Un livre, une année

Hier soir, je vous invitais à lire, à connaitre un auteur qui me parait atypique dans sa vie comme dans ses écrits et qui m' a
appris beaucoup et m' a influencé dans ma vie.
John Cowper Powys
A cet auteur, j' ajoute une femme qui fut grande, exemplaire dans son oeuvre comme dans sa vie.
Je trouve qu' elle mérite d' etre lue par les femmes d' abord, par les hommes  par admiration et hommage.
Goliarda Sapienza
J' aimerais que chacun choisisse ainsi 1 ou plusieurs livres à lire dans l' année.
C' est juste un souhait.

Pour commencer l' année, je vous invite à lire L' Autobiographie de John Cowper
Powys.
Je l' ai lue 2 fois et ce fut comme les Essais de Montaigne pour d' autres
Je crois bien que ça a modifié ma façon de penser et parfois d' agir.

On y retrouve ce que nous évoquons d' une façon ou d' une autre.
Et d' avantage.
Powys est une sorte de sorcier avec ses manies, ses magies, ses bizarreries,

plus qu' humain et parfois moins.
Bref un phénomène à nul autre pareil.

Un extrait :

"Je crois que notre sentiment de loin le plus important  est l' indescriptible frisson qui nous saisit au hasard de certains spectacles de la vie, de certains assemblages de choses et de gens, pas nécessairement beaux mais qui donnent à notre existence soudain, une intensité magique.
Cette intensité s' accompagne souvent de l' étrange sensation que nous avons déjà été émus par ces choses dans une autre vie."

Goliarda Sapienza était une comédienne et écrivain italienne contemporaine. Née à Catane (Sicile) en 1924, elle est décédée à Rome en 1996

Elle est née dans une famille socialiste anarchiste sicilienne. Son père, avocat, fut une figure importante du socialisme sicilien jusqu'à l'arrivée des fascistes et sa mère était directrice du Grido del popolo (Le Cri du peuple), le journal de la section turinoise du Parti socialiste dont Antonio Gramsci était un des rédacteurs.

En 1940, une bourse d'étude permit à Goliarda Sapienza d'entrer à l'Académie d’art dramatique à Rome. Dans les années qui suivirent, elle se produisit régulièrement sur les scènes de théâtre, entre autres dans des pièces de Luigi Pirandello. Tardivement, elle enseigna la comédie au Centre expérimental de cinématographie de Rome.

Son roman L'Art de la joie, écrit entre 1967 et 1976, est considéré comme une œuvre majeure de la littérature italienne contemporaine. Il suscita pourtant énormément de réticence de la part des éditeurs italiens pour son contenu contestataire et féministe. Il ne fut publié en italien qu'en 1998, après la mort de son auteur.

Elle a publié quatre romans qui font partie d’un cycle autobiographique : Lettera aperta (Lettre ouverte, 1967), Il filo di mezzogiorno (Le fil de midi, 1969), L’Università di Rebibbia (L’Université de Rebibbia, 1983), Le certezze del dubbio (Les certitudes du doute, 1987). Elle a laissé de nombreux ouvrages inédi

bix_229 a écrit:
Son roman L'Art de la joie, écrit entre 1967 et 1976, est considéré comme une œuvre majeure de la littérature italienne contemporaine. Il suscita pourtant énormément de réticence de la part des éditeurs italiens pour son contenu contestataire et féministe. Il ne fut publié en italien qu'en 1998, après la mort de son auteur.

Dans ma PAL depuis des années .
Et pas motivée . des à-prioris peut-être .

Bon bon, bix, c'est chouette. Tu nous signales beaucoup d'auteurs qui me sont inconnus, tellement que dans mon cas j'ai laissé tomber l'idée même de pouvoir essayer, inconsciemment. ça me plais bien que cette fois tu dises "j'aimerais que vous lisiez cette année ceci".
Merci, je suis partante.
Je pense que je vais me contenter du premier , d'abord, même si ma condition féminine me pousse à être curieuse de ta seconde suggestion.
ON va voir. Je suis lente mais c'est bien noté.

Merci Nadine !
Les livres c' est une des rares choses que je connais et que j' aime beaucoup !

On a le droit de proposer aussi un livre à lire pour l'année, ou tu vas nous proposer plein de livres et on fait notre choix ?

bix_229 a écrit:Hier soir, je vous invitais à lire, à connaitre un auteur qui me parait atypique dans sa vie comme dans ses écrits et qui m' a
appris beaucoup et m' a influencé dans ma vie.
John Cowper Powys

Parfois, je me demande si les lunettes servent vraiment ou je me dis que je suis encore plus "taupe" que je ne l'imagine   ! Je n'ai pas vu ton appel à lecture,Bix mais je vois ce fil et suis bien tentée car j'ai déjà lu Goliarda Sapienza et aimerais la retrouver...Donc , je suis partante, ne serait-ce que parce que l'idée de proposer/découvrir /partager  autour d'un écrivain m'enthousiasme.

Pour John Cowper Powys, je suis partante aussi mais il faut attendre de croiser le livre proposé !

finalement j'ai deux livres de Sapienza, en fouillant dans ma PAL donc un de ces jours (faut d'abord que je lise ceux de mon engagement perso)

Arturo a écrit:On a le droit de proposer aussi un livre à lire pour l'année, ou tu vas nous proposer plein de livres et on fait notre choix ?

je me suis posée la question aussi, mais pitié nannn ! hihi y en a trop à liiiiire ! hihi (je plaisante hein)

Trop, c'est genre quoi ? (il paraît qu'une certaine personne qui hante ce forum a une PAL à 4 chiffres , et ils sont peut-être même plusieurs avec ce "problème")

Et, pour le meme prix, je rajoute Le Quatuor d' Alexandrie : Lawrence Durrell.

bix_229 a écrit:Et, pour le meme prix, je rajoute Le Quatuor d' Alexandrie : Lawrence Durrell.

Ca, ça pourrait me tenter Il y a longtemps que je me promets de relire ce fameux quatuor qui m'avait laissé une forte impression !
(il y a de cela une trentaine d'années)

Exact ! Le Quatuor d' Alexandrie est indispensable (et aussi Michaux).

Il est dans ma PAL . Mais je ne sais pas si j'aurais assez de souffle. C'est un truc énorme et je sautille tellement dans mon cerveau .

Bix, là ,c'est "un livre, un jour", et pas "un livre, une année"
Et je me dis que si tu proposes des livres de moins de 500 pages tu auras plus de chances qu'on te suive, non ?

Mais 500 pages, ça ne t' a jamais fait pas peur, Topocl !
Surtout sur une année.
Moi oui ! Malheureusement !
Mais je parle pour ceux pour qui le nombre de pages et de temps ne sont pas des obstacles.
Oh et puis ce n' est qu' une modeste proposition...
Une vague indication. On en fait ce qu' on veut.