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MORI Ōgai

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Message par shanidar Mar 7 Mar - 10:59

Mori Ōgai
(1862-1922)

MORI Ōgai  Mori-o10

Né dans une famille de médecins au service de la seigneurie de Tsuwano (actuellement préfecture de Shimane), Mori Ōgai obtient en 1881, à l'âge de dix-neuf ans (!), un diplôme de médecine de l'Université impériale de Tôkyô et entre dans l'armée.

Entre 1884 et 1888, il fait un séjour d'études en Allemagne, au retour duquel commence dès 1889 son activité littéraire par la création d'un magazine.

Son premier roman, Maihime (La Danseuse, 1890), bientôt suivi de deux autres, le place d'emblée au centre du mouvement romantique japonais.

Il se consacre ensuite à diverses activités : critique littéraire, traduction (notamment la première traduction en japonais du Faust de Goethe), composition théâtrale, avant de revenir au roman -Vita sexualis, Gan (Les oies sauvages) -et même au roman historique- Abe ichizoku (La famille Abe) - vers la fin de l'ère Meiji.

L'auteur a participé aux guerres sino-japonaises puis russo-japonaise comme médecin militaire du plus haut grade. Il est également connu pour ses recherches médicales et ses hautes fonctions dans son pays : directeur du musée de la Maison impériale, président de la Commission provisoire de la langue japonaise, etc.

Avec son contemporain Sôseki Natsume, il est considéré comme le plus grand écrivain de la littérature japonaise moderne. On apprécie en particulier son opposition au nationalisme étroit, sa vaste connaissance de l'Occident et ses efforts incessants à la recherche d'une voie où pourrait s'engager la culture japonaise.

source : Gallimard

Bibliographie

1909 Vita Sexualis ou l'Apprentissage amoureux du professeur Kanai Shizuka,
1910 Le Jeune Homme,
1911 L'Oie sauvage,
1912 Le Testament d'Okitsu Yagoemon,
1913 et 1915 L'Intendant Sanshô,
1914 L'Incident de Sakai,
1916 Le Takasebune,
1909, 1914 et 1916 Chao,
1913-1915 Vengeance sur la plaine du temple Goji-in et autres récits historiques,
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Message par shanidar Mar 7 Mar - 11:04

MORI Ōgai  Anthoj10

L'incident de Sakai (il s'agit d'une nouvelle parue dans Anthologie de nouvelles japonaises contemporaines, 1986)

(traduction Jean Cholley)

Cette nouvelle me semble être emblématique de la rencontre brutale voire impossible entre l'occident (en l'occurrence la France) et le Japon traditionnel. Si l'incident de Sakai est une histoire bien réelle, il est intéressant de lire qu'entre la version de Mori et celle que l'on peut trouver sur wikipedia surgissent quelques différences.

Mais de quoi est-il question ? Du Japon de 1868, lequel commence à peine à ouvrir ses ports aux étrangers. Un bateau français en mouillage envoie quelques marins à terre puisque le port est momentanément 'ouvert'. Les soldats japonais voyant la population malmenée par les français et pensant le port toujours 'fermé', pourchassent les marins et tout le monde finit par se tirer dessus et faire des morts de part et d'autre. En représailles, les Français réclament : des excuses, une somme faramineuse (qu'ils obtiendront) et la mort des soldats japonais qui les ont agressés. L'Empereur accède à toutes ces demandes. Alors, contre toute attente (pour un esprit occidental comme le mien), les soldats japonais se soumettent à la volonté de leur souverain mais demandent à pouvoir mourir en guerriers, c'est-à-dire en recourant au seppuku des samouraïs. Après de nombreuses tergiversations cet honneur leur est accordé.

Suivent quelques pages absolument fascinantes et assez rébarbatives durant lesquelles Mori déplie la longue liste des noms de soldats, de leurs aides , des représentants de l'Etat, etc., et donne à voir l'incroyable cérémonie qui accompagne ce suicide collectif. Le déroulement de l'action est alors comme suspendue aux règles d'une tradition ancestrale, inamovible, qui laisse les français quelque peu pantois, jusqu'à ce qu'ils finissent par fuir, écœurés par la cruauté des actes qu'ils ont eux-mêmes commandités.

"Vous autres les Français, écoutez ! Ce n'est pas pour des gens comme vous que je vais mourir, mais pour notre Empire. Regardez bien comment périt de son propre sabre un homme du Japon !"
Minoura écarta ses vêtements, agrippa son sabre en dirigeant la pointe vers lui et l'enfonça profondément dans le côté gauche de son ventre, qu'il trancha sur trois pouces vers le bas, puis, tournant la lame vers la droite, la força de trois pouces encore vers le haut. L'entaille ayant été profonde, la blessure s'ouvrit largement. Minoura rejeta son sabre, introduisit sa main droite dans la plaie béante et, tout en retirant ses entrailles à la poignée, fixa sur les Français un regard dur.

