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Peter Cameron

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Message par Hanta Dim 19 Fév - 12:07

Peter Cameron
(né en 1959)



Peter Cameron Camero10

biographie a écrit:Peter Cameron, né le 29 novembre 1959 à Pompton Plains dans le New Jersey, est un écrivain américain qui vit à New York. Il est connu pour ses romans Andorra, Week-end et Là-bas.

Peter Cameron grandit dans le New Jersey et à Londres. Il découvre l'écriture de récits, poèmes et pièces à l'école américaine de Londres. Il est diplômé du Hamilton College dans l'État de New York en littérature anglaise.

Il vend sa première nouvelle au The New Yorker en 1983, et y publie dix autres nouvelles. Ces publications lui permirent de publier son premier livre, un recueil paru chez Harper & Row en 1986. En 1988, Peter Cameron est engagé par Adam Moss pour écrire un feuilleton dans un nouveau magazine, 7 Days. Ces chapitres publiés chaque semaine devinrent Année bissextile, un roman humoristique sur la vie amoureuse à New York à la fin des années 1980.

À partir de 1990, Peter Cameron se consacra à l'écriture de romans. Son deuxième roman, Week-end, parut en 1994, chez un nouvel éditeur qui publie aussi Andorra en 1997. En 2002, il publie The City of Your Final Destination qui est traduit en douze langues et qui est adapté en 2009 au cinéma par James Ivory, sous le même titre.

Week-end a été également adapté au cinéma sous la direction de Brian Skeet, avec Gena Rowlands et Brooke Shields (2000). Un film d'après Andorra est prévu.

De 1990 à 1998, il a travaillé pour Lambda Legal Defense and Education Fund, une association qui protège et milite pour les droits des gay, des lesbiennes et des personnes séropositives. Peter Cameron se reconnaît lui-même comme homosexuel. Il a enseigné l'écriture dans plusieurs universités, dont Yale en 2005. Il se dit influencé par les romans d'auteurs britanniques comme Rose Macaulay, Barbara Pym, Penelope Mortimer, et la romancière Elizabeth Taylor.

source : wikipedia

Bibliographie

Week-end
Année bissextile
Andorra
Là-bas
Au beau milieu des choses
Un jour cette douleur te servira
Coral Glynn


Dernière édition par Hanta le Dim 19 Fév - 12:12, édité 3 fois
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Message par Hanta Dim 19 Fév - 12:10

Un jour cette douleur te servira

Peter Cameron Rhydhd10

Il est marrant de recevoir un livre en cadeau de la part d'une personne qu'on apprécie particulièrement et d'adorer ce livre. Il se produit alors une reconnaissance quasiment idolatrice envers la personne qui nous l'a offert.
Ce livre fut dés le début particulier pour moi et il le fut du début à la fin. Particulier car c'est la première fois que l'on m'offrait et conseillait un livre (eh oui la plupart de mes livres offerts n'ont pas été lus par les généreux donateurs.) Particulier finalement car je ne me suis jamais autant senti compris par un auteur et pourtant il ne parlait pas de moi.
Hormis la différence amoureuse du héros j'ai eu l'impression de me retrouver moi à 18 ans en révolte contre un monde qui me refusait sans même faire l'effort de me comprendre et moi en réaction je ne comprenais pas le monde qui au fond ne semblait pas fait pour moi.
Ce livre est si bien écrit car sans exagération avec une pudeur intimiste qui donne l'impression que l'on a l'offrande d'une confidence primordiale et d'un message extraordinaire. Si le message nous plait l'on se sent surtout honoré de pouvoir lire son contenu il semble que l'on soit quelqu'un de confiance pour que tant de fragilité (autobiographique) nous soit dévoilé. Les personnages sont riches aucun n'est un héros à proprement parler ils subissent tous un monde dans lequel ils doivent s'adapter. Qu'est ce que cela fait du bien, on n'est plus seuls un livre nous comprend un auteur nous réconforte.
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Message par Hanta Dim 19 Fév - 12:11

Au beau milieu des choses

Peter Cameron Erters10

Premier ouvrage de l'auteur et recueil de nouvelles pour le coup. Une vingtaine.
Il ne s'agit que rarement des mêmes personnages même si certaines histoires se croisent un peu. le milieu social est souvent la bourgeoisie américaine rurale ou de banlieue et, si les thèmes sont les relations familiales ou conjugale, le sujet de l'homosexualité est récurrent. le traitement de ce sujet est d'ailleurs fortement intéressant car il sort des clichés habituels.
L'intérêt par contre pour les différentes histoires fut très irrégulier. Si "la peur des maths" fut ma préférée, la dernière du recueil fut un ennui profond ce qui est dommage car cela donne une dernière impression mitigée.
Le langage est fluide bien qu'un peu simpliste, on a du mal à voir se dégager un style propre comme on le ressent dans "un jour cette douleur te servira" et c'est d'autant plus marqué pour le choix des prénoms des personnages (souvent les mêmes) ou pour les descriptions très (trop) succinctes de ces mêmes personnages.
Il n'en demeure pas moins que c'est un bon moment de lecture mais qui ne bouleverse pas.


mots-clés : #nouvelle
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Message par topocl Dim 19 Fév - 13:00

Un jour cette douleur te servira

Peter Cameron Rhydhd10

Au début du livre, après ce titre qui évoque une tragédie antique, on est plutôt surpris de la légèreté qui, dans une grande acuité d'observation, évoque plutôt une comédie alerte. Ce n'est que peu à peu que les angoisses et le drame s'insinuent, mais il y a toujours ce recul de l’humour, de la tendresse pour ses personnages. La dérision (le monde de l’art contemporain par exemple) reste toujours affectueuse. James Peter Cameron a un sens de la formule, qui émaille son  texte sans pour autant tomber dans l'aphorisme .

