Anonyme : La scierie
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Anonyme : La scierie
La scierie
héros-limite a écrit:A la suite de circonstances parfaitement indépendantes de sa volonté, un jeune bourgeois de dix-neuf ans se trouve dans l’obligation de vivre, pendant deux années pleines, la vie d’un ouvrier de scierie – genre de vie auquel rien, absolument rien ne l’a préparé.
C’est donc un récit réaliste, mais d’une originalité particulière, puisqu’il s’agit d’une plongée en milieu «prolétarien», et d’une vraie plongée, sans tricherie aucune, effectuée sous la contrainte et en dehors de tout parti-pris idéologique.
Extrait de la préface rédigée par Pierre Gripari en 1975.
Pas simple déjà de "ranger" ce petit fil ouvert pour parler de l'ouvrage. Récit d'une expérience très personnelle et écrit de façon très brute, pourtant il y a la tentation de le ranger "littérature tout court", pourquoi ? Peut-être l'influence de la préface qui parle d'un ton manquant et d'un choc.
Choc qui peut se comprendre, la description du travail en scierie dans les forêts du Loir et Cher (on ne verra plus le département du même œil) est... brutale. Les Grandes gueules à côté ce n'est pas loin de Winnie L'Ourson. Travail exténuant, dangereux, aussi mal payé que désespérément indispensable.
L'à côté du travail, qualifié dans la préface de "méchanceté" mérite aussi qu'on s'y arrête. Il n'y a pas de lyrisme du travailleur ou du gagneur. Les coups bas et renvois d'ascenseur du même acabit sont de la partie...
Le truc dingue pourtant c'est la force, la rage, la hargne et l'orgueil qui font que ce jeune homme tient. Pas envie de s'écrouler devant des types à qui ça ferait trop plaisir, classe sociale oblige et un drôle de besoin "d'en chier", de s'éprouver, de faire l'impossible, de vaincre l'usure. Et pas qu'un peut, c'est fascinant et serait malsain si en filtre on ne sentait pas du recul et une conscience de la vanité de la chose, de même qu'un réalisme quant au gain.
Il n'est pas tout seul dans cette galère, on découvre une "élite" de forcenés fous furieux. Plus forts que les autres, sans répits pour un très mince espoir de s'en sortir mieux à terme dans un contre la montre démesuré.
C'est brut mais précis. Le regard sur le travail, ce rapport au travail, excessif certes mais rare dans la balance montrée entre la contrainte matérielle et le besoin quasi indépendant de faire les choses, de s'éprouver, de s'user (pour reprendre les mots déjà utilisés), une manière de se construire dangereuse, déraisonnée en fait. Un effet de jeunesse, ou pire. Ou alors un réflexe pour se mettre à l'abri au sens où pire que soi sera difficile à trouver.
Une lecture pas nette, le genre de machin qu'on ne lit vraiment pas souvent, rageur, sauvage, violent. Fascinant, avec malaise.
mots-clés : #initiatique #social
Dernière édition par animal le Dim 20 Aoû - 12:31, édité 1 fois
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Re: Anonyme : La scierie
merci Animal ! j'ai eu très vite l'intention de le lire, ce sera bientôt
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Anonyme : La scierie
Comment as tu rencontré ce livre Animal ?
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Anonyme : La scierie
Par la librairie qui met souvent en évidence des livres de cet éditeur, celui-ci j'ai tourné autour plusieurs fois et fini par franchir le pas. Ils ont de très bonnes choses dans leur catalogue !
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Re: Anonyme : La scierie
La scierie
Lu hier d'une traite ce récit,
un récit oui, avec un style maitrisé, rien qui dépasse et en même temps le talent de traduire exactement.
Je m'attendais à un intello qui frotte ses repères à une antithèse de monde. C'est plus subtil que ça.
On sent l'unité humaine en fait. Dans la souplesse de sa jeunesse, celui qui raconte épouse immédiatement le parlé et le rythme qui l'entoure. On sent qu'il a grandit dans ce secteur, et s'il a été éduqué, il n'a jamais été je crois hors des réalités du monde.
