Sixt-Fer-à-Cheval (Haute-Savoie)

(dédié à Bix, à qui j'avais promis de l'emmener virtuellement dans mes randos ; en voici une avec photo et texte d'accompagnement






Une fois passé le parking (payant !), grimper deux heures – enfin pas vraiment, d'abord parcourir durant 90 mn la  vallée – jusqu'au rocher du "Bout du monde". Il n'est pas situé très haut, à 1260 mètres après trente dernières minutes plus rudes.
S'y reposer un moment et jouir de la vue du fond de ce cirque : 360 ° de roches fendues par l'immense entaille séculaire du torrent du Giffre. D'ici-haut il ne paraît plus être qu'un filet argenté serpentant  dans le creux du val.
À ma gauche, les eaux glaciaires qui le constituent dévalent la falaise dans un bruissement sourd et continu qui charme l'oreille.
Une autre cascade, plus modeste, s'écoule de la muraille, sur ma droite, en clapotis plus discret formant un à-propos contrepoint.
Au sommet les rocs sont bruts, tandis qu'à mi-pente le vert profond des sapins mange les pentes qui se dénudent à nouveau vers le bas. Au bord du torrent la forêt reprend par places.
  Après avoir joui de cette vue, tout aussi rafraîchissante que la pause, nous entamons la descente, nous emplissant les yeux de splendeurs.
La montagne offre ici une large vallée ouverte et, par dessus tout ça, règne le bleu intense du ciel, décoré de la ouate ô combien moutonnante des cumulus.
L'orage est annoncé pour cet après-midi...

Et c'est où, Sixt-Fer-à-Cheval, Monilet?

En Haute-Savoie, topoci : je l'avais écrit dans "description" ; pardon, ça n'apparaît pas, je rectifie.

Tu es reparti du bon pied, Monilet, je t' envie !  
Merci  d' avoir pensé à moi, mais je ne suis pas tellement ingambe en ce moment...
Je connais un peu la Haute Savoie, c' est plein de montagnes et de lacs... Impressionnant !

Tu vois, je n"'ai pas oublié ma promesse. J'ai un peu forcé, notamment avec une balade au plat de 15 km et les tendons ont un peu morflé mais ça va passer, je le sens. Oui, je sais bien, l'ami , c'est pourquoi je pensais à toi à chaque rando.

Monilet a écrit:Tu vois, je n"'ai pas oublié ma promesse. J'ai un peu forcé, notamment avec une balade au plat de 15 km et les tendons ont un peu morflé mais ça va passer, je le sens.

ça ne fait rien, Monilet, n' y pense pas !
Comme dit le poète espagnol, on trace son chemin en cheminant...

Tout passe
et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer
Voyageur, le chemin
C'est les traces
de tes pas
C'est tout ; voyageur,
il n'y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier
Que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n'y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer


Antonio Machado (1875-1939)

C' est mieux en espagnol, tu connais l' espagnol ?

J'avais amorcé par un séjour d'université d'été de 3 semaines à Cuba, il y a quelque 15 ans mais j'ai tout oublié. Merci pour ce poème.

M. Renard qui se balade, voilà qui fait plaisir. Tu devrais te faire sponsoriser par l'office de tourisme !!!

Bonne route monsieur Renard !

animal a écrit:M. Renard qui se balade, voilà qui fait plaisir. Tu devrais te faire sponsoriser par l'office de tourisme !!!

Ha ha ! Salut, toi !

Ah oui c'est cool ça de gambader Monsieur Renard !
Faut faire un peu attention quand même de ne pas tomber !

Il est beau ce poème Bix !

Bonjour à tous, pour une fois que je passe, rarement mais je passe !

merci pour la balade Monilet, j'en profite aussi !

Avec plaisir, Bed.. Ton silence m'aurait presque étonné.

quoi oublier mon renard préféré ?

Bonjour, bonne balade et belles images

Merci à vous tous.

Oui, dépaysant !

C'est toujours bien de voir où vous passez dans la vie... Ça fait plaisir de te voir par ici Monilet!