Les gens se figurent toujours que s’ils trouvent des arguments pour prouver qu'ils ont raison, on changera d'avis.

Ce roman séduit par la description de James, cet adolescent qui a un profond besoin de silence et de solitude, au point que cela le gêne dans sa communication avec les autres, mais le rend sans doute fort puisqu' il échappe au besoin de se rendre aimable, de séduire, d’avoir besoin du jugement favorable de l'autre. On est en même temps déchiré pour ce pauvre James, mais épaté de sa capacité à garder la tête hors de l’eau. J’ adore ce gamin, même si j’ imagine qu'il doit être assez difficile à supporter dans la vraie vie Je connais quelqu'un qui fonctionne exactement comme ça (en moins malheureux), j’ai une partie en moi qui y ressemble,  et je trouve que ce type de profil est rarement dépeint en littérature, dans une société où le relationnel, la communication, sont mis en exergue comme une espèce de postulat définitif (où le récapitulatif du nombre de ses amis est la base-même de l’image qu’on a  de soi).

Être seul constitue pour moi un besoin fondamental, comme la nourriture et l'eau, mais je me rends compte qu'il n'en va pas de même pour les autres. Mes compagnons de chambre paraissaient enchantés de la vie en commun dans le style on pète, on se fume un joint, et il se fichaient visiblement de ne jamais jouir de la solitude. Pour me sentir tout à fait moi-même, il faut que je sois seul. Communiquer avec les autres ne me vient pas spontanément ; c'est une contrainte qui me coûte un effort et donc, comme cela ne vient pas spontanément, je n'ai pas l'impression d'être tout à fait moi-même lorsque je fournis cet effort. Avec les membres de ma famille, je suis assez à l'aise, mais même là ça devient par moments une contrainte de ne pas me trouver seul

Plaisant aussi, c'est que, si on voit James et ses proches (ses parents, sa sœur) dans l’incapacité de gérer leur propre vie : ils courent désespérément après leurs amours impossibles, se comportent souvent en égoïste parfait, cependant, ils restent fondamentalement sympathiques, attentifs à l'autre dans leur détresse, complètemen,t maladroitement, certes, mais attentif quand même. Je trouve que beaucoup d'amour réunit ces quatre personnages qui devraient avoir la vie facile, mais se la compliquent perpétuellement, ils semblent partir chacun de leur côté mais un fil les retient.

Il me paraît à peu près évident que chacun retrouve dans cette histoire des choses qu'il a vécues étant adolescent, avec plus ou moins d'intensité, (et qu'il a peut-être revécu avec ses propres enfants adolescents) : cette solitude, cette incommunicabilité, cette impression d'être incompris, cette angoisse à entrer dans le monde des adultes, avec tout ce qu’il a de rebutant, ce refus des compromis, où il semble que faire le premier pas fait entrer dans un monde où on ne maîtrisera plus rien, où tout sera définitif sans échappatoire et prendre un chemin de traverse sera impossible. James prend finalement sa décision, à partir du moment où sa grand-mère lui propose d'autres pistes, où il comprend que l’ université n'est pas un chemin tout tracé par ses parents, contre lequel il faut se dresser, mais un choix qu'il assume lui-même puisqu'il n'est plus contraint.

Je vais émettre quelques réserves (ça sera moins louche) : j'ai trouvé que les 2 personnages tutélaires de James, la psy et la grand-mère était trop peu fouillés.
La psy est vraiment archétypale, avec tous les défauts qu'on retrouve toujours chez les psys dans la littérature (mais peut-être aussi dans la réalité ? ? Je n'en ai jamais rencontré en tant que thérapeute). Quant à la grand-mère, elle est un tout petit peu trop parfaite et  compréhensive. Mais tout cela n'est que détail, dans un roman gai et profond, d'une grande finesse psychologique sans être du tout psychologisant, parfois tordant, souvent émouvant où tout est subtilement dosé (je trouve que ce mot subtil lui va comme un gant)

(commentaire récupéré)


mots-clés : #initiatique #psychologique

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Message par topocl Dim 19 Fév - 13:03

Coral Glynn

Peter Cameron Cvt_co10


Charmant petit roman, léger, plein d’humour  anglais, cocasse, pour dresser un - finalement - assez beau portrait de femme. Sans doute un peu trop charmant, un peu trop léger, un peu trop anglais pour moi, mais cela reste d'une lecture pas désagréable et je vois tout à fait ce qui peut plaire à d'autres.

(récupération)

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