(…)
Le ministre français, qui avait suivi les gestes de Minoura depuis le début, avait senti une stupéfaction épouvantée prendre peu à peu possession de lui. Et, au moment où il ne tenait plus que difficilement en place, cet énorme cri si inattendu frappant ses oreilles le fit se lever de son siège sans plus savoir comment se comporter.

Nous sommes bien dans la confrontation de deux cultures, deux pensées, deux manières d'envisager la vie, le sacrifice, l'honneur. Si le texte de Mori met si bien en relief ces paradoxes infranchissables, c'est sans doute qu'il a lui-même vécu en Europe et qu'il connait parfaitement les points de jonction et de disjonction des deux civilisations. Mais si le texte de Mori est aussi fascinant, ce n'est pas seulement dans cette confrontation mais aussi pour ce qu'il dit du Japon de 1868. Un Japon qui compte les heures par deux : l'heure du Serpent correspond à 9h-11h par exemple ; un Japon ankylosé dans ses étendards, ses habits de cérémonie, ses palanquins, ses nattes en osier, obséquieux avec ses fonctionnaires, ses seigneuries, ses observateurs officiels et la longue liste, souvent fastidieuse que déploie sous nos yeux ébahis l'auteur semble rappeler cette lourdeur administrative, ce conformisme suranné, cette orthodoxie rigoureuse d'un Japon formaté qui n'arrive pas, qui ne parvient pas à s'émanciper de ses chaînes ancestrales.

Si le texte brille par sa lourdeur académique (à l'image du Japon), il est intéressant de le lire pour ce qu'il donne à voir d'un pays lointain, méconnu, aux coutumes et aux traditions obscures. Je suis donc passée allègrement par-dessus un style chargé pour regarder, fascinée comme une fauvette hypnotisée, ce Japon de la fin du XIXème siècle, ses armures, ses armoiries, ses amertumes et son code de bravoure.


mots-clés : #nouvelle
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Message par Tristram Mar 7 Mar - 12:44

J'ai lu Vita sexualis ou L’apprentissage amoureux du professeur Kanai Shizuka, et effectivement ça dépayse (les conceptions ocidentales de l'époque aussi). Le Japon de ce passé "médiéval" est devenu (très rapidement) bien différent, mais toujours aussi fascinant. Cela ouvre des horizons qu'on n'aurait pu découvrir sans quitter notre culture et notre époque...

« "Toute forme d’art est Liebeswerbung [faire la cour, séduction]. Elle exerce une séduction sur le public et exprime le désir sexuel." [Wilhelm Jerusalem, Einleitung in die Philosophie (Initiation à la philosophie)] Si l’on considère les choses ainsi, l’on peut dire que, de même qu’il peut arriver, en raison de quelque irrégularité de la nature, que le sang des menstrues s’écoule par le nez, le désir sexuel se manifeste dans la peinture, dans la sculpture, dans la musique, dans les romans et dans les pièces de théâtre. »

« Pour ma part, je ne crois pas qu’il y ait une œuvre d’art, quelle qu’elle soit, qui ne soit une "autojustification". Car toute vie humaine est une "autojustification", comme l’est également l’existence de tout être vivant. Une rainette posée sur une feuille d’arbre est verte, mais, posée sur un mur, elle prend une couleur terreuse. Un lézard qui apparaît et disparaît entre les touffes d’herbe a une raie verte sur le dos. Mais un lézard qui vit dans le sable du désert prend la teinte du sable. Le mimétisme [mimicry] est de l’"autojustification". Et, pour la même raison, écrire est également de l’"autojustification". »

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Message par Bédoulène Mar 7 Mar - 21:02

merci Shanidar, cela me rappelle le livre de Bouvier, je vais noter (même si j' ai pas encore adopté les auteurs Japonais, sauf lecture du "bateau usine")

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Message par Armor Lun 31 Aoû - 0:33

Aux environs de 1912, Mori Ogai entreprit la rédaction de plusieurs récits historiques, plutôt à part dans son œuvre. Quelques uns d’entre eux nous sont proposés dans ce livre.

