George Orwell

gilux a écrit:"La ferme des animaux" c'est vraiment dommage mais c'est le livre d'Orwell qui m'a le moins marqué pour l'instant, je comprend la situation, les allusions, mais j'ai trouvé tout ça....téléphoné, un peu facile.
Je dis que c'est dommage parce qu’à mon avis c'est le côté "c'est Le livre d'Orwell qu'il faut lire, comment ça tu l'as pas lu!", mon côté réfractaire aux obligations certainement.
En vous lisant j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose.

gilux a écrit:Hommage à la Catalogne, c'est un grand oui par contre, cette idée d'une réussite des idées libertaires, même pour un temps très court, m'a donné des frissons!

Tatie a écrit:Rien à voir avec ceci, mais une collègue m'a passé un truc un atypique.

Le Libraire de Wigtown - Shaun Bythell.

C'est le journal de bord d'un bouquiniste Ecossais (voilà le bonhomme et la fantastique librairie d'occasions : https://www.youtube.com/watch?v=rC-oA4zKZlI).

Il convoque Orwell en tête de chaque chapitre. J'ai appris qu'Orwell avait été un temps libraire. Métier modérément apprécié. Quant à l'auteur, il parle de ses journées, de la concurrence en ligne, de ses rencontres...

Honnêtement, c'est assez plat. Dommage. En même temps, ça démythifie pas mal un métier qui laisse rêveur, mais qui subit plus les cartons et les factures que le charme de la lecture...

Mais c'est beau quand même : https://www.the-bookshop.com/

"Les cartons de nouveaux livres attirent les clients comme la lumière les papillons. Tous les libraires vous le diront ; même quand on possède cent mille livres soigneusement triés et rangés sur les étagères d'une boutique chaude et lumineuse, il suffit qu'un carton soit posé dans un coin froid et mal éclairé pour que les clients se précipitent dessus et commencent à fouiller à l'intérieur. Un carton d'ouvrages non triés et non étiquetés recèle un charme extraordinaire". S B

"... un vieil homme a parcouru les ouvrages du rayon Histoire maritime, puis s'est rapproché du comptoir et m'a lancé : "C'est pour quand, le feu de joie ?" Perplexe, je lui ai demandé ce qu'il voulait dire par là. Il m'a répondu : "Vos livres. J'ai jamais vu une camelote pareille. Tout juste bonne à être brûlée dans le jardin." S B

"L'homme a réussi à dénicher une bible de poche datant de 1870 dont le prix n'était pas indiqué, et m'a demandé à combien je lui faisais. Je lui ai répondu 4 £. Il ne l'a pas prise. De toute évidence, la découverte d'un ouvrage dénué de prix déclenche quelque chose de spécial dans la tête des clients : quand on leur annonce le coût du livre en question, si modique soit-il, cela semble toujours trop cher à leurs yeux. Je ne compte plus le nombre de fois où des gens ont déposé sur le comptoir des livres que nous n'avions pas encore étiquetés en disant : "Celui-ci n'a pas de prix. Il est gratuit, j'imagine." La blague n'était déjà pas drôle la première fois ; quatorze ans plus tard, elle a complètement perdu le charme qu'elle n'a jamais eu." S B

ArenSor a écrit:Excuse-moi, je n'ai pas été assez précis. Je n'ai pas les idées très claires non plus en ce moment. Les citations viennent du livre de Shaun Bytell, j'aurais dû le signaler en mentionnant son nom au complet et non par les initiales. Les "Bookshop memories" d'Orwell je ne les ai pas lues (à vrai dire je préfèrerais les lire en français).