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Douglas Kennedy

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Message par Tristram Mar 13 Sep - 12:55

Douglas Kennedy
(Né en 1955)

Douglas Kennedy Dougla10

Douglas Kennedy, né le 1er janvier 1955 à New York, est un écrivain américain qui décrit de manière très acerbe certains aspects des États-Unis d'Amérique. Il dénonce notamment leur puritanisme religieux.
Douglas Kennedy grandit dans le quartier aisé de l’Upper West Side, fils d'un père courtier en bourse et d'une mère assistante de production à la chaine de télévision NBC. Devenu régisseur dans des théâtres de Broadway, il décide de partir en mars 1977 à Dublin pour rendre visite à des amis, et restera en Europe.
À Dublin, il devient cofondateur d’une compagnie de théâtre, puis administrateur de la branche expérimentale du National Theatre of Ireland (1978-1983), et commence à écrire, la nuit. En 1980, il vend sa première pièce à la chaîne de radio britannique BBC Radio 4.
En 1983, il démissionne pour se consacrer exclusivement à l’écriture, et devient journaliste indépendant, notamment pour l’Irish Times où il tient une rubrique de 1984 à 1986.
En mars 1988, il emménage à Londres, au moment où son premier livre, un récit de voyage (Au-delà des pyramides) est publié. En 1994, paraît son premier roman, Cul-de-sac. En 1997, il est porté à l’écran par Stephan Elliott.
Son deuxième roman, L'Homme qui voulait vivre sa vie, connaît un succès international. Son troisième roman, Les Désarrois de Ned Allen est aussi un best-seller et un succès critique.
La Poursuite du bonheur marque un changement radical. Après trois romans que l’on pourrait décrire comme des thrillers psychologiques, il opte pour une histoire d’amour tragique.
Parfaitement francophone, Douglas Kennedy vit entre Londres, Paris, Berlin et Wiscasset dans l’État du Maine.

Bibliographie partielle
Récits

• Beyond the Pyramids : Travels in Egypt (Londres : Unwin Hyman, 1988) Traduit en français sous le titre Au-delà des pyramides (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2010, 310 p.
• In God's Country : Travels in the Bible Belt, USA (Londres : Unwin Hyman, 1989) Traduit en français sous le titre Au pays de Dieu (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2004, 329 p.
• Chasing Mammon : Travels in the Pursuit of Money (Londres : Harper Collins, 1992) Traduit en français sous le titre Combien ? (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2012, 312 p.
• The Institution (Londres : Little, Brown & Company, 1997)
• All the big questions, with no attempt at any answers : thoughts, musings and the occasional idea about so much life can throw at you Traduit en français sous le titre Toutes ces grandes questions (sans réponse) (traduction de Bernard Cohen), Belfond, oct. 2016, 336 p.

Romans
• The Dead Heart (Londres : Little, Brown & Company, 1994) Traduit en français sous le titre Cul de sac (traduction de Catherine Cheval), Gallimard, 1997, 260 p., rééd. sous le titre Piège nuptial, nouvelle traduction de Bernard Cohen, Belfond, 2008, 265 p.
• The Big Picture (Londres : Little, Brown & Company, 1997 • New York : Hyperion, 1997) Traduit en français sous le titre L'Homme qui voulait vivre sa vie (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 1998, 353 p.
• The Job (Londres : Little, Brown & Company, 1998 • New York, Hyperion, 1998) Traduit en français sous le titre Les Désarrois de Ned Allen (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 1999, 379 p.
• The Pursuit of Happiness (Londres : Hutchinson, 2001) Traduit en français sous le titre La Poursuite du bonheur (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2001, 577 p.
• Losing It (2002) / Temptation (Londres : Hutchinson, 2006) Traduit en français sous le titre Rien ne va plus (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2002, 393 p.
• A Special Relationship (Londres : Hutchinson, 2003) Traduit en français sous le titre Une relation dangereuse (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2003, 405 p.
• State of the Union (Londres : Hutchinson, 2005) Traduit en français sous le titre Les Charmes discrets de la vie conjugale (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2005, 525 p.
• The Woman in the Fifth (Londres : Hutchinson, 2007) Traduit en français sous le titre La Femme du Ve (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2007, 377 p.
• Leaving the World (Londres : Hutchinson, 2009) Traduit en français sous le titre Quitter le monde (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2009, 512 p.
• The Moment (Londres : Hutchinson, 2011) Traduit en français sous le titre Cet instant-là (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2011, 491 p.
• Five days (New York : Atria Books, 2013) Traduit en français sous le titre Cinq jours (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2013, 252 p.
• The Heat of Betrayal (Londres : Hutchinson, 2015) / The Blue Hour (New York : Atria Books, 2016) Traduit en français sous le titre Mirage (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2015, 550 p.
• The Great Wide Open Traduit en français sous le titre La Symphonie du hasard - Livre 1 (traduction de Chloé Royer), Belfond, 2017, 384 p. + La Symphonie du hasard - Livre 2 (traduction de Chloé Royer), Belfond, 2018, 336 p. + La Symphonie du hasard - Livre 3 (traduction de Chloé Royer), Belfond, 2018, 400 p.
• Isabelle in the Afternoon (Londres : Random House, 2020) Traduit en français sous le titre Isabelle, l'après-midi (traduction de Chloé Royer), Belfond, 2020, 312 p.
• Afraid of the Light (New York : Hutchinson, 2021) Traduit en français sous le titre Les Hommes ont peur de la lumière (traduction de Chloé Royer), Belfond, 2022, 255 p.