MORI Ōgai  97822511

Vengeance sur la plaine du temple Goji-in, et autres récits historiques

Autant le dire tout de go, ce fut une lecture... déconcertante. Car ces récits historiques sont majoritairement composés d’une succession de faits bruts, exempts de tout sentiment, de toute explication. Et je me suis retrouvée bien perplexe devant ces interminables énumérations qu’évoquaient déjà shanidar, et dont l’extrait qui suit n’est qu’un petit exemple :

Le bateau arriva à Saganoseki dans le pays de Bungo. Ils passèrent à Tsurusaki, entrèrent dans le pays de Higo où ils se rendirent en pèlerinage au santuaire impérial du mont Aso, ainsi que sur la tombe du seigneur Seishô à Kunamoto. Ils enquêtèrent pendant 3 jours dans cette même ville, de même qu’à Takahashi, avant de se rendre en bateau à Shimabara dans le pays de Hizen. Ils y restèrent 2 jours, puis partirent à Nagasaki. Après 3 jours, ils apprirent que l’on avait vu à Shimbara un moine qui pouvait être leur ennemi. Ils rebroussèrent chemin et enquêtèrent encore pendant 5 jours.  Après cela ils repassèrent 3 nouvelles journées à Kunamoto, puis 2 jours à Udo, un jour à Yatsushiro et 2 jours à Nanku-juku, avant de reprendre le bateau jusqu’à un port situé au pied du mont Onsen-dake dans le pays de Hizen.

Bien sûr, parfois, Mori Ogai nous fait la grâce d’un dialogue ou d’une amorce de sentiments. Je me jetais avidement sur ces passages, avant que mes espoirs de voir les personnages prendre corps ne tombent immanquablement à l'eau quelques lignes plus loin… J’ai donc fait le yo-yo émotionnel durant toute ma lecture… Et ce n’est évidemment pas un hasard si les deux textes qui m’ont le plus plu, Yu Xuanji et Les derniers mots, sont aussi ceux où les sentiments des personnages affleurent le plus.
Je ne sais à quel point ces récits sont caractéristiques du style de Mori Ogai, mais une chose est certaine : Vita Sexualis, l’une des œuvres les plus connues de l’auteur, s’est révélée aux antipodes des récits une fois feuilletée. Il faut dire que Mori Ogai expérimenta beaucoup ; s’éloignant des carcans classiques, il inventa un style moderne et novateur. Les récits historiques, rédigés à la fin de sa carrière, sont eux aussi une forme d’expérimentation. De toute évidence, la nouveauté stylistique ne passant pas la barrière de la traduction, c’est tout un pan du récit dont le lecteur occidental se retrouve privé. La postface de Takemori Ten.yû. s’avère alors bien utile pour comprendre le côté subtilement subversif de ces textes sous leur apparence anodine et désincarnée.

Malgré la forme parfois rébarbative, tout comme shanidar, je soulignerai l’intérêt culturel de cette lecture. Ainsi le premier récit, consacré à une vengeance familiale, nous apprend que suite au meurtre de l’un des leurs, une famille de guerriers pouvait solliciter une « autorisation de vendetta ». Un permis de tuer, certes, mais surtout l’obligation pour les hommes chargés de cette vendetta d’arpenter le pays sans relâche, des années durant parfois, afin de retrouver le coupable. Impossible pour eux d’envisager un renoncement, au risque de se condamner à une vie de paria. Honneur oblige...

En conclusion, ce fut une expérience déroutante mais, étonnamment, pas ennuyeuse. J’ai bien du mal à démêler ce qu’elle m’inspire, et à expliquer à la fois cette sensation de désarroi face à une forme dont la finalité m’est restée hermétique, et le sentiment que c’était une lecture que j’étais contente de faire malgré son aspect parfois poussif. Pour apprécier malgré tout ces récits, il faut probablement accepter qu’une bonne part nous en échappe…


Mots-clés : #historique #traditions


Dernière édition par Armor le Lun 31 Aoû - 12:40, édité 2 fois

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Message par Tristram Lun 31 Aoû - 1:35

Cela semble être _ a priori _ du compte-rendu "fonctionnaire", plus comptable que "conté"... ce que fut l'écriture à ses origines, bien avant de s'essayer à sauvegarder quelques "vies minuscules"...
Quoi qu'il en soit, le Japon, et singulièrement Mori Ōgai, demeure sans doute le domaine littéraire qui nous décontenance le plus radicalement !
Du coup, j'ai mis Le Jeune homme et L'Oie sauvage sur une pile... Merci Armor (sourire crispé) !

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Message par Bédoulène Lun 31 Aoû - 9:39

ça risque de m'éloigner encore plus des écrivains Japonais ou au contraire ? MORI Ōgai  2042282828

merci Armor !

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Message par Armor Lun 31 Aoû - 10:40

Ce n'est clairement pas le livre que je recommanderais à un novice en littérature japonaise. A mon avis il est plutôt destiné à ceux qui, connaissant un peu le Japon et l'auteur, ont envie de découvrir une curiosité littéraire.
Après, c'est un très bel objet livre, très soigneusement édité.

J'ai bien envie de lire assez rapidement Vita sexualis, qui est sur ma PAL, et m'a l'air très éloigné sur la forme comme le fond de ces récits historiques. (Vita sexualis est écrit à la première personne, et d'un abord à première vue beaucoup moins formel.)

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Message par Bédoulène Lun 31 Aoû - 10:49

d'accord Armor ! (le Japon lu Bouvier et Bakayashi (social))

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