C'est l'histoire de trois embauches successives, de trois ambiances de travail, il traduit bien les émotions humaines, la bassesse, le travail.
Une lecture qui m'a beaucoup plu.
On comprend bien le travail de la scierie, c'est une des parts passionnantes du récit, on a vraiment le sentiment qu'il nous raconte.
Et son regard entier, juvénile mais authentique, aplanit les différences, c'est très parlant, on sent les épousailles d'avec l'effort.
J'ai rencontré parfois des ambiances de travail comme celles qu'il décrit, la surenchère intestine des compétitivités, le calcul, la méchanceté, le dépassement de soi qui fait disparaitre toute cohérence hors du présent, absurde tellement on en chie.
Et puis, enfin, il traduit bien les réseaux d'attitude que le travail très physique produit. les sons, les gestes, les perceptions sont très justement décrits.
Il parle beaucoup au présent.
Il traduit très bien ce que les gens se disent, ce"qui se dit", en quelques mots. Les gens le suivent des yeux quand il les quitte, ainsi : on se dit rien en somme, on sait juste qu'il se tue à la tâche, comme ses collègues, il traduit bien comme on peut lire dans les allures, le teint, la marche, les mains abimées, l'orgueil qu'on met à porter son bagne.
Le secteur géographique, sans crier gare, est dépeind avec justesse, et force. par chance j'ai vécu à Blois dans le passé, un hiver, je pouvais donc sentir ce dont il parle, ces forêts serrées, ce brouillard, jusqu'aux lapins dans le parc de Chambord à l'aube.
On sent les mastodontes , tout ça pour produire des cageots, ces arbres énormes, etc etc
Merci Animal !
Une réalité du travail physique collecif est totalement transmise par ce récit.
Il n'y a pas de développement psychologique conceptuel, c'est juste comme une grosse fatigue.
C'est même pas un intello qui fraye avec l'ouvrier, c'est mieux, c'est la jeunesse qui cogne et choisit ses épreuves.
Lu hier d'une traite ce récit,
un récit oui, avec un style maitrisé, rien qui dépasse et en même temps le talent de traduire exactement.
Je m'attendais à un intello qui frotte ses repères à une antithèse de monde. C'est plus subtil que ça.
On sent l'unité humaine en fait. Dans la souplesse de sa jeunesse, celui qui raconte épouse immédiatement le parlé et le rythme qui l'entoure. On sent qu'il a grandit dans ce secteur, et s'il a été éduqué, il n'a jamais été je crois hors des réalités du monde.
C'est l'histoire de trois embauches successives, de trois ambiances de travail, il traduit bien les émotions humaines, la bassesse, le travail.
Une lecture qui m'a beaucoup plu.
On comprend bien le travail de la scierie, c'est une des parts passionnantes du récit, on a vraiment le sentiment qu'il nous raconte.
Et son regard entier, juvénile mais authentique, aplanit les différences, c'est très parlant, on sent les épousailles d'avec l'effort.
J'ai rencontré parfois des ambiances de travail comme celles qu'il décrit, la surenchère intestine des compétitivités, le calcul, la méchanceté, le dépassement de soi qui fait disparaitre toute cohérence hors du présent, absurde tellement on en chie.
Et puis, enfin, il traduit bien les réseaux d'attitude que le travail très physique produit. les sons, les gestes, les perceptions sont très justement décrits.
Il parle beaucoup au présent.
Cette dernière phrase hors contexte parait intello,"j'essaie de leur expliquer" induit une distance intellectuelle, croit-on; or, pris dans la lecture, plus justement, on devine qu'en fait s'il essaie d'expliquer, c'est plus physiologiquement que l'essai se joue , qu'il aboie presque, le "j'essaie de leur expliquer" ne traduit pas une volonté didactique auprès des pauvres ignorants, non, cela traduit que la boule à la gorge il crache "c'est plus dangereux que de planter des choux, ça, mais mieux payé". Voilà. Il fait une phrase construite où le style indirect ne traduit que ce qu'il dit, pas de position narrative qui n'en penserait pas moins. Si vous me suivez.Les gens de Saint-Dyé que je rencontre me disent :
-Ah benh, quoi que vous foutez donc, là-dedans ? Mais le sang pisse de partout, dans votre bordel ! Ah fi d'putain d'bon dié...
