Olivier Marc

éditeur a écrit:Né à Arras et fils d'instituteur, Olivier Marc se tourne vers l’ébénisterie avant d'entreprendre un tour du monde. Correspondant occasionnel de différents journaux, traducteur et romancier, Rompre avec le monde est son premier roman.

Bibliographie :

- Rompre avec le monde, 2017

Faute de couverture un Tacoma ?

Rompre avec le monde

Un bouquin un peu hybride, vite lu, en quête de charisme ? On l'imagine en tout cas inspiré par les voyages de l'auteur et son séjour au Canada. Ca sent la sciure et la sueur mais un peu comme un prétexte pour considérer d'un oeil réprobateur un monde trop moderne devenu trop fou. Les allers-retours entre campement de mobile-homes et l'espèce de taverne de la ville d'à côté étant des occasions de méditations un rien convenus. La fin ouverte laisse douter du possible retour à la civilisation du "héros".

Les mains écorchées, après deux nuits d'insomnie, comme un orignal tétanisé dans les feux longues portée du Tacoma, à genou, j'avais enfin le sentiment d'en avoir fini avec le monde. Débarrassé du poids du monde.Ce que l'on a vécu ne peut nous être retiré.

ça ne m'inspire pas ! sauf le pickup !

Bédoulène a écrit:ça ne m'inspire pas !

Ah oui? pourquoi pas, en fait!

oui en fait pourquoi pas ? pourquoi ai-je dis ça ? les voyages j'aime, la Nature aussi, surement à cause de la dernière phrase !  (pas d'aplomb la mamy)

Mince, la dernière phrase est la seule qui n'est pas de l'auteur.

mais elle est du lecteur !

Elle est de Sylvain Tesson en fait

Cet écrivain n'existerait-il pas uniquement dans la tête du panda ?

de fait je parlais de ta dernière phrase à toi Animal, pas de la citation ??

Niarf. ça fait au moins deux choses dans ma tête alors ?

Est-ce la louve lunaire qui débloque carrément ou bien cet Olivier Marc ressemble à un pandavril ?...

Mais oui Louvaluna, bien vu !! Jolie présentation, animal !

Mouais. Vous êtes indulgents.

Ça explique pourquoi l'extrait cité est entré en résonance avec la rencontre de l'orignal dans Anima de Wajdi Mouawad, qui je suis en train de lire...

Au milieu des arbres, en bordure du chemin, j’ai vu un orignal gigantesque, une bête de 600 kilos, un monstre épouvantable. À ses pieds, un homme, le corps disloqué, remuait encore. Il hurlait de terreur. L’orignal avait dû le charger, l’homme avait dû rebondir contre les arbres, c’était la saison des amours et il a dû le prendre pour un concurrent, je ne sais pas, qui peut savoir ce qui se passe dans la tête des bêtes.

Bien forgé, Animal (c'est qui sur la photo, on ne voit pas bien?)

haha, étonnante coincidence sylvestre.

la photo c'est un bonhomme qui fait de la pub pour du matériel de bûcheronnage si ma mémoire ne sombre pas trop.

Mince, un poisson d'avril qui marche, c'est que ça devient super-dur à réussir! BRAVO

mais alors je dois supprimer l'indexation !

Le voilà dans les jeux.