Marie de Hennezel et Bertrand Vergely
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Marie de Hennezel et Bertrand Vergely
Marie de Hennezel est psychologue clinicienne et écrivain.
Après avoir fait des études de langues et enseigné l'anglais elle réalise un DESS de psychologie clinique et un DEA de psychanalyse.
En 1986, elle intégre la première équipe de soins palliatifs en Europe continentale.
Elle se forme à l'Haptonomie, essentielle dans l'approfondissement des qualités de contact et de présence, si nécessaires dans le soin et l'accompagnement des grands malades et des mourants.
Devant l'immense besoin d'accompagnement psychologique et spirituel des personnes touchées par le VIH, Marie de Hennezel fonde en 1992, avec Jean-Louis Terrangle, l'Association Bernard Dutant - Sida et Ressourcement. Son objectif est d'accueillir ceux qui, condamnés par la médecine, conscients d'avoir un temps limité à vivre, sont en quête de sens.
Avec l'évolution des nouvelles thérapies, le Sida devient une maladie chronique et l'Association Bernard Dutant, aujourd'hui basée à Marseille, s'oriente vers des activités de ressourcement pour "prendre soin de soi" (week-ends de marche, théatre, soirée de partage).
En octobre 2002, Jean-François Mattei, Ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes Handicapées, lui confie une mission sur la fin de vie.
Un rapport "Fin de vie et Accompagnement" est remis au ministre le 16 octobre 2003.
Le 17 décembre 2003, elle est auditionnée par la mission parlementaire d'information sur l'accompagnement de la fin de vie. Cette mission a proposé une loi sur les droits des malades et la fin de vie qui a été adoptée par le parlement le 30 novembre 2004.
En février 2010, elle est entrée au Comité de pilotage de l Observatoire National de la fin de vie , dont elle a démissionné en 2012, à la suite d'un désaccord avec le Président de l'Observatoire, au sujet de la mission de l'Observatoire et du rapport d'activité publié.
Source : slog.fr
Publications
- Spoiler:
- La Mort intime, éditions Robert Laffont, 1995 (préfacé par François Mitterrand)
L'Art de mourir, 1997, en collaboration avec Jean-Yves Leloup
La Quête du sens, éditions Albin Michel, 2000
Le Grand Livre de la tendresse, éditions Albin Michel, 2002
Le Souci de l'autre, Robert Laffont, 2004
Mourir les yeux ouverts, éditions Albin Michel, 2005
Nous ne nous sommes pas dit au revoir, éditions Robert Laffont, 2006
La chaleur du cœur empêche nos corps de rouiller, éditions Robert Laffont, 2008
La Sagesse d’une psychologue, L’Œil neuf éditions, 2009
Une vie pour se mettre au monde, Carnets Nord, mars 2010, en coll. avec Bertrand Vergely
Qu'allons nous faire de vous, éditions Carnets Nord, 2011 en coll. avec Edouard de Hennezel
Nous voulons tous mourir dans la dignité, éditions Robert Laffont, 2013
J'ai choisi de me battre, j'ai choisi de guérir, éditions Robert Laffont, 2014 avec Claude Pinault
Sex and sixty : un avenir pour l'intimité amoureuse, éditions Robert Laffont, 2015
Croire aux forces de l'esprit, éditions Fayard, 2016
son fil personnel : https://deschosesalire.forumactif.com/t1648-marie-de-hennezel
Bertrand Vergely
Né en 1953
Né en 1953
Bertrand Vergely (né en 1953) est un essayiste français. Il est normalien, agrégé de philosophie, professeur en khâgne. Il se définit lui même comme un « artisan philosophe » et s'intéresse notamment à la théologie.
Il est un ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud.
Il a enseigné à Sciences Po Paris et enseigne toujours à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge et au Lycée Pothier en classe préparatoire aux grandes écoles en Khâgne Classique (Ulm) et en Hypokhâgne B/L.
Il est expert auprès de l'Association progrès du management. Il publie dans le journal Atlantico.