J'essaie de leur expliquer rapidement que c'est un peu plus dangereux que de planter des choux, et aussi un peu mieux payé. Ils me suivent des yeux quand je les quitte.
Il traduit très bien ce que les gens se disent, ce"qui se dit", en quelques mots. Les gens le suivent des yeux quand il les quitte, ainsi : on se dit rien en somme, on sait juste qu'il se tue à la tâche, comme ses collègues, il traduit bien comme on peut lire dans les allures, le teint, la marche, les mains abimées, l'orgueil qu'on met à porter son bagne.
Le secteur géographique, sans crier gare, est dépeind avec justesse, et force. par chance j'ai vécu à Blois dans le passé, un hiver, je pouvais donc sentir ce dont il parle, ces forêts serrées, ce brouillard, jusqu'aux lapins dans le parc de Chambord à l'aube.
On sent les mastodontes , tout ça pour produire des cageots, ces arbres énormes, etc etc
Merci Animal !
Une réalité du travail physique collecif est totalement transmise par ce récit.
Il n'y a pas de développement psychologique conceptuel, c'est juste comme une grosse fatigue.
C'est même pas un intello qui fraye avec l'ouvrier, c'est mieux, c'est la jeunesse qui cogne et choisit ses épreuves.
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Anonyme : La scierie
Il n'y a pas de quoi, c'est la librairie qu'il faut remercier, et tu racontes bien ce qu'il y a dans ce petit livre.
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Re: Anonyme : La scierie
Toi aussi tu racontes bien, non, vraiment, chouette lecture.
C'est beau quand il se met à respecter certains de ses collegues, en plus. C'est un peu initiatique tout ça.
C'est beau quand il se met à respecter certains de ses collegues, en plus. C'est un peu initiatique tout ça.
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Anonyme : La scierie
c'est pas faux, j'ai ajouter le hashtag du coup.
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Re: Anonyme : La scierie
La scierie.
présenté par Pierre Gripari
Je suis assez interpellée par vos réactions enthousiastes, animal et Nadine, qui correspondent à introduction de Pierre Gripari , lequel considère La scierie comme un chef d’œuvre littéraire qui lui a permis de trouver son propre mode d'écriture.
j'ai été très intéressée par le propos social, les conditions de travail dans ces scieries dans les années 50 (qui font que l'une est même surnommée Buchenwald). Un travail harassant, inhumain, sans répit ni guère de reconnaissance. Accepté parce qu'il faut bien croûter, certes, mais aussi par une espèce de besoin de démontrer sa virilité, mène ces hommes a vouloir se montrer meilleur que l'autre, plus fort, plus endurant, plus performant dans une course après une puissance vaine : curieusement vouloir se montrer qu'on est un homme en acceptant l'inhumain, quitte à en rajouter une couche, même (et aussi un petit côté salopard qui ne manque pas d'émerger régulièrement).
Mais alors l'aspect littéraire... je suis passée complètement à côté. Je n'ai pas compris la force de la chose...
présenté par Pierre Gripari
Je suis assez interpellée par vos réactions enthousiastes, animal et Nadine, qui correspondent à introduction de Pierre Gripari , lequel considère La scierie comme un chef d’œuvre littéraire qui lui a permis de trouver son propre mode d'écriture.
j'ai été très intéressée par le propos social, les conditions de travail dans ces scieries dans les années 50 (qui font que l'une est même surnommée Buchenwald). Un travail harassant, inhumain, sans répit ni guère de reconnaissance. Accepté parce qu'il faut bien croûter, certes, mais aussi par une espèce de besoin de démontrer sa virilité, mène ces hommes a vouloir se montrer meilleur que l'autre, plus fort, plus endurant, plus performant dans une course après une puissance vaine : curieusement vouloir se montrer qu'on est un homme en acceptant l'inhumain, quitte à en rajouter une couche, même (et aussi un petit côté salopard qui ne manque pas d'émerger régulièrement).
