifique est devenue intellectuellement et socialement problématique : elle empêche de fonder une épistémologie rigoureuse de la science contemporaine, favorise l’emprise des gourous de toutes sortes et rend délicate l’organisation de débats sérieux sur l’usage que nous voulons faire des technologies. »

Le prochain cours magistral portera sur :
Stephen Jay Gould Le_pou10
mais ce ne sera pas moi qui le ferait : @Animal ?!


mots-clés : #science

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Message par bix_229 Mar 7 Fév - 15:58



J' ai lu Le Pouce du panda.
Stephen Jay Gould est un excellent vulgarisateur scientifique et apprécié en tant que tel.
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Message par Tristram Mar 7 Fév - 16:11

Peux-tu nous en dire plus sur le panda?

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Message par bix_229 Mar 7 Fév - 16:21

Pas vraiment. Souvenirs trop lointains.
Moi aussi j' oublie ce que je lis.
Restent les souvenirs. Positifs ou non.
Un petit résumé de l' éditeur.


Le Pouce du panda
Les grandes énigmes de l'évolution
Stephen Jay Gould
Traduit par : Jacques Chabert
Points/Science

"Qu’est-ce que cet étrange sixième doigt du panda ? Pourquoi y a-t-il autant d’hommes que de femmes ? En quoi la mystérieuse migration des tortues de mer conforte-t-elle la théorie de l’évolution ? Comment le minime ralentissement de la rotation terrestre (quelques cent- millièmes de seconde par an) peut-il avoir un effet déterminant sur l’histoire de la vie ? Les modifications des images de Mickey ou du bonhomme Michelin ont-elles un rapport avec la transformation des espèces ?

Les réponses à ces questions et à bien d’autres, plus profondes qu’on ne le croirait, nous aident à comprendre les principes qui régissent le monde vivant. Depuis Darwin, nombre d’auteurs ont expliqué et commenté la théorie de l’évolution, mais aucun ne l’a fait avec autant de clarté, de charme et d’humour que Stephen Jay Gould."
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Message par animal Mar 7 Fév - 21:13

Tristram a écrit:mais ce ne sera pas moi qui le ferait : @Animal ?!
ça pourrait faire une expérience. de Gould je n'ai lu que des extraits et courts et pas forcément si nombreux que ça ? c'est loin, je ne sais plus trop.

de loin Gould a une image de machine avec son discours, son fond de commerce, ses obligations.

j'ai retenu il n'y a pas si longtemps une opposition à Richard Dawkins, l'auteur du Gêne égoïste qui est un bon bouquin je pense pour présenter une vision moderne/génétique de cette fameuse théorie de l'évolution. Il faudrait que je recherche la ou les sources citées (à travers la wikipage en anglais de l'un ou de l'autre ?) mais le résumé dans mon souvenir est que l'un, Dawkins,  dit "l'inégalité génétique existe et ce qu'on en fait est un choix politique" alors que l'autre dit "salaud, c'est interdit de dire ça". ce qui biaise ou éclipse certainement des nuances quant au processus de l'évolution, la pression de sélection, etc.

on en revient d'ailleurs à la question qui semble motiver ton commentaire et c'est intéressant. la science comme 'fausse' justification d'une politique entre déresponsabilisation et prétexte (et éclairant sur le même intérêt qu'on d'autres théories à s'habiller en science comme l'économie ? intéressant L'Antimanuel de B. Maris) ou la science en tant que telle et faisons les choix avec, en étant capable de faire avec, avec de vraies raisons ?

possible que je débloque donc à prendre avec les pincettes de rigueur (passées un coup dans l'alcool, un coup au bec Bunsen).

mon sixième pouce de panda s'use avec le temps et j'ai peur d'avoir perdu de mes armes d'apprenti biologiste. peut-être la lecture ? (j'ai déjà un truc sur le climat d'un autre auteur en PAL, ... )

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Message par animal Mar 7 Fév - 21:29

Tristram a écrit:La place que nous donnent dans le monde les apports de la théorie de l’évolution est trop souvent occultée, puisque nous avons souvent une fâcheuse tendance à oublier le fait que nous sommes des animaux. A creuser ailleurs/ plus tard ?
En lisant Thoreau, après l'avoir lu en fait, Walden, il m'a fallu longtemps pour imaginer qu'une barrière imposante entre moi et l'auteur était justement la théorie de l'évolution. Un avant/après. Pour moi la théorie de l'évolution veut dire entre autres choses "équilibres dynamiques", qu'un état n'est ni figé ni de fait. (Plus proche de Thoreau une possible nuance du 'bien' naturel).

Je crois que cette théorie de l'évolution est incrustée dans mon mode de pensée et qu'il m'est difficile de changer de modèle (d'autant plus que je n'en ai pas forcément l'envie).

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Message par Gnocchi Mar 7 Fév - 21:32

Merci beaucoup pour ce fil, Tristram !
Quand j'étais ado, il était très à la mode au Japon avec Richard Dawkins.
J'étais passionnée d'eux (c'est possible qu'ils aient disputé. mais je ne m'en souvient pas).
J'en ai peut-être lu quatre ou cinq de Gould.
Comme il écrivait bien et le contenu était très très intéressant, parfois je les ai lu jusqu'à la fin à la librairie (je restais jusqu'à la fermeture du magasin tongue  Stephen Jay Gould 1390083676 )  
C'est un très bon souvenir !
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Message par Marie Mer 8 Fév - 2:52

Le panda est malin , et pour pouvoir mieux arracher les feuilles de bambou, il a développé un os du carpe pour le transformer en pouce opposable!
Ca me rappelle le fameux cou de la girafe ( et l'Inconstance de l'espèce de Judith Schalansky)

Tristram a écrit:intéressant aussi de constater que le souci des (scientifiques) Américains, c’est la race, et celui des Britanniques, c’est la classe sociale…
et il explique pourquoi?
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Message par Tristram Mer 8 Fév - 3:33

C'est moi qui ait observé ça ; c'est une question de culture je pense _ les Américains (blancs) se sentent plus concernés apparemment par les Noirs et les Rouges, les Britanniques (aisés) à conserver certains privilèges sociaux sur leur île...

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