- Spoiler:
En 2010, dans son ouvrage Retour à l'émerveillement, il rappelle qu’en grandissant, l'enfant perd sa capacité d’émerveillement dans sa confrontation aux contraintes et à la dureté de l'existence. Devenu adulte, il s'oriente alors vers l’idéalisme, « une manière d’intellectualiser le rationnel, en réduisant la réalité à un concept », ou vers le matérialisme, «contre-pied triste et tragique de l’idéalisme, qui dément toute explication intellectuelle », en négligeant généralement une troisième voie, qui constitue la base de l'attitude philosophique : l’émerveillement.
En 2011, B. Vergely résume ainsi sa démarche : « J’ai écrit des ouvrages dans trois directions. 1°) La vulgarisation de la philosophie et l’histoire de la philosophie. 2°) Des réflexions sur les expériences-limites de la mort, de la souffrance et du mal. 3°) Des ouvrages sur le bonheur et la foi. »
En janvier 2013, il se déclare opposé à la loi sur le « mariage pour tous » dans son texte Le mariage gay ou la dictature de la confusion.
En mai 2015, à l'occasion de la sortie de son ouvrage La Tentation de l'homme-Dieu, il livre sa réflexion sur les problématiques de notre société «postmoderne». Il exprime sa position sur la réforme des collèges. Pour lui, la République va « tourner le dos à ses propres valeurs ».
En 2018, dans son ouvrage Obscures lumières - La révolution interdite, il voit dans les Lumières une religion plus obscurantiste que le christianisme qu'elle a voulu remplacer. Pour lui, la Révolution française, au lieu de supprimer la soif de pouvoir, l'a déplacée d'une expression cléricale vers une expression laïque; elle a mis en place « une idolâtrie, celle de l'homme total contrôlant la nature et l'homme par la raison humaine. Au xviiie siècle cette idolâtrie débouche sur la Terreur, au xixe siècle sur le nihilisme intellectuel, au xxe siècle sur le totalitarisme ».
Le 13 avril 2018, Bertrand Vergely a aussi participé à un colloque sur les « nouvelles attentes écologiques », avec les frères de la Communauté Saint-Jean.
sources wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Vergely
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Une vie pour se mettre au monde
co écrit avec Bertrand Vergely.(Philosophe)
Je l'ai lu assez rapidement, presque "en diagonale", aussi je ne devrais pas , presque, en rendre compte. Je crois que je n'ai pas tellement accroché, ça parle de la question du "vieillir", de la question de se réconcilier avec les différents possibles que chaque âge apporte. Peut être un peu trop "général" pour moi.
J'ai cependant apprécié grandement rencontrer une information importante que je connaissais mais partiellement seulement: l'existence de la loi Leonetti. Ils expliquent qu'avant de parler de droit à mourir , d'euthanasie etc, il faudrait déjà prendre conscience de l'existence de cette loi là. Qui selon eux répond à de nombreux besoins fondamentaux liés aux questions de fin de vie au coeur de l'univers hospitalier.
la loi en question, sur Wikipedia :
Le texte a pour objet d'éviter les pratiques d'euthanasie, et d'empêcher également l'acharnement thérapeutique (qualifié d'« obstination déraisonnable » dans le traitement des malades en fin de vie). Il permet ainsi au patient de demander, dans un cadre défini, l'arrêt d'un traitement médical trop lourd3. Cette volonté peut notamment être exprimée par le biais de directives anticipées ou par le recours à une personne de confiance. Dans le même temps, cette loi propose de développer les soins palliatifs donnés aux patients en fin de vie, afin de prendre en compte leurs souffrances.
Une distinction nette est ainsi tracée entre le traitement médical, qui peut être interrompu s'il est jugé disproportionné par rapport à l'amélioration attendue, et les soins, dont la poursuite est considérée essentielle pour préserver la dignité du patient.
« Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu'à la mort. Si le médecin constate qu'il ne peut soulager la souffrance d'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qu'en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d'abréger sa vie, il doit en informer le malade, [...] la personne de confiance, [...] la famille ou, à défaut, un des proches. » (CSP Article L1110-5 [archive]).
« Ces actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. Dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins visés à l'article L. 1110-10. »
Ainsi, la personne dite "de confiance", par exemple, si elle a été désignée, prime avant tout autre proche, que ce soit enfants, epoux etc.
Nadine- Messages : 4882
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