Mais alors l'aspect littéraire... je suis passée complètement à côté. Je n'ai pas compris la force de la chose...
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Anonyme : La scierie
Oh la ! (le petit côté salopard m'intrigue)
vu que le sujet m'intéresse je lirai certainement ce livre !
vu que le sujet m'intéresse je lirai certainement ce livre !
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Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Anonyme : La scierie
Le côté direct, actif ? pourquoi pas petit salopard ?topocl a écrit:Mais alors l'aspect littéraire... je suis passée complètement à côté. Je n'ai pas compris la force de la chose...
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Re: Anonyme : La scierie
D'accord.
animal est un panda qui aime les petits salopards !
(je le verrais bien joué par Bernard Blier jeune, le François)
animal est un panda qui aime les petits salopards !
(je le verrais bien joué par Bernard Blier jeune, le François)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Anonyme : La scierie
Je crois que je n'evoquais pas l'intro du type dont tu parles topocl, parce qu'elle etait un peu dithyrambique à mon avis sur les mauvaises raisons. Dans mon retour, que j'ai du coup relu à l'instant, je souligne le style pour le dire , je crois, dumoins j'espere, en adequation au genre du récit. Sa langue est précise, traduit bien le vécu, l'écrivain a su rendre l'énergie, l'urgence physique dans laquelle il tombe. C'est ça pour moi le tour de force, une langue à l'os, sans fioriture mais précise (simple veut parfois dire nul, ici pas dutout.)
l'intro de ce gars est louable mais intello et à côté de la plaque à mon avis. Il fait dire au récit autre chose.
l'intro de ce gars est louable mais intello et à côté de la plaque à mon avis. Il fait dire au récit autre chose.
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Anonyme : La scierie
Des fois... tu as vu Made in Britain ?topocl a écrit:D'accord.
animal est un panda qui aime les petits salopards !
(je le verrais bien joué par Bernard Blier jeune, le François)
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Re: Anonyme : La scierie
( C'est chouette d'avoir ton retour, topocl. Tu as vu, cette crasse humaine, hein. Oui c'est un beau document. Tu as trouvé ça pas mal écrit je pense, donc : c'est aussi de la litterature. Pourquoi croire être passée à côté d'une force ? Le contenu a forcément un contenant, celui-ci prend un tour discret en soi. Mais il est là. On a pas baillé, vive le roi.)
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Anonyme : La scierie
Merci, Nadine, pour tes explications.
On se dit 1950 c'est pas si loin, il y avait des lois sur le travail. Ben il faut croire qu'il y avait des progrès à faire!
Non (il me fait peur un peu, quand même ) .
je mets l'affiche pour qu'on boit la t^ête de Berranrd Bleir revi à lamode panda
On se dit 1950 c'est pas si loin, il y avait des lois sur le travail. Ben il faut croire qu'il y avait des progrès à faire!
animal a écrit:Des fois... tu as vu Made in Britain ?topocl a écrit:D'accord.
animal est un panda qui aime les petits salopards !
(je le verrais bien joué par Bernard Blier jeune, le François)
Non (il me fait peur un peu, quand même ) .
je mets l'affiche pour qu'on boit la t^ête de Berranrd Bleir revi à lamode panda
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topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Anonyme : La scierie
il y a plus réjouissant certes mais c'est un bon film. Avec un Tim Roth plus docile et dans un genre légèrement différent Meantime est très bon aussi.
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Re: Anonyme : La scierie
1950 il y avait encore à lutter (et apparemment encore aujourd'hui)
par exemple l'obligation pour le patronat de cotiser à la retraite complémentaire n'était pas encore obligatoire jusqu'en 1972 (loi du 29/12) (mais bien sur ma position est celle de la salariée que j'étais depuis 1963 et qui a ainsi perdu une part de retraite)
par exemple l'obligation pour le patronat de cotiser à la retraite complémentaire n'était pas encore obligatoire jusqu'en 1972 (loi du 29/12) (mais bien sur ma position est celle de la salariée que j'étais depuis 1963 et qui a ainsi perdu une part de retraite)
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Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
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