Recueils de nouvelles
• Murmurer à l'oreille des femmes (recueil de douze nouvelles) Traduction de Bernard Cohen. Paris : Belfond, 2014, 247 p.
• The Pick-up = Drôle de drague. Hit and run = Délit de fuite (recueil de deux nouvelles bilingue) Traduction de Michel Marcheteau et Michel Savio, Pocket, coll. "Les langues pour tous. Bilingue" no 12799, 2016.
• Tu peux tout me dire, dans le recueil collectif 13 à table ! 2016. Traduction de Bernard Cohen. Paris : Pocket n° 16479, 11/2015, 283 p.

(Wikipédia)

_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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Message par Tristram Mar 13 Sep - 13:20

Piège nuptial (Cul de sac)

Douglas Kennedy Pizoge10

Nick Hawthorne, dans la quarantaine et du Maine, vaguement journaliste (et mécano) se lance dans l’aventure : la traversée (quatre mille kilomètres) de l’aride outback australien en minibus Volkswagen. Il prend en stop Angie, 21 ans, originaire de Wollanup, 53 habitants, dans le « Cœur sans vie », le « vide rouge » (red heart, d’où le titre original du roman, The Dead Heart). Elle le drogue et le kidnappe ; il se retrouve marié avec elle, enceinte de lui, prisonnier de la petite collectivité autarcique où la principale activité se résume à boire de la bière.
Douglas Kennedy en explique l’origine, un mixte de communauté alternative et de descendants des quatre familles du village abandonné après la fermeture de sa mine d’amiante ; son existence clandestine est despotiquement régie par les chefs de famille, et la seule ressource économique est un abattage de kangourous pour l'alimentation animale ; à leur majorité, les jeunes partent pour trouver un conjoint – et le ramener.
Pendant près de neuf mois d’avanies chez les péquenots, Nick cherchera à s’échapper, jusqu’à tenter avec Krystal, la sœur d’Angie.
« J’ai été réveillé par des hoquets et des râles. Angie était affalée devant la cuvette des toilettes, punie par la justice divine pour toute la bière qu’elle avait éclusée la veille. Mais, quand elle a retrouvé l’usage de la parole, ses premiers mots ont été : "Putain de nausées matinales, ça commence…" »

« Le vrai danger de l’outback, je commençais à l’entrevoir : sa vacuité ne faisait qu’aiguiser le manque d’assurance qui pesait sur chacune de mes décisions, chacune de mes initiatives. Autant oublier toutes ces foutaises à propos des hésitations et des contradictions dissipées par le seul spectacle de la majesté de la nature ! Au contraire, celle-ci amplifie toutes nos insécurités, toutes nos tendances à l’autodénigrement, parce qu’elle nous dit carrément et nous répète que nous ne sommes rien. Mieux vaut rester en ville, où les petites certitudes abondent et où, surtout, on n’est jamais forcé de rester seul avec soi-même. »

« Nous passons notre vie à prétendre que nos petites occupations poursuivent une plus haute ambition que la nécessité d’avoir un toit sur notre tête, de quoi nous vêtir et nous sustenter, mais au final nous nous échinons pour remplir le vide des heures et éviter de considérer ce que notre passage sur terre a d’éphémère, de dérisoire. S’affairer, se stresser, permet d’oublier la futilité lamentable de nos existences, ou le cul-de-sac dans lequel nous nous débattons. Un cul-de-sac que nous nous sommes invariablement choisi. »
Sur le ton dur-à-cuire et humoristique alterné avec un style plus conventionnel, avec un suspense bien maintenu, cette histoire vaut surtout pour l’évocation de l’étrange communauté au milieu de nulle-part, partiellement inspirée des « clowns de la contre-culture » du début des années 1970.
J’ai feuilleté les deux traductions, et apparemment elles sont identiques !?

\Mots-clés : #aventure #regimeautoritaire #ruralité

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Message par topocl Mar 13 Sep - 16:53

Tristram a écrit:
Pendant près de neuf mois d’avanies chez les péquenots, Nick cherchera à s’échapper, jusqu’à tenter avec Krystal, la sœur d’Angie.
Tenter quoi?

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Message par Tristram Mar 13 Sep - 17:25

Tenter... de s'échapper.
Je fais court, désolé.

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Message par topocl Mar 13 Sep - 19:45

Ah oui, je suis un peu lente, mais une fois qu'on m'explique, je comprends Douglas Kennedy 1090692548 .

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Message par Bédoulène Mer 14 Sep - 20:31

ce livre me parait sympa